AVORTEMENTS SÉLECTIFS


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Planned Parenthood contre les Petites filles : Avortements sélectifs sexuels en Amérique.

Par John Stonestreet, G. Shane Morris

L’industrie de l’avortement s’est longtemps imposée comme une championne des droits des femmes.  Il y a près de trente ans, le responsable de la NARAL (Ligue Nationale de l’Action pour les Droits à l’Avortement) a déclaré au New York Times que « l’avortement est le garant du droit des femmes à participer pleinement à la vie sociale et politique de la société ».

Mais, comme l’a récemment souligné Cathy Ruse au Daily Signal, l’avortement est actuellement utilisé pour empêcher des millions de femmes de participer à la vie.

Selon certaines estimations, il y aurait 160 millions de filles et de femmes portées disparues dans le monde en raison des avortements sélectifs.  La technologie moderne qui permet aux parents de savoir avant la naissance s’ils auront un garçon ou une fille, associée aux préférences culturelles traditionnelles pour les garçons, n’a abouti à rien de moins qu’à un « genricide », le massacre systématique des bébés femelles par rapport aux mâles.  Et, ce n’est pas seulement à l’étranger.

Newsweek a rapporté l’année dernière que les avortements sélectifs sont en hausse aux États-Unis.  Une étude menée par l’Université de Columbia a révélé que les parents chinois, coréens et indiens, lors de leur deuxième grossesse, donnaient naissance à 117 garçons contre 100 filles.  Pour les troisièmes enfants, le rapport a atteint le chiffre stupéfiant de 151 garçons contre 100 filles.

Le coupable, dit Newsweek, est l’avortement sélectif.  Les cliniques dites de « planification familiale », comme celles qui sont affiliées à Planned Parenthood, aident les femmes à tuer leurs filles à naître.  Vous pensez que les organisations qui se targuent de protéger et d’autonomiser les femmes voudraient que cela s’arrête, et bien vous auriez tort.

L’année dernière, après que l’Indiana ait adopté une loi interdisant l’avortement sélectif, un juge de district fédéral a accordé une injonction permanente contre la loi à la demande, vous l’avez deviné, de Planned Parenthood.  Au nom de la discrimination contre les femmes, ce géant de l’avortement veille littéralement à ce qu’il y ait moins de femmes.

Ceci est au-delà du pervers.

Pire encore, le soutien pro-choix et féministe pour le genricide reste pratiquement inébranlable.  En mars, lorsque l’Arkansas a décrété une interdiction pour les avortements sélectifs, l’American Civil Liberties Union (ACLU) s’est plainte que la loi empêchait les femmes « d’obtenir les avortements qu’elles veulent pour quelque raison que ce soit », même si, apparemment, cette raison est une préférence pour les garçons au lieu des filles.

Comme le remarque Cathy Ruse, « La politique moderne de l’avortement a fait des choses étranges à notre culture ».  Ceux qui prétendent défendre les femmes ferment les yeux sur la forme de discrimination la plus importante à leur encontre.

De temps en temps, une féministe pro-choix laissera échapper ce qu’elle ressent vraiment à propos du genricide.  C’est ce qui s’est passé en 2011 lorsque Mara Hvistendahl, finaliste pour un Pulitzer, a publié un livre intitulé, « Sélection contre nature : Choisir des garçons et les conséquences d’un monde plein d’hommes ».  Elle y dénonce la discrimination systématique contre les fœtus féminins, mais, elle refuse de blâmer le vrai coupable : L’avortement.

Passant en revue le livre dans le New York Times, Ross Douthat a observé que le problème du genricide mettait les pro-choix dans une « position nettement inconfortable ».  Ils insistent sur le fait que les enfants à naître ne sont pas encore humains et que le droit à l’avortement est presque absolu.  Mais, cela les laisse « se battre pour définir une victime pour le crime qu’ils ont découvert ».

En tant que pro-vie, nous devons continuellement souligner cette incohérence flagrante dans la vision du monde des pro-choix.  Pour quiconque n’étant pas à la merci de l’avortement à la demande, il est évident que le sexe d’un bébé n’est pas une raison légitime pour le tuer.

Bien sûr, il n’y a jamais de raison légitime pour tuer délibérément un bébé, dans l’utérus ou à l’extérieur.  Mais, les 160 millions de filles disparues dans le monde devraient en convaincre beaucoup que Planned Parenthood et l’industrie de l’avortement, loin d’autonomiser les femmes, sont devenues les plus grands auteurs de leur extermination.

Source : Christian Headlines 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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