Cible : Tel Aviv


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Par Gary Stearman – Le 30 octobre 2011

Parler de guerre est plus qu’une simple menace en l’air. C’est le débordement de langage qui a eu lieu dans les coulisses après que la diplomatie ait échoué.

Historiquement, la réalité d’une guerre imminente peut être mesurée par le langage utilisé par les opposants pendant que le jour terrible du combat proprement dit approche. En 1936, les fascistes et lesrépublicains se sont affrontés en Espagne. L’extrême gauche a purgé les modérés dans la Russiesoviétique. Même aux États-Unis, la droite s’est vigoureusement opposée à la tendance croissante de l’étatisme de Roosevelt. En 1937, les pasteurs ont été emprisonnés par les nazis en Allemagne. Les Japonais ont bombardé Shanghai. Tchang Kaï-chek de la Chine a rejoint Mao Tsetung pour s’opposer aux forces d’Hirohito. Ensuite, les chinois ont brisé l’alliance et le communisme chinois a explosé.

 Des fascistes ont été lapidés pendant un rassemblement à Londres. Les Juifs inquiets ont commencé à fuir vers la Palestine, alors l’accès des juifs à leur foyer national a été limité par les Britanniques. Les Japonais ont coulé des navires américains. En 1938, Hitler lui-même s’est promu afin de devenir le chef militaire de l’Allemagne.

 Les nazis ont pris l’Autriche. Les dirigeants européens se sont inclinés devant Hitler au sujet de la Tchécoslovaquie. Ensuite, le Führer a envahi les Sudètes et s’est de plus moqué des artisans de la paix en prenant la Tchécoslovaquie sur un parcours vers le sud qui comprenait finalement l’Afrique. En 1939, ce mouvement a été aggravé alors que les nazis se déplaçaient vers l’est, avec des desseins pour

la Pologne, les pays de l’Europe de l’est et, finalement, la Russie.

 L’année 1941 a été témoin du blitzkrieg allemand et le siège de Moscou. Les kamikazes Japonais et Pearl Harbor ont électrisé le monde. Avec les États-Unis participant pleinement, le monde était tombé dans une guerre massive. Seulement cinq années s’étaient écoulées depuis les pourparlers de guerre sérieux avaient fait rage en    avançant et en reculant à travers le globe. Rétrospectivement, il semble que toutes les personnes qui vivaient à cette époque pourraient avoir su avec une certitude absolue que la guerre était inévitable. Actuellement, le président despotique de la Syrie, Bashar Assad, a adopté une mentalité d’assiégé et menace de lancer des fusées dans tous les sens. Mais, il a expressément nommé Tel-Aviv comme sa cible privilégiée.

 Aujourd’hui, le Moyen-Orient a abandonné le champ des pourparlers de paix. Les pourparlers de guerre ont ensuite éclaté !

 Alors qu’Israël continue comme un îlot minuscule dans une grande mer orageuse, les déclarations des militants gonflent d’une manière effrénée. Chaque échange verbal est plus vicieux que le précédent. Pendant des semaines, le président Assad a utilisé la force violente de son armée pour réprimer les manifestations en croissance dans les rues contre son administration. Son régime est un peu plus qu’une suite de la dictature de son père, Hafez, qui a fait régner la terreur sur la Syrie comme dictateur absolu pendant plus de 30 ans. Dans le massacre de 1982 à Hama, près de 40000 personnes de son propre peuple ont été fauchés par des mitrailleuses, des roquettes et des gaz toxiques.

 Tel père, tel fils. Bachar, un sophistiqué éduqué en Europe, n’hésite pas à utiliser la force maximale, en utilisant souvent ses forces armées pour massacrer ses citoyens démonstratifs, puis pour les enterrer dans des fosses communes en quelques heures. Parfois, ses troupes mettent rapidement de l’asphalte sur les nouvelles tombes !

 Les forces de l’OTAN et de la Turquie, sur la frontière nord de la Syrie, ont menacé de lui forcer la main. Lui et sa clique au pouvoir sont des musulmans alaouites, que les factions chiites disent être des apostats indignes de confiance. Ils voient Assad comme une dangereuse menace à la solidarité de leur cause.

 En particulier, la Turquie est devenue de plus en plus belliqueuse depuis que son parlement est tombé entre les mains de factions radicales islamiques qui constituent désormais le pouvoir politique. L’axe de la Turquie, de la Syrie et de l’OTAN ont fait d’Israël une cible imminente.

Anéantissement d’une ville !

Une menace actuelle de très haut niveau contre Israël est désormais une réalité obscure. La guerre pourrait éclater en quelques instants. Le rapport qui suit donne le raisonnement derrière la menace. Dans un communiqué de presse du 4 octobre, DEBK Afile rapporte que, « Pendant les trois derniers mois, le président syrien, Bachar al-Assad, a permis d’éviter une attaque militaire par la Turquie ou par l’OTAN pour mettre fin à la brutalité exceptionnelle des répressions de ses protestataires en menaçant de façon explicite les 1,2 millions d’habitants du grand Tel Aviv de représailles avec des missiles. L’Iran et le Hezbollah exercent les mêmes dissuasions. Cette impasse a été le thème principal des pourparlers que le Secrétaire à la Défense, Leon Panetta, a tenu avec les dirigeants israéliens à Tel Aviv le 3 octobre.

