Enlevés par l’Époux – Revenant avec le Roi.


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Par Paul Christiaanse

Lecteur, savez-vous que le Seigneur Jésus-Christ va revenir? De toutes parts des milliers de personnes ont été rendues attentives à ce fait solennel; et bien que les moqueurs des derniers temps disent: ” …Où est la promesse de son avènement?… ” (2 PIERRE 3:4) et que le méchant serviteur dise en son coeur: “…Mon maître tarde à venir” (MATTHIEU 25:48), cependant ” Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. ” (HÉBREUX 10:37), et c’est “à l’heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme viendra.” (MATTHIEU 24:44) On ne peut douter qu’il n’y ait partout dans les esprits de ceux qui appartiennent au Seigneur une conviction croissante, basée d’ailleurs sur la Parole, que nous touchons à la fin de l’histoire de l’Église sur la terre, et que le Seigneur Jésus va venir pour prendre son Épouse et l’introduire dans la maison du Père.

Lecteur, ce sujet solennel avec tout ce qu’il comporte, est-il une réalité pour vous? Sinon, veuille l’Esprit Saint se servir de ces quelques pages pour réveiller votre âme, ” De peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis ” (MARC 13:36)

Il y a quatre choses que je désire placer brièvement devant vous:

La promesse de la venue de Christ.

  1. La Personne qui vient.
  2. Le but de sa venue.
  3. La préparation pour sa venue.

La Promesse de Sa Venue.

 Il y eut un temps où sa venue comme l’homme de douleurs était encore une prophétie non accomplie. Les générations s’étaient succédé; des empires s’étaient élevés et avaient été abattus, Israël et Juda avaient été dispersés ou emmenés en captivité et un résidu du peuple était rentré dans le pays. Mais le Messie promis n’avait pas encore paru. La grande majorité de ceux qui étaient revenus de la captivité de Babylone s’étaient établis confortablement, et avaient presque oublié Celui qui devait venir, lorsque, tout à coup, un grand mouvement se fit à Jérusalem. Des étrangers étaient arrivés, proclamant la nouvelle extraordinaire que le Roi promis depuis si longtemps était né. Du palais d’Hérode aux sacrificateurs dans le temple, et des sacrificateurs au peuple, la nouvelle s’était répandue rapidement.

Mais quel fut le résultat produit par l’annonce de ce fait? Y eut-il de la part des fils de Sion une voix unanime de louange à Dieu, qui accomplissait enfin sa Parole en envoyant le Messie? Chaque visage rayonnait-il de bonheur, et chaque coeur tressaillait-il de joie? Hélas non! Tout au contraire, la tristesse remplissait la ville. “Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.” (MATTHIEU 2:3) Mais pourquoi cela? S’ils connaissaient quelque chose des Écritures touchant ce sujet, ils devaient savoir qu’Ésaïe avait annoncé que “le Roi régnera selon la justice.” (ÉSAÏE 32:1) Or, quoique, à cette époque, il y eut à Jérusalem une quantité de propres justes, il y avait sans doute dans l’esprit d’un grand nombre le sentiment intérieur qu’ils n’étaient pas prêts pour la présence du Juste, et par conséquent, ce qui aurait dû remplir tout coeur à Jérusalem d’action de grâce et de joie, ne produisait que le trouble et l’épouvante.

Toutefois, qu’ils fussent préparés ou non à l’accueillir, il était venu; venu pour révéler le Père; venu non seulement comme le Messie d’Israël, mais comme le “Sauveur du Monde.” La suite vous est bien connue. Le Fils bien-aimé de Dieu fut haï et rejeté et son sentier sur la terre aboutit au Calvaire, où il fut cloué à une croix et où il périt par la main d’hommes méchants.

Dieu en envoyant Jésus avait ainsi accompli la promesse faite aux pères; mais, avant sa mort, celui qui avait été promis laissa lui-même une promesse. Les disciples qu’il aimait étaient réunis autour de Lui, le traître Judas venait de quitter la petite compagnie, l’ombre terrible de la croix était à quelques pas devant eux, et il venait de la leur montrer.

Quel moment solennel! Pensez à la douleur et au trouble qui devaient se peindre sur leurs visages, tandis qu’ils se penchaient vers lui pour écouter ses paroles d’adieu. “Que votre coeur ne soit pas troublé, disait-il, vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.” C’est comme s’il leur eût dit: “Vous vous confiez en Dieu, bien que vous ne le voyiez pas, et maintenant que je vais disparaître de votre vue, ayez la même confiance en moi. Dieu vous avait fait une promesse par les prophètes, et il l’a accomplie fidèlement en m’envoyant. Moi aussi, je vais vous faire une promesse, et ayez la confiance que je l’accomplirai aussi.”

