GARDASIL


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L’Affaire Colombienne

Par Norma Erickson – Le 12 janvier 2015

« La ville de Carmen de Bolivar en Colombie semble être devenue le « Ground Zéro » dans le débat international sur l’utilité, l’efficacité et la sécurité des vaccins contre le virus du papillome humain.  Après avoir reçu leur seconde dose de Gardasil dans les écoles locales, au début de mars 2014, des centaines de jeunes-filles ont dû être admises à l’hôpital étant donné qu’elles présentaient de mystérieux états de santé.

Selon des sources locales, les médecins qui examinaient les jeunes-filles et rapportaient les symptômes comme étant des effets indésirables possibles de la vaccination contre le HPV voyaient souvent les représentants des firmes se pointer le lendemain dans leur bureau pour tenter de les convaincre du contraire.

Initialement, le Ministère de la Santé (Minsalud) a mis en avant plusieurs théories pour expliquer les symptômes que présentaient plus de 700 filles.  On parlait d’hystérie de masse, d’utilisation de drogues illicites et même d’un usage excessif du Ouija.  Ils sont même allés jusqu’à engager les services d’une candidate au Prix Nobel, le Dr Nubia Münoz Calero, pour aider à soulager la tension.  Son message voulait dire essentiellement que ce serait une erreur d’arrêter les programmes actuels de vaccination contre le HPV en milieu scolaire colombien.

Apparemment, les parents des jeunes-filles touchées, de nombreux médecins qui avaient personnellement examiné les filles, ainsi que l’Inspecteur Général, Alejandro Ordonez, n’ont pas nécessairement marqué leur accord avec cette façon de voir les choses.

L’Inspecteur Général Alejandro Ordonez donne son avis sur la controverse.

Selon un rapport du 5 décembre 2014, diffusé sur Radio Caracol, l’inspecteur général Alejandro Ordonez a publié une circulaire adressée au Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, à l’Institut National de Santé, ainsi qu’à plusieurs autres organisations pour demander que la priorité soit accordée au droit à la santé de ceux et celles qui avaient connu des problèmes avec le Gardasil.  Il a également demandé une surveillance accrue, un traitement complet et en temps opportun pour ces jeunes-filles qui auraient apparemment été touchées par le vaccin contre le HPV.

En outre, il a demandé à l’Institut National de Santé et autres parties responsables, de divulguer les études techniques et scientifiques ayant trait à l’innocuité des vaccins HPV, comme à leur approbation pour une utilisation en Colombie, ainsi que tous les détails concernant les lignes directrices pour la gestion des doses de Gardasil depuis la fabrication jusqu’à l’administration des vaccins.

Il a également demandé que l’on élabore des plans pour mettre en œuvre et renforcer le rapport d’effets indésirables présumés, ainsi que des plans pour analyser et améliorer les règles garantissant la rigueur dans le processus d’approbation des vaccins. Il a également demandé que des stratégies de communications soient mises au point pour permettre le développement et l’application de certaines politiques de santé en Colombie de manière à garantir le droit à la santé, la lutte contre les maladies évitables, ainsi que le bien-être de toute la population.

Le système judiciaire protège les personnes qui ont connu de nouveaux troubles après le Gardasil.

Le 15 décembre 2014, la procureur, Monica Leon Del Rio, qui représentait plusieurs filles colombiennes qui avaient connu des problèmes de santé après avoir reçu le Gardasil, a indiqué que l’honorable magistrat, le Dr Hirina Meza, avait publié un décret provisoire en faveur de dix jeunes-filles de Carmen de Bolivar.

Ce décret ordonnait aux mutuelles EPP-S, au Secrétaire à la Santé de Carmen de Bolivar, au Secrétaire à la Santé du Département de Bolivar, ainsi qu’au Ministère de la Santé d’organiser immédiatement les actions nécessaires et coordonnées pour pouvoir distribuer aux demandeurs et aux personnes handicapées les traitements complets et adéquats, les médicaments, les procédures et les services, y compris tous les traitements nécessaires, que ceux-ci soient ou non couverts par les assurances-santé des patients ou par le Plan de Santé Publique (POS).

L’honorable magistrat a également ordonné au Dr Juan Manuel Anaya, immunologue et directeur du Centre pour l’Étude des Maladies Auto-Immunes, d’examiner les demandeurs et de faire un rapport sur les aspects suivants de leur cas :

  • Toute relation entre l’incapacité actuelle des demandeurs et l’administration du vaccin contre le papillomavirus, en montrant si oui ou non la preuve d’un lien de causalité existe ;
  • Tous les médicaments qui présentent des conséquences similaires qui pourraient avoir été administrés aux demandeurs ;
  • Les autres causes possibles des handicaps actuellement présentés par les plaignants ;
  • Obligation d’informer la Cour de tout ce qui pourrait avoir rapport aux cas précités et/ou ayant rapport avec la nécessité de protection demandée par la  Cour.