 Selon des sources de renseignement occidentaux, la Syrie, l’Iran et le Hezbollah ont planifié une opération militaire coordonnée afin d’anéantir le Tel Aviv métropolitain. Le centre financier, industriel et culturel d’Israël, avec des milliers de missiles lancés simultanément par les trois, plus des tirs du Hamas palestinien et du Jihad Islami [djihadistes islamiques] provenant de la bande de Gaza. »« Les responsables israéliens n’ont jamais admis publiquement que cette menace existait bel et bien, mais les sources de renseignement occidentaux ont rapporté qu’Israël a réagi avec ses propres avertissements : Si un seul missile syrien explose dans Tel Aviv, Damas sera la première à en payer le prix, et, si l’offensive des missiles persiste, une ville syrienne après l’autre sera détruite. »

« Le message israélien à Assad citait les avertissements du Ministre de la Défense, Ehud Barak, et des membres du gouvernement adressés l’an passé au Hezbollah, que si la ville de Tel-Aviv est attaquée par des missiles, non seulement Beyrouth, mais, le Liban tout entier serait en flammes. Israël s’est assurée qu’Assad reçoive les mêmes avertissements que le Liban si la Syrie prévoyait de s’engager dans des attaques de missiles contre Israël. »

 Pendant des décennies, tous les érudits de la Bible ont signalé une prophétie étonnante dans le livre d’Ésaïe. Il prophétise «l’anéantissement » de Damas. Et nous avons souvent fait remarquer que cette ville n’a jamais subi le sort décrit par le prophète. Damas a existé à son emplacement actuel depuis environ quatre mille années, et est continuellement habitée. Mais, un jour, Damas sera détruite, comme dans la description suivante :

« Voici, Damas ne sera plus une ville, elle ne sera qu’un monceau de ruines. Les villes d’Aroër sont abandonnées, elles sont livrées aux troupeaux ; Ils s’y couchent, et personne ne les effraie. C’en est fait de la forteresse d’Éphraïm, et du royaume de Damas, et du reste de la Syrie ; Il en sera comme de la gloire des enfants d’Israël, dit l’Éternel des armées. En ce jour, la gloire de Jacob sera affaiblie, et la

graisse de sa chair s’évanouira. » (Ésaïe 17:1-4)

 Et maintenant, pour la première fois dans l’histoire, nous voyons les parties belligérantes suivre un cours qui pourrait très bien accomplir cette prophétie. Les discussions de guerre ont maintenant atteint le stade qui, historiquement, conduit directement au combat.

 Notez que dans le passage ci-dessus, «… les villes d’Aroër …» sont mentionnées en conjonction avec Damas. Aroër est le territoire au sud de Damas, le long de la côte orientale du Jourdain, tout le long du chemin jusqu’à Amman, dans la Jordanie d’aujourd’hui. Notez aussi qu’Israël souffre dans cette bataille. Apparemment, même le centre d’Israël est impliqué dans cette action, souffrant d’une sorte de blessure grave qui provient des combats. Tout cela a commencé il y a moins d’un an, avec les soulèvements arabes qui ont abouti à la déstabilisation quasi-totale dans la politique traditionnelle de la région.

 En commençant par la révolution tunisienne de décembre 2010, quelques manifestations dans les rues ont régulièrement pris de l’ampleur, en taille et en concentration. Zine El Abidine Ben Ali, le Président de la Tunisie depuis longtemps a été expulsé en janvier 2011. Les manifestants, motivés par un manque d’emplois, l’inflation, la corruption gouvernementale et une force policière oppressive, se sont

rassemblés spontanément. Puis, ils ont découvert qu’ils étaient en position d’exiger un nouveau gouvernement. Leur succès a déclenché un soulèvement en Égypte qui a bientôt abouti à l’éviction d’Hosni Moubarak.

 D’autres soulèvements au Bahreïn, au Yémen et en Syrie ont également été témoins de degrés variables de succès, menant à des démonstrations de protestataires en Algérie, en Jordanie, au Maroc, en Irak, en Mauritanie et en Libye. Les éditorialistes occidentaux ont alors commencé à parler d’un « printemps arabe ». Ils ont dépeint les manifestations populaires comme un épanouissement de la démocratie dans l’ensemble du Moyen-Orient, et prévoyant de plus l’avènement d’une période de paix.

 Au lieu de cela, la dernière année a été caractérisée par des déclarations non censurées de guerres totales. Tunis a gagné un gouvernement plus sympathique, mais, Moubarak d’Égypte a été remplacé par une junte militaire qui est tout à fait impitoyable. Les dissidents disparaissent pendant la nuit, pour ne plus jamais être revu. Les Chrétiens Coptes représentent 10 % de la population égyptienne. Pendant des siècles, cette secte a été autorisée à vivre en paix comme voisins de palier avec les islamistes. Mais maintenant, ils sont harcelés au point que beaucoup ont été forcés de fuir l’Égypte après des siècles de coexistence pacifique.