Quelle était donc cette nouvelle promesse? Si vous lisez JEAN 14:2,3, vous la trouverez: “Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi.

Il ne saurait y avoir de plus grande méprise que de supposer que cette seconde venue signifie la mort. Laissez-moi vous donner un exemple pour vous faire comprendre la différence entre les deux choses.

Un père a conduit son fils pour la première fois dans une pension éloignée. En le quittant, il voit clairement le combat qui se livre dans le coeur du pauvre enfant qui s’efforce de refouler ses larmes. Pour le consoler, le père dit: Prends courage, mon garçon, il faut maintenant que je te quitte et que je retourne à la maison. Mais aussitôt que le jour des vacances sera venu, je reviendrai moi-même et je te ramènerai à la maison.

Pensez-vous qu’il puisse y avoir quelque incertitude quant à ce que le père voulait dire par ces paroles pour consoler son enfant? Eh bien! Le langage du Seigneur à ses disciples attristés dans l’occasion dont nous avons parlé, n’est pas moins clair ni moins sujet à méprise.

Il ne dit pas: “Je m’en vais au ciel, et puis vous mourrez et m’y rejoindrez.” Mais il dit: “Si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi.”

Si des croyants sont appelés à mourir, l’Écriture parle de “quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.” (2 CORINTHIENS 5:8) Mais quand il s’agit de la venue du Seigneur, au lieu de “quitter le corps” (ou, comme le v. 4 l’exprime “être dévêtu”), leurs corps seront transformés “en la conformité du corps de sa gloire.” “En un instant, en un clin d’oeil”, “les morts en Christ” seront ressuscités, et les vivants “changés“. De sorte que, bien loin que la venue du Seigneur soit la mort, ce sera l’annulation de tout ce que la mort a fait depuis près de six mille ans aux corps de ceux qui appartiennent à Dieu. Quel instant de victoire, et pour Christ, et pour ceux qui le connaissent.

 Considérons maintenant la seconde partie de notre sujet, c’est-à-dire:

 La Personne qui vient.

 Plusieurs de ceux qui savent quelque chose de la doctrine de la venue du Seigneur, semblent avoir leurs pensées remplies d’événements, qu’ils croient avoir été accomplis ou devoir s’accomplir. C’est ce dont ils s’occupent plutôt que de la Personne même qui vient.

Une mère veuve se tient à l’extrémité de la jetée d’un port. Ses regards se fixent avec intensité vers la mer; elle a appris que les vaisseaux qui ramènent les troupes d’un champ de bataille éloigné vont bientôt arriver, et elle espère ardemment voir sur l’un des bâtiments son fils bien-aimé. On a fait d’immenses préparatifs pour la “grande revue”, qui doit avoir lieu peu de temps après l’arrivée des soldats. Mais ces choses ont très peu d’attrait pour elle, les sons de la musique militaire, les bannières qui flottent et les arcs de triomphe peuvent satisfaire le simple spectateur de ces événements, mais pour elle, c’est son fils qu’elle attend. Jour et nuit, depuis son départ, elle a soupiré après son retour, et qu’est-ce qui pourrait réellement lui donner de la joie si ce n’est de le revoir sain et sauf. Elle n’a certes, aucune objection à le voir honoré à la revue qui doit avoir lieu, car elle le croit bien digne de tout l’honneur qui lui sera conféré, mais cela même vient après qu’il aura abordé. La pensée qui remplit son coeur, et qui efface toutes les autres maintenant, c’est: il vient.

Or, cher lecteur, il peut y avoir de nos jours certains événements qui semblent indiquer que le temps n’est pas éloigné où ” le Soleil de justice ” se lèvera avec ” la santé dans ses rayons “, pour le résidu d’Israël qui craint son nom, et pour le jugement terrible des méchants (Lisez dans le dernier chapitre de Malachie ce qui est dit de ce jour ” ardent comme un four “, de ce grand et terrible jour de l’Éternel). Mais l’espérance immédiate du chrétien, c’est le retour de Christ lui-même, selon sa propre expression, comme ” l’étoile brillante du matin “. Se présentant sous son nom personnel et précieux à jamais, il dit : ” Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. “

Or, l’étoile du matin apparaît dans le ciel avant le lever du soleil, et quelquefois même le précède d’un temps assez considérable. C’est entre l’instant où Jésus vient comme ” l’étoile du matin “, et le temps où il apparaît comme ” le soleil de justice “, que tomberont sur la terre les terribles jugements dont il est parlé dans l’Apocalypse. Alors paraîtra sur la scène ce comble terrible de la méchanceté et de l’iniquité, cet ” homme de péché “ (2 THESSALONICIENS 2), alors aussi sera ” le temps de la détresse de Jacob “. (JÉRÉMIE 30 :7). Alors aura lieu la grande tribulation (MATTHIEU 24 :21,22), au milieu de laquelle sera préservé un résidu sauvé, comme les trois jeunes Hébreux à travers la fournaise ardente. Alors ceux qui, dans la chrétienté professante, n’auront pas reçu ” l’amour de la vérité pour être sauvés “, seront abandonnés par Dieu lui-même à ” C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés.”. (2 THESSALONICIENS 2 :11,12) Alors, il y aura des signes, d’innombrables signes du caractère le plus effrayant, une abondance de douleurs qui étreindront le coeur ; ce qui apparaîtra et ce qui se fera entendre ébranlera les plus fermes. ” En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ne la trouveront point; ils désireront de mourir, et la mort les fuira“. (APOCALYPSE 9 :6) Mais, remarquez bien que tout cela arrivera après et non avant le lever de ” l’étoile du matin “, c’est-à-dire après que l’Église, son épouse céleste, aura été ravie de la terre pour rencontrer le Seigneur. Oh ! n’oublions jamais que c’est lui-même qui vient promptement pour rassembler auprès de lui ceux qu’il a rachetés.

Regarder aux événements plutôt qu’à lui-même, dérobe au coeur beaucoup de cette fraîcheur et de ce bonheur qui sont la vraie portion du croyant en vue de cette espérance céleste. L’ennemi n’a que trop réussi à nous présenter, autant que possible, la promesse de sa venue, comme une menace terrible et judiciaire ; tandis que, comme nous l’avons vu dans Jean 14, c’était la meilleure consolation du grand Médecin pour les coeurs abattus de ses disciples tremblants. Et quand, des années plus tard, l’apôtre inspiré écrivit sa première lettre aux jeunes convertis de Thessalonique, éprouvés et persécutés, il ajoute à ce qu’il vient de leur dire sur la venue du Seigneur, cette phrase courte mais significative : ” C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles “.

Examinons maintenant soigneusement ces paroles de consolation : ” Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, À LA RENCONTRE DU SEIGNEUR, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur “. (1 THESSALONICIENS 4 :16,17).

Remarquez que c’était un homme vivant, le Seigneur lui-même, qui allait descendre du ciel. C’était le Seigneur lui-même qu’ils allaient rencontrer dans les airs. Ils avaient appris, à leur conversion, que le ” même Jésus “, qui les avait délivrés de la ” colère à venir ” par sa mort et sa résurrection, allait revenir, et ils ” s’étaient tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre (non pas l’accomplissement de certains événements prophétiques, mais) des cieux son Fils “. (1 THESSALONICIENS 1 :9,10). Et encore, en écrivant aux Philippiens (3 :20), Paul dit : ” Pour nous, nous sommes citoyens des cieux; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ.” ; c’est-à-dire ils attendaient une Personne, et c’était le Fils de Dieu qu’ils connaissaient, qu’ils aimaient et en qui ils avaient confiance.

Mais où ce Sauveur précieux n’est pas connu, où l’on ne se confie pas en son oeuvre accomplie, et où l’on ne se courbe pas devant son autorité, il n’est pas étonnant que la nouvelle de sa prochaine venue frappe les consciences de terreur et d’épouvante, comme à Jérusalem lors de sa première venue.

Mais, avec les croyants il ne devrait pas en être ainsi. Nous devrions assurément être exercés quant à la conformité de notre marche et de nos voies avec Celui qui vient ; et si nous avons à coeur la promesse de son prochain retour, nous le serons certainement. ” Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. ” (1 JEAN 3 :3) De plus, nous ne devrions jamais oublier que ” nous devrons tous être manifestés devant son tribunal ” ; que toutes nos actions seront mises à nu, et que ” tout homme recevra sa propre récompense selon ses oeuvres. ” Toutefois ceci, comme ” la grande revue ” dont nous avons parlé, arrivera après. Et de même que, dans une ” revue militaire “, tous les soldats mettent leurs plus beaux habits, nous apparaîtrons devant son tribunal, revêtus de corps glorieux semblables au sien – nous serons même ressuscités en gloire (1 CORINTHIENS 15 :43). Mais pour nous, il vient premièrement comme Époux pour emmener son épouse ; et, je le répète, le vrai croyant n’a rien à craindre à ce sujet.

Il y a quelques années, en me promenant en ville, je rencontrai un petit garçon de six ans à peu près, qui marchait dans la rue. Il chantait une petite chanson qui était, je pense, de sa propre composition. C’était une bien petite chanson, qui n’avait que trois mots : ” À dix heures ! À dix heures ! À dix heures ! ” Il la répétait si souvent et il avait l’air si absorbé, que ma curiosité fut éveillée et je lui demandai ce qu’elle signifiait. Après quelques paroles affectueuses, il m’ouvrit son coeur. Sa mère avait été absente de la maison pendant quelque temps, et son père avait reçu une lettre qui annonçait son arrivée pour le jour même, ” à dix heures. ” Il est inutile d’ajouter que la petite chanson n’eut pas besoin d’autre explication. La nouvelle du retour de sa mère avait rempli son coeur, l’avait rempli jusqu’à ce qu’il débordât. Sans doute elle lui avait beaucoup manqué, son absence l’avait attristé, et il désirait ardemment son retour. Mais elle venait ; elle arrivait ” à dix heures ” ; comment s’étonner de ce que cette nouvelle le réjouit tant.

Or, pourquoi en serait-il autrement du croyant, lorsqu’il entend parler du retour du Seigneur ? Quel est le secret de la paix et de la joie dans le coeur du croyant, lorsqu’il soupire après la venue du Seigneur ? C’est qu’il connaît la Personne qui va venir, qu’il se confie en lui, qu’il l’aime, quoique ne l’ayant pas vu. Il sait que par sa mort tous ses péchés sont, non seulement gratuitement pardonnés, mais éternellement oubliés.

Mais peut-être quelqu’un dira : ” Je ne pourrais pas être si tranquille, si je pensais qu’il va venir tout à coup, quoique je me confie de tout mon coeur en son précieux sang “.

Ah ! c’est que vous oubliez quel est Celui qui vient. C’est le même Jésus qui, autrefois, ” fatigué du voyage “, demandait à la femme de Samarie de lui donner à boire ; c’est le même qui rencontra la procession funèbre sortant de la ville de Naïn, et qui rendit à la veuve son fils unique ; le même qui permit à la femme pécheresse, dans la maison de Simon, d’exprimer son amour en lui embrassant les pieds et en les arrosant de ses larmes ; oui, c’est le même Jésus qui disait au brigand sur le Calvaire des paroles si merveilleuses de grâce et de miséricorde. C’est Lui, c’est Lui-même qui vient.

Mais examinons d’un peu plus près

Le but de sa venue.

Il est important de voir qu’après la mort et la résurrection du Messie, Dieu révéla à l’apôtre Paul ce que l’Écriture appelle : ” le mystère “. Ce mystère avait été ” tenu secret dès l’origine des temps ” (ROMAINS 16 :25) ; il avait été ” caché de toute éternité en Dieu ” (EPHÉSIENS 3 :9) ; c’est-à-dire que, au-dessus et au delà de tout ce qui a été révélé dans l’Ancien Testament, il y avait dans le coeur de Dieu le dessein caché d’avoir une Épouse pour son Fils bien-aimé, épouse qui devait être formée par la réunion en ” un seul corps ” (l’Église) des Juifs et des gentils sauvés et unis par le Saint-Esprit à Christ, la Tête glorifiée dans le ciel. Le Saint-Esprit à la Pentecôte commença à effectuer ce dessein de Dieu, en baptisant en ce ” seul corps ” les disciples à qui avait été faite la promesse de la descente du Saint-Esprit sur la terre, ainsi que la promesse, en Jean 14, de la seconde venue de Christ.

