INTERNET POURRAIT S’EFFONDRER


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ET VOICI COMMENT …

– Par Kevin Danielsen – Le 1 octobre 2015

L’impensable pourrait arriver.  Imaginons que pendant une nuit sombre et orageuse, Facebook tombait en panne … pendant une heure.  Vous pourriez penser que cela ne serait pas une bien grosse affaire, puisque c’est simplement un réseau social qui permet aux photos de chats et de selfies de circuler.

Mais, quand une telle crise est arrivé fin septembre, la troisième fois cette année, l’incapacité temporaire de ce géant des médias sociaux a effectivement envoyé une onde de choc dans l’ensemble du domaine numérique.

Facebook est seulement un réseau et il a été indisponible pendant seulement une heure.  Mais, pouvez-vous imaginer combien d’autres utilisent couramment des applications et des sites web pour accéder à Facebook afin de se connecter et même de construire des comptes d’utilisateurs.  La réponse est qu’un énorme 17 millions de sites utilisent Facebook pour communiquer avec leurs utilisateurs, ou en d’autres termes, un nombre qui est assez grand pour infliger des dommages économiques s’il est fermé assez longtemps.

Ainsi, ce problème quelque peu risible est devenu beaucoup plus sérieux. Heureusement, c’était seulement un site de média social. Mais, que faudrait-il faire pour que tous les dominos du web s’effondrent et se bloquent en même temps ?

Définir la signification de « effondrement »

Avant de commencer l’analyse de cette cybermenace d’envergure mondiale, nous allons tout d’abord parler de ce que je veux dire par le mot « effondrement ». Quand je dis qu’internet pourrait s’effondrer, je parle d’un black-out total et complet, dans une région assez grande du réseau qui pourrait provoquer une déstabilisation massive dans les communications et le commerce.  Il y a deux niveaux de sévérité dans ce type de scénario.

• Le premier niveau concerne une situation dans laquelle un hémisphère entier n’est plus capable de se connecter de serveur à serveur.  Cet échec éliminerait tous les services fondamentaux et primaires, les autoroutes de données continentales d’internet.

• Dans le second (et même pire) scénario, chaque personne dans le monde tentant d’accéder à n’importe quel site ne recevrait rien de plus qu’un message d’erreur.

De tels scénarios impensables pourraient-ils se produire ?

Malheureusement, oui.  Ils sont possibles et même imminents, si des mesures ne sont pas prises pour les empêcher.  Ce qui suit n’est que quelques catalyseurs hautement probables, qui pourraient déclencher ce désastre numérique massivement perturbateur.

Armes à impulsions électromagnétiques

Comment arrêter un train d’un million de tonnes en mouvement ?

Facile.  Supprimer les rails.  Bien sûr, le désastre qui en résulterait ne serait pas joli, mais, le train en question ne serait donc plus en mouvement.

En substance, c’est ce qu’une arme à impulsions électromagnétiques (EMP) pourrait faire à internet.  Toutefois, il faudrait qu’une arme à impulsions électromagnétiques ait un très large rayon d’effets, dans les milliers de milles, puisque le web est un peu comme un organisme à auto-guérison et adaptatif.  Les vitesses de connexion à l’échelle nationale pourraient devenir sensiblement plus lentes si une telle arme basée sur la terre devait exploser.  Mais, qu’un réseau régional tombe en panne, ne signifie pas que ces données ne peuvent pas parcourir les autres modules dans le plus grand réseau continental.

Mais, si un ennemi étranger décidait de faire exploser une arme nucléaire à une altitude très élevée au-dessus du Kansas, alors, l’onde de choc électromagnétique qui en résulterait détruirait tout ce qui serait connecté à distance au réseau électrique sur son passage.  Les utilitaires touchés comprendraient tous les serveurs dans le rayon de l’arme à impulsions électromagnétiques et, donc, toutes les infrastructures d’internet aux États-Unis.  D’innombrables grands modules seraient concentrés dans ce rayon (y compris 10 pour cent des connexions de données internationales par l’intermédiaire de satellites en orbite, qui ne deviendraient alors essentiellement que des débris indésirables dans l’espace).

Ce scénario particulier de niveau un ne pourrait pas nécessairement interrompre la totalité d’internet, mais, il aurait certainement un effet débilitant sur les vitesses de connexions mondiales et les accès à tout site sur le web qui étaient autrefois hébergés sur un serveur aux États-Unis.