 La Libye, un producteur majeur de pétrole, est encore déchiré par une guerre révolutionnaire. Son issue est imprévisible, mais la plupart prévoit une prise du pouvoir par les Frères Musulmans radicaux. Et, c’est l’histoire dans le panorama du Moyen-Orient d’aujourd’hui.

 Une radicalisation croissante est observée en Iran, en Irak, en Turquie, au Liban et en Syrie. Le Hezbollah du Liban bénéficie d’un inventaire de roquettes dépassant les 40 à 50,000 missiles individuels de différentes conceptions. Certains d’entre eux peuvent, en effet, atteindre Tel-Aviv avec des explosifs, ainsi que des dispositifs chimiques et biologiques.

Invectives turques

 Mais, les discussions de guerre ont atteint un sommet avec les paroles du Premier ministre de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan. Arrivant au pouvoir en conjonction avec la radicalisation du parlement de la Turquie, Erdogan s’est engagé dans ce que l’écrivain juif, Shmuley Boteach, appelle « Les diffamations sanglantes contre l’État Juif d’Erdogan ».

Écrivant dans le Jerusalem Post le 3 octobre, il parle du premier ministre comme ayant « … lui-même fait une fontaine de vie à cracher des invectives anti-israéliennes ».

 « Sa dernière attaque contre l’État Juif, à Fareed Zakaria de CNN, mendiait la croyance. Israël, a-t-il dit, ne montre aucune pitié et est cruel dans son traitement envers les Palestiniens. Non content de nourrir les pires antisémites, les stéréotypes shakespeariens des Juifs étant vindicatifs et cruels, il banalise les souffrances juives causées par les milliers de roquettes tirées depuis Gaza par le Hamas avant d’offrir une diffamation sanglante incroyable, en affirmant que « des centaines de milliers de Palestiniens ont été tués » à la suite des actions militaires d’Israël. Auparavant, il avait accusé Israël d’agir comme « un enfant gâté » et a décrit le raid contre la flottille de «sauvagerie». »

« M. Erdogan affirme que les actions frontalières israéliennes sont un génocide et qu’Israël tue indifféremment les Palestiniens quand la vérité est que les militaires israéliens, étant donné le niveau de menace auquel ils font face, sont les plus humains et les plus sobres au monde. Même s’il est vrai qu’Israël ait tué quelque personnes, mais très loin de ce nombre, il devrait toujours être considéré dans

le contexte du peuple palestinien qui a déclaré une guerre d’annihilation continuelle contre l’État Juif et Israël est bien obligée de se défendre. »

 Boteach ajoute : « La deuxième Intifada, depuis 2000 jusqu’à présent, aurait vu la mort de 4,850 Palestiniens tués par les forces de sécurité israéliennes et 594 Palestiniens tués par des Palestiniens. Il convient de mentionner que lors de la deuxième Intifada, 1,062 Israéliens sont morts entre les mains des terroristes palestiniens. »

Enfin, la Turquie a mobilisé ses troupes le long de la frontière syrienne, dans sa région sud de Hatay. À cet endroit, ils peuvent transporter des armes pour les manifestants syriens. Ils semblent y tenter de         faire escalader la guerre.

 Les Turcs et l’OTAN

 Un certain nombre de prophéties bibliques montrent clairement qu’Israël réussira à conjurer les invasions qui ne manqueront pas de venir dans un futur proche. Le prophète Zacharie parle des « gouverneurs » de Juda de la fin des temps, plus correctement traduit par «commandants militaires ». Apparemment, ils vont mener une défense massive avec distinction pour défendre Israël. Mais, comme la description des combats le démontre, les Israéliens souffrent également de grandes pertes :

 « Les chefs de Juda diront en leur coeur : Les habitants de Jérusalem sont notre force, par l’Éternel des armées, leur Dieu. En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda comme un foyer ardent parmi du bois, comme une torche enflammée parmi des gerbes ; Ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour, et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem. L’Éternel sauvera d’abord les tentes de Juda, afin que la gloire de la maison de David, la gloire des habitants de Jérusalem ne s’élève pas au-dessus de Juda. En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem, et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David; La maison de David sera comme Dieu, comme l’ange de l’Éternel devant eux. En ce jour-là, je m’efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Alors je

répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un nouveau-né. » (Zacharie 12:5-10)

 De toute évidence, Juda, les Juifs, sont sur le point de s’engager dans la plus grande bataille de toute leur histoire. Et, ils seront couronnés de succès, mais non sans certaines défaites et de grands dommages dans le processus.

 Cette bataille peut être beaucoup plus proche que nous le pensons maintenant, étant donné la langue de guerre en escalade qui fait rage dans la région. Et les actions parleront beaucoup plus fortement que les mots.

http://www.prophecyinthenews.com/target-tel-aviv/

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