Mais pour bien faire comprendre le sujet qui nous occupe, il est également important de voir que le rejet de Christ par son peuple, les Juifs, et sa crucifixion, laissent, sans être accomplies, plusieurs des promesses les plus grandes de l’Ancien Testament, touchant la bénédiction d’Israël sur la terre ; par exemple, lisons ce qui est dit du règne du vrai Fils d’Ésaïe, dans le chapitre 11 d’ÉSAÏE, quand il aura ” rassemblé les bannis d’Israël, et recueilli les dispersés de Juda, des quatre coins de la terre ” (v. 12) : ” Le loup habitera avec l’agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau; le veau, le lion et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un enfant les conduira. La génisse paîtra avec l’ourse; leurs petits gîteront ensemble, et le lion mangera du fourrage comme le boeuf. L’enfant qu’on allaite s’ébattra près du trou de l’aspic, et l’enfant sevré étendra la main sur le trou de la vipère. On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. ” (vs. 6-9) ” Le désert et le pays aride s’égayeront ; la steppe tressaillira d’allégresse et fleurira comme un narcisse ; elle se couvrira de fleurs et tressaillira avec chants d’allégresse et de triomphe. ” (ESAÏE 35) ” Et des nations nombreuses iront, et diront: Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers! Car la loi sortira de Sion, et la parole de l’Éternel, de Jérusalem. Il jugera entre des peuples nombreux, et sera l’arbitre de nations puissantes, jusqu’aux pays lointains; ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre.” (MICHÉE 4 : 2-3).

Israël, rétabli dans sa propre terre, vivra en paix et en sécurité sous le règne de Christ, son Messie et son Roi.

En lisant soigneusement ces passages et d’autres semblables, vous verrez que les bénédictions promises ne sont pas le résultat de la conversion du monde par la prédication de l’évangile ; mais au contraire qu’elles seront précédées et introduites par les plus terribles jugements sur les méchants. Maintenant, rappelez-vous que chaque iota et chaque trait de lettre des Écritures doivent certainement s’accomplir. Nous voyons donc que Christ, en allant au ciel, a laissé deux séries de promesses non encore accomplies, celles qui se rapportent à l’Église et celles qui se rapportent à Israël, entièrement distinctes les unes des autres. Pour l’accomplissement des unes, il viendra comme autrefois Isaac vint à la rencontre de Rébecca (GENÈSE 24) ; non comme un juste juge ou roi guerrier, mais avec la tendresse d’un époux plein d’amour. Au contraire, pour accomplir les autres, il viendra comme David, le puissant conquérant, il montrera sa grande puissance et entrera dans son règne. En d’autres mots, il est L’ÉPOUX DE L’ÉGLISE ; il est LE ROI D’ISRAËL.

La Parole de Dieu mentionne donc deux phases distinctes de la seconde venue du Seigneur ; deux stations, pour ainsi dire, du même voyage.

Premièrement, il descendra dans l’air pour enlever ses saints au ciel ; puis, après une courte période, il reviendra pour régner et ses saints célestes partageront la gloire de son royaume et régneront avec lui.

Prenons un exemple pour éclaircir le sujet. Vous promenant un matin sur la route, vous remarquez une petite flaque d’eau. Vous l’évitez et vous continuez votre chemin sans y penser davantage. Quelques jours après, il vous arrive de repasser par le même endroit ; mais les gouttes d’eau que vous aviez remarquées ont disparu, même celles qui avaient pénétré dans la terre se sont évanouies ; que sont-elles devenues ? Le soleil brillant dans le ciel les a toutes attirées vers lui. Personne ne les a vu partir et cependant elles sont certainement loin.

Quelques semaines après vous revoyez encore les mêmes gouttes d’eau. Mais combien elles sont changées, depuis que vous les aviez vues la première foi dans la flaque boueuse et que vous vous en êtes détourné. Ce sont maintenant de blancs flocons de neige, dignes de toute admiration.

Lecteur ! il en sera bientôt ainsi. Le Seigneur lui-même descendra du ciel, et, ” en un clin d’oeil “, il ressuscitera de la poussière les corps de tous ses saints endormis, et il changera les corps de ceux qui vivront, puis il les enlèvera ensemble pour aller à sa rencontre dans l’air.

L’Écriture ne nous dit rien qui fasse supposer que les inconvertis les verront partir. Probablement ce ne sera que la découverte solennelle de l’absence de chacun d’eux qui proclamera d’abord ce qui a eu lieu. ” Hénoc ne fut pas trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé. ” L’Église ayant été ainsi plus ou moins secrètement enlevée dans la gloire, elle apparaîtra aux yeux de tous ” AVEC CHRIST EN GLOIRE “, lorsque, ainsi qu’il est écrit : ” tout oeil le verra “ (APOCALYPSE 1 :7)

Mais notre Seigneur lui-même, dans le chapitre 25 de Matthieu, trace devant nous ces deux phases de sa venue. Dans la parabole des dix vierges, il présente l’une ; dans celle des brebis et des boucs, il montre l’autre.

Dans l’une, on voit les vierges sages qui entrent avec l’Époux aux noces ; dans l’autre, on voit le Roi venant pour juger. Je vous prie de bien remarquer le contraste frappant. Dans la première parabole, ceux qui sont sauvés sont enlevés au ciel, et les méchants sont laissés sur la terre pour le jugement à venir. Dans la seconde parabole, ce sont les méchants qui sont emportés par le jugement, tandis que les ” justes ” sont laissés sur la terre pour avoir part aux bénédictions du royaume du Messie.

Dans l’un des cas, les saints entrent et la ” porte est fermée ” ; dans l’autre, ” le ciel est ouvert ” et les saints sortent.

Dans les chapitre 4, 5 et 19 de l’Apocalypse, nous voyons ce qui a lieu dans le ciel après que l’Église a été enlevée et y est entrée. Nous voyons les croyants de tous les âges, représentés par les anciens, assis autour du trône, vêtus de robes blanches, avec des couronnes d’or sur leurs têtes. Un peu plus loin, ils adorent, tombant sur leurs faces devant Celui qui est assis sur le trône, jetant leurs couronnes à ses pieds en disant : ” Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu. ” Puis, au chapitre 19 :7, nous lisons : ” Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. ” Puis vient le banquet des noces. Ainsi vous voyez que si MATTHIEU 25:11 nous fait entendre le cri plaintif des ” vierges folles ” qui sont dehors, APOCALYPSE 19 nous dit la joie triomphante des rachetés qui sont à l’intérieur.

Lecteur, en compagnie de qui serez-vous trouvé ?

Ensuite, dans le même chapitre de l’Apocalypse, nous voyons le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs accompagné de ses armées sortant du ciel ouvert pour juger et combattre.

Jetons encore un coup d’oeil sur MATTHIEU 25. Une pensée généralement répandue et totalement erronée touchant la dernière parabole de ce chapitre, est qu’elle représente le jugement final de tous, et on se demande souvent : ” Ne devrons-nous pas tous être là devant Christ pour être jugés et nous voir mis parmi les brebis à sa droite ou les boucs à sa gauche ? ” Je réponds hardiment : non. Ce qui est présenté ici, c’est le jugement des nations gentilles qui se trouveront sur la terre quand le vrai Roi viendra pour régner. Le mot grec, traduit ici par ” nations ” ou gentils, indique une existence actuelle sur la terre. Or, Israël est ” un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations “. (NOMBRES 23 :9).

Encore moins peut-on compter parmi elles les saints qui composent l’Église.

On peut donc demander : si ni Israël, ni l’Église, ne font partie des nations qui sont ici jugées, où se trouvent-ils pendant cette scène solennelle ?

Que l’Écriture réponde :

  1. Quant aux croyants de la période actuelle, celle de l’Église :

Quand Celui qui a été établi héritier de toutes choses se mettra en possession de l’héritage, les saints, rassemblés avec Lui dans le ciel, l’accompagneront pour régner avec Lui : ” Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire.” (Col. 3 :4).

  1. Quant à Israël :

Ceux que le Seigneur nomme ici ses frères (MATTHIEU 25 :40), ce sont les fidèles d’entre le peuple d’Israël qui, durant la Grande Tribulation, auront à souffrir pour le témoignage de Jésus (APOCALYPSE 12 :17). Après l’enlèvement de l’Église, en commençant par les 144 000 témoins d’entre les douze tribus d’Israël que nous trouvons en Apocalypse 7, beaucoup de Juifs croiront en Jésus et rendront témoignage du Royaume à venir. Ces ” frères du Seigneur ” seront accueillis favorablement par de certaines nations, rejetés ou même persécutés par d’autres. Les ” brebis ” mentionnées dans cette parabole, représentent ceux d’entre les nations qui auront favorisé les fidèles d’entre les enfants dispersés de Jacob, et les ” boucs ” ceux qui ne l’ont pas fait. Les premiers qui, comme Ruth la Moabite, auront montré de la bonté à Israël dans son veuvage, seront récompensés en ayant part aux bénédictions du règne millénial de Christ sur la terre, tandis que les autres seront retranchés par le jugement.

Il n’y a rien dans cette parabole touchant la résurrection des morts, ni touchant la fin du monde;  ni non plus dans le 19e chapitre de l’Apocalypse, qui présente une scène analogue. La résurrection des sauvés aura lieu auparavant, comme nous le voyons en 1 THESSALONICIENS 4 :16 et en 1 CORINTHIENS 15 :52.