C’est la température … depuis l’espace

Une vague d’énergie de type pulsion électromagnétique pourrait aussi être libérée sur le monde à partir de l’espace.  Si la terre entière devait être sous une frappe directe d’une éruption solaire de classe X, comme celle qui s’est produite au cours de l’événement Carrington, alors, cela aussi pourrait effectivement provoquer l’effondrement d’internet avec le potentiel d’une annihilation globale. La NASA explique :

« La météorologie spatiale peut produire des champs électromagnétiques à partir de tempêtes solaires qui induisent des courants extrêmes dans les fils, en perturbant les lignes électriques, en provoquant des coupures de courant généralisées et en affectant des câbles de communications qui supportent l’internet. »

Une des raisons pour lesquelles cet événement pourrait infliger un black-out à plus grande échelle d’envergure mondiale, par rapport à celui d’une détonation nucléaire en haute altitude, est parce que la terre elle-même n’est pas fixe.  En raison de la rotation de notre planète, cette vague d’énergie pourrait déferler sur la totalité de la surface de la terre comme un rideau.

Ainsi,  dans l’éventualité qu’un tel rideau énergétique puisse balayer de Beijing jusqu’à Manhattan, alors, tous les modules entre les deux deviendraient des débris.

Cyber-attaque

En 2013, on croit que plusieurs grandes compagnies sur le web basées aux États-Unis ont été attaquées par une armée syrienne de hackers organisés, favorables au régime de Bashar al Assad.  Les sites web de ces sociétés, comme The New York Times, NASDAQ, Twitter et Google, semblent être leur cible.  Selon Glenn McDonald, de Discovery News, ces entreprises « ont été touchées par des perturbations et des pannes prolongées qui ont envoyé des ondulations inquiétantes à travers le cyberespace.  Les perturbations ont été blâmées sur des problèmes techniques et, éventuellement, des pirates, avec certains rapports suggérant une attaque coordonnée par une organisation cyberterrorisme en faveur de la Syrie. »

Il y a deux ramifications particulièrement dangereuses qui donnent à réfléchir au sujet de cette cyberattaque de 2013 que nous avons besoin d’examiner, si c’était vraiment le travail de l’équipe de frappes numériques de Bashar al-Assad.

1. Ce groupe de pirates pro-syriens était financé par un régime battu et fauché du Moyen-Orient et possédait probablement des ressources limitées en comparaison avec un gouvernement ayant la capacité de mener une guerre conventionnelle, comme la Corée du Nord.

2. Il a fallu plusieurs mois d’analystes de pénétrations pour déterminer l’origine de ces attaques, ce qui signifie que si une cyber attaque était mieux coordonnée et financée, alors, la déstabilisation totale d’internet pourrait survenir sans avertissement ou sans reconnaissance d’une menace.

Le point est que si les gens de Bashar al-Assad peuvent s’emparer de Google, alors, les gens de Poutine pourraient théoriquement s’emparer de la totalité d’internet, ils pourraient tout fermer et, alors, se promener en sifflant nonchalamment sur les trottoirs.

Commutateur de fermeture

Il y a une autre raison majeure pour laquelle nous pouvons dire (avec un degré de certitude inconfortablement élevé) que les accès très répandus à internet peuvent, effectivement, être coupés par un gouvernement.  C’est en raison du fait que les gouvernements ont discuté ouvertement de leur propre capacité à faire exactement cela.  En juin 2010, une proposition de projet de loi a presque donné ces pouvoirs au Bureau Ovale pour qu’il puisse se servir de ce « commutateur de fermeture » en cas de crise nationale, selon CNN.  Le projet de loi, connu sous l’appellation, « Loi de Protection du Cyberespace comme une Propriété Nationale » (PCNAA), cherchait à donner au Président « l’autorité d’urgence pour fermer les réseaux gouvernementaux ou du secteur privé dans le cas d’une cyberattaque capable de causer des dégâts ou des pertes en vies humaines ».

Si un gouvernement prétend pouvoir exécuter une opération qui est assez grande pour fermer l’accès de sa population à internet, alors, ce type d’invasion numérique est théoriquement possible pour un militaire étranger à exécuter sur les États-Unis.  Lorsque les pirates envahissants peuvent dominer les cyberdéfenses de l’ennemi, alors, ils peuvent lancer un commutateur de fermeture eux-mêmes, faisant ainsi beaucoup plus de dégâts que n’importe quelle armée conventionnelle ne pourra jamais le faire.

Si le câble était coupé

Selon l’article de CNN ci-dessus, certains analystes ont également signalé une instance de panne d’internet à un navire évidemment inoffensif qui laissait simplement chasser son ancre sur le plancher océanique.  On pensait que le navire avait rompu un important câble profond de données en le faisant.  Cette histoire a été cependant démentie.  À ce jour, personne ne semble savoir qui ou quoi a coupé ce câble.  Cela nous présente également une autre vulnérabilité énorme.

Dans ce cas, même une flotte navale modérément décente n’aurait pas vraiment besoin de lancer des attaques contre nos porte-avions pour faire la guerre contre les États-Unis.  En réalité, si leur commandant veut simplement perturber l’économie mondiale, alors, la flotte n’aurait simplement qu’à faire glisser leurs ancres sