DÉMÉNAGEMENT DE L’AMBASSADE


Partager avec les autres

A Gaza, le Hamas dit que le déplacement de l’ambassade américaine en mai « est une déclaration de guerre contre l’ensemble du monde musulman ».

Par Geoffrey Grider – Le 23 février 2018

hamas-gaza-says-trump-embassy-jerusalem-move-may-14-2018-act-war-now-end-begins

A Gaza, un responsable du Hamas, Sami Abu Zuhri, a déclaré : « Déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem est une déclaration de guerre contre les nations arabes et musulmanes, et l’administration américaine doit reconsidérer sa décision ».  Les responsables palestiniens de la santé ont déclaré qu’au moins 20 Palestiniens, la plupart à Gaza, ont été tués dans des manifestations contre la décision de Donald Trump depuis l’annonce du 6 décembre.
« Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour,, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem.  En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris ; Et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle. » (Zacharie 12:2-3)

NOTE DE LA RÉDACTION : Au moment d’écrire ces lignes, le Moyen-Orient est une poudrière absolue qui n’attend que l’étincelle finale qui mettra toute la région en feu.  Nous avons dit, il y a plus d’un an, que Donald Trump était « l’homme de Dieu » pour la présidence parce que cela provoquerait le    « tremblement global » de la fin des temps prophétiques, et devinez quoi ?  Ça arrive.

Les responsables palestiniens de la santé ont déclaré qu’au moins 20 Palestiniens, la plupart à Gaza, ont été tués dans des manifestations contre la décision de Donald Trump depuis l’annonce du 6 décembre.  Les Palestiniens ont réagi vendredi aux informations selon lesquelles les États-Unis déplaceraient leur ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem dans les mois à venir, en affirmant que cela pourrait détruire la perspective d’une solution à deux états pour le conflit israélo-palestinien.  Des affrontements ont éclaté dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie, vendredi, dans des protestations hebdomadaires contre la position du président américain Donald Trump sur Jérusalem, qui a également irrité les dirigeants politiques et religieux arabes de la région et qui est consterné par les alliés européens.  Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est, capturée par Israël en 1967 et annexée plus tard, comme la capitale d’un futur état.  Saeb Erekat, principal négociateur palestinien, a déclaré que la décision américaine démontrait une « détermination à violer le droit international, à détruire la solution à deux états et à provoquer les sentiments du peuple palestinien ainsi que de tous les Arabes, Musulmans et Chrétiens dans le monde entier ».

donald-trump-global-shaking-changing-world-order-bible-prophecy-us-embassy-jerusalem-nteb

Saeb Erekat, qui est également secrétaire général de l’Organisation de Libération de la Palestine, a déclaré : « Trump et son équipe ont disqualifié les États-Unis de faire partie de la solution entre les Israéliens et les Palestiniens ; Plutôt, le monde voit maintenant qu’ils font partie du problème ».

Donald Trump a annoncé en décembre que les États-Unis reconnaîtraient Jérusalem comme la capitale d’Israël, en mettant en branle le déplacement de l’ambassade et contrevenant aux décennies de politiques de la communauté internationale.

Un officiel américain a déclaré vendredi à Reuters que les États-Unis devaient ouvrir leur ambassade en Israël à Jérusalem en mai.  Ce serait peu de temps après le 70ième anniversaire d’Israël.

« C’est une étape inacceptable.  Toute initiative unilatérale ne donnera aucune légitimité à personne et entravera tout effort visant à instaurer la paix dans la région », a déclaré Nabil Abu Rdainah, porte-parole du président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas.

Mahmoud Abbas a rejeté les efforts de paix menés par les États-Unis au Moyen-Orient comme « impossibles » depuis la décision de Washington.

Nabil Abu Rdainah a déclaré que la seule solution pour parvenir à la paix, à la sécurité et à la stabilité était la proposition de Mahmoud Abbas, présentée lors d’une allocution devant le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies à New York, mardi, qu’une conférence internationale devrait être organisée pour lancer le processus de paix, incluant un « Mécanisme  Multilatéral » pour le superviser.

Source

Traduit par PLEINSFEUX.ORG


Translate »