Les diplomates prédisent combien il nous reste de jours avant que surviennent des catastrophes climatiques.
Par Fred Lucas – Le 13 mai 2014
Dans les deux langues, le Ministre des Affaires Étrangères de la France, Laurent Fabius, a entamé mardi le compte à rebours jusqu’à des changements climatiques catastrophiques, en parlant à Washington avant une réunion avec son homologue Américain, le Secrétaire d’État John Kerry.
« Nous avons 500 jours pour éviter le chaos climatique » a dit Laurent Fabius, en français.
John Kerry a ajouté : « Je vous remercie beaucoup. Avez-vous quelque chose à dire ? Il parle un anglais parfait.Voulez-vous dire quelque chose ? »
Parlant ensuite en anglais, Laurent Fabius a touché le sujet de l’Iran, de la Syrie, et de l’Ukraine, mais, est très vite est retourné sur les changements climatiques.
« Et, des questions très importantes, des questions sur les changements climatiques, le chaos climatique », a déclaré le Ministre des Affaires Étrangères. « Et, nous avons, comme je le disais, 500 jours pour éviter le chaos climatique, et je sais que le président Obama et John Kerry se sont engagés sur ce sujet, et je suis sûr qu’avec eux, et avec beaucoup d’autres amis, nous devons être en mesure d’atteindre le succès sur cette question très importante.»
Laurent Fabius et John Kerry ont continué leur réunion ce matin. Plus tard mardi, à l’ambassade française de Washington, Laurent Fabius a parlé et a été critique avec l’administration Obama par rapport à sa politique syrienne.
Un journaliste a transmis le commentaire de Laurent Fabius au secrétaire de presse de la Maison Blanche, Jay Carney, ce qui a entraîné des rires dans la salle de presse, surtout quand il a demandé, « Je me demande quel est votre calendrier ? ».
« Je n’ai pas de réaction spécifique à cette déclaration, sauf pour dire que l’évaluation du climat national, qui a été publiée la semaine dernière, dresse un tableau sur le fait que ces impacts sont déjà là » a déclaré Carney. « Certains sont plus tôt que prévu, plus que ce que les scientifiques attendaient. Et, cela ne fait que renforcer la nécessité de les aborder avec le genre de manière globale que le président a expliqué ».
Traduit par PLEINSFEUX.ORG