Cette décision en faveur des 10 jeunes-filles colombiennes souffrant de problèmes mystérieux de santé après l’administration du Gardasil, tombe quelques semaines après qu’une décision historique semblable avoir été promulguée en faveur d’une survivante du Gardasil et sa petite fille à peine née.   Cette personne avait aussi été représentée par la procurueur Monica Leon Del Rio le 14 novembre 2014.

L’Institut National de Santé ajoute l’insulte aux dommages de santé.

Selon un rapport paru le 6 janvier 2015 sur Eldorado.co, les parents des filles dont la santé avait été endommagée à Carmen de Bolivar ont été outrés lorsque l’Institut National Colombien de la Santé (INS) a laissé « fuiter » le rapport final de leurs « recherches scientifiques » sur l’épidémie des nouvelles conditions médicales survenues après la seconde dose du Gardasil.  Selon ce document « fuité », aucun des symptômes ressentis par les jeunes-filles ne serait lié à l’administration du Gardasil.  Ce rapport spécifie que, comme les enfants ne souffraient pas de « troubles organiques », neurologiques ou autres conditions que l’on aurait pu diagnostiquer, ils ne souffraient donc d’aucune maladie physique.

L’Institut a déclaré que toutes les doses de vaccin qui ont été utilisées à Carmen de Bolivar provenaient du même fabricant, du même lot, que les exigences de la chaîne du froid avaient été respectées au cours des transports afin que rien ne puisse influencer la composition du vaccin.  Après plusieurs longues explications, le rapport en arrive à la conclusion que les cas devaient être dus à des « épisodes de cause psychogène », dus à la peur d’un mineur de devenir malade, ceci aggravé par l’importance que les médias avaient portée à ces événements qui manquaient de cause objectivable.

Selon la procureur Monica Leon Del rio, cette « conclusion » ne tient pas compte des preuves présentées lors de la réunion du 11 décembre présidée par le Ministre de la Santé Alejandro Gaviria au cours de laquelle l’immunologue, le Dr Anaya a présenté les preuves d’un lien de causalité entre les symptômes des trois filles et l’administration du Gardasil.  Elle se demande pourquoi le Ministre de la Santé Gaviria n’a pas ordonné aux Instituts Nationaux de la Santé d’effectuer des tests similaires à ceux qui avaient été effectués par le Dr Anaya quand la possibilité fut établie que des troubles démyélinisants pouvaient être liés à l’administration du Gardasil.

Pourquoi le Ministre Gaviria a-t-il permis à l’INS de simplement examiner les documents, chercher d’autres causes, tout en ignorant que le Gardasil pouvait être un lien possible et pour finalement émettre la conclusion d’une « hystérie psychogénique de masse » ?

Les parents des survivants du HPV sont révoltés et outrés.

Plus de 700 jeunes filles ont souffert de problèmes de santé à Carmen de Bolivar après avoir reçu le Gardasil.  Leurs parents sont indignés et révoltés par le rapport publié par le NIN.  Le Professeur Hector Miranda, chef de l’une des associations de parents créées pour défendre le droit fondamental de leurs enfants à la vie et à la santé, a déclaré : « Tout cela n’a rien à voir avec la planche à ouija, la sorcellerie, le pot de pouding ou l’eau polluée, tout a à voir avec le vaccin, la chose a été prouvée avec d’autres filles de toutes les parties du monde qui ont aussi souffert de la même pathologie ».

Monica Leon Del Rio n’est pas étrangère à la controverse qui entoure ce vaccin contre le HPV.  Elle est la maman d’une jeune femme qui a fait des paralysies et connu divers dysfonctionnements après qu’on lui ait administré le vaccin HPV en janvier 2013.  Elle représente aujourd’hui au moins 50 autres filles de Carmen de Bolivar qui présentent de nouvelles conditions médicales après avoir reçu les vaccins contre le HPV.  Sa mission est d’assurer que les survivants des vaccinations contre le HPV reçoivent un diagnostic médical correct et des traitements appropriés.

Selon un rapport publié dans Colombia Reports, l’inspecteur général Alejandro Ordonez est devenu une figure célèbre en Colombie.  Il a gravi les échelons de la politique colombienne jusqu’à obtenir une position de grande importance, essentiellement guidé par un idéal moral inébranlable.  Pour certains, il est devenu le croisé honnête, et pour beaucoup d’autres, un dangereux fanatique.  Peut-être que ces deux personnalités, l’inspecteur général Alejandro Ordonez et la procureur Monica Leon Del Rio, sont précisément celles que les parents de Carmen de Bolivar attendent pour pouvoir obtenir justice pour leurs enfants.

Source : http://fr.sott.net/article/24525-Gardasil-l-affaire-colombienne  

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