La résurrection des méchants n’arrivera qu’après les mille ans du règne du Messie. Dans le chap. 20 de l’APOCALYPSE, v. 4-6, après qu’il a été question des diverses classes de rachetés qui ” vivront et règneront avec le Christ les mille ans “, nous lisons : ” Les autres morts ne revinrent pas à la vie jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. C’est la première résurrection. Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils règneront avec lui pendant les mille ans. “

N’est-il donc pas clair qu’il y aura deux résurrections ? La première renfermant tous ceux qui règneront avec Lui mille ans, et qui doit nécessairement avoir lieu avant les mille ans ; et la seconde comprenant : ” le reste des morts “, qui ne seront pas ressuscités ” jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis “, alors que le ciel et la terre s’enfuiront, et que ” les morts, les grands et les petits “, se tiendront devant le Grand Trône Blanc, et seront jetés pour toujours dans l’étang de feu.

Jean ajoute ensuite : ” Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre “, desquels Pierre dit : ” dans lesquels la justice habite “. Béni soit Dieu pour avoir révélé à nos esprits ces merveilleuses réalités, et pour nous en avoir donné l’intelligence par son Esprit. ” O profondeur des richesses, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! ” (ROMAINS 11 :33).

 Considérons maintenant brièvement la dernière partie de notre sujet, c’est-à-dire :

 La préparation pour sa venue.

 L’Écriture présente de deux manières le fait d’être prêt.

  1. ” Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin de noces, et la porte fut fermée. ” (MATTHIEU 25 :10).
  2. Paul dit : ” Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.” (2 TIMOTHÉE 4 :6-8)

Dans le premier sens, ” tous ceux qui sont de Christ ” sont prêts. Ils ont cru en lui, ils ont été lavés de leurs péchés par lui ; ils sont agréables à Dieu en lui (ÉPHÉSIENS 1 :6) ; l’Esprit de Christ habite en eux (ROMAINS 8 :9), et tout cela sans un seul mérite de leur part. ” Ils rendent grâces avec joie au Père qui les a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. ” (COLOSSIENS 1 :12)

Mais, dans le second sens, Paul était prêt, non seulement parce qu’il était sauvé, – il le savait depuis des années, mais parce que son service et son témoignage avaient été tels, qu’il avait conscience de recevoir, dans ce jour-là, l’approbation de son Maître.

Je veux essayer d’éclaircir cela par un exemple. Supposons que vous envoyiez votre fils dans une ville éloignée pour une affaire de quelque importance. À son départ, vous lui donnez un billet d’aller et retour pour tout le voyage. Vous lui donnez aussi toutes les instructions nécessaires, quant à l’endroit où il doit aller et ce qu’il doit y faire, l’exhortant finalement à s’appliquer avec diligence à répondre à vos désirs, surtout parce que le temps dont il dispose est court.

Quand il est arrivé dans la ville, pendant quelque temps il paraît s’occuper sérieusement et avec énergie de sa mission ; mais, après avoir accompli une très petite partie de ses affaires, il se mêle à la société d’anciens camarades, oublie votre recommandation d’être diligent, flâne avec eux, lorsque soudain, saisi d’effroi, il entend sonner l’heure qui lui montre, hélas ! qu’il n’a pas une minute à perdre s’il veut atteindre le dernier train. Il se précipite vers la gare, et arrive juste à temps pour prendre sa place. La porte est fermée, le signal donné, et l’instant après il voyage sain et sauf du côté de la maison.

Mais était-il prêt pour le retour ?

La réponse est double : oui et non.

Quant à tout ce que pouvait demander la Compagnie des chemins de fer : ” oui “, car il avait son billet ; mais il n’y était pour rien, vous l’aviez acheté pour lui, pas un seul employé de la ligne n’aurait pu lui contester son titre à voyager.

Mais, quant à ses affaires et à vos désirs, qu’avait-il fait ? Ah ! pour cela il a perdu tout droit à votre approbation ; vous ne pouvez lui dire : ” Cela va bien, tu m’as servi fidèlement “, et cependant ce même soir il a place, comme fils, avec la famille à votre propre table. Or chaque croyant a, dans un Sauveur autrefois crucifié et maintenant glorifié à la droite de Dieu, ce qui correspond au ” billet “, c’est-à-dire une preuve irrécusable que le trajet tout entier a été payé. Mais, tandis que ” quiconque croit est justifié ” (ACTES 13 :39), et que ” ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés ” (ROMAINS 8 :30), néanmoins tous les croyants ne recevront pas dans ce jour-là la même récompense ; ” mais chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail ” (1 CORINTHIENS 3 :8).

Le Seigneur tiendra compte et de la quantité et de la qualité de notre oeuvre : ” Il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l’argent, afin de connaître comment chacun l’avait fait valoir. ” (LUC 19 :15).

Que Dieu donne, cher lecteur chrétien, que votre heureuse part et la mienne soit, non seulement d’avoir un droit d’entrer avec lui aux noces et de nous asseoir là avec lui, mais d’être trouvé veillant, attendant et travaillant pour lui ici-bas, consultant ses désirs et ayant à coeur ses intérêts, jusqu’à ce qu’il vienne.

Nous sommes dans un jour difficile, les ” temps fâcheux ” sont arrivés ; ” les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes ” (2 TIMOTHÉE 3 :13). Combien cela est opposé à l’erreur générale que le monde entier sera converti avant qu’il vienne ! Nous sommes dans un temps où il y a une bruyante profession extérieure et peu de vie pratique ; temps où l’esprit d’iniquité abonde dans le monde, et où le relâchement quant aux principes et un manque de fidélité envers Christ abondent dans l’Église. Mais, en dépit de tout, nous aurons jusqu’à la fin ” Dieu et la parole de sa grâce “. Sa Parole pour diriger nos pas, et sa grâce pour nous soutenir dans le droit sentier quand nous l’avons trouvé. Ne nous laissons pas décevoir par les apparences en ce jour où l’on se vante de grandes choses, et ne soyons pas découragés si nous ne trouvons pas dans le sentier de l’obéissance ce qui aux yeux des hommes ressemble au succès. ” Obéissance vaut mieux que sacrifice “. Puisse l’exhortation de notre précieux Maître se faire entendre à nos coeurs : ” Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. Et soyez comme des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces; afin que quand il viendra et qu’il heurtera à la porte, ils lui ouvrent aussitôt. Heureux ces serviteurs que le maître trouvera veillant quand il arrivera! Je vous dis en vérité, qu’il se ceindra, qu’il les fera mettre à table, et qu’il viendra les servir.” (LUC 12 :35).

Lecteur inconverti, un mot pour vous. Laissez-moi vous rappeler la soudaineté de sa venue, et le fait assuré que vous serez laissé en arrière, s’il vous trouve sans ” huile dans vos vases “. Jetez pour un moment vos regards vers l’avenir. Pensez avec quelle rapidité les ailes du temps vous emportent vers l’éternité ; et quelle éternité !

Être laissé sur la terre pour voir que ceux qui sont sauvés (peut-être d’entre vos amis et vos parents) ont été ravis au ciel sans vous, que vous avez fermé l’oreille au dernier avertissement de l’Esprit de Dieu, que vous avez entendu avec un coeur incrédule le dernier appel de l’évangile, et que vous avez refusé la dernière offre de la grâce ; combien cela est triste et solennel ! Mais il sera non moins triste que votre corps soit laissé dans la tombe froide et sombre pendant que les années des bénédictions milléniales s’écouleront, que ” toute la terre sera remplie de la gloire de l’Éternel “, et que le prince de la paix étendra sa domination ” d’une mer à l’autre, depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre “. (ZACHARIE 9 :10). Oui, perdre tout cela sera une terrible perte ; mais, après cela, faites-y bien attention, il y aura l’éternité. Vous serez ressuscité avec les morts par la voix du Fils de Dieu (JEAN 5 :28-29), et vous paraîtrez en jugement devant le Grand Trône Blanc. Toute parole vaine, tout ce que vous aurez fait chaque jour, sera mis en lumière, et, aussi vrai que Dieu ne peut mentir, votre sort sera l’éternité dans l’étang de feu ! Ne traitez pas cela à la légère. La porte est encore ouverte, et Jésus vous invite. Les siens sont encore ici-bas, mais je vous avertis solennellement du danger qui vous menace et je vous supplie de fuir vers le refuge pendant qu’il en est encore temps. Il peut venir même avant que vous ayez achevé de lire ces lignes. Faites-y donc attention. Venez aux pieds de Jésus, et confessez-lui votre état de péché et de ruine. Il vous accueillera, vous bénira, et vous sauvera maintenant. ” Cette parole est certaine et digne de toute confiance; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. ” (1 TIMOTHÉE 1 :15). Si vous attendez, et que le Maître se lève et ferme la porte, votre sort est fixé pour toujours. Béni soit Dieu, ” il y a encore de la place. “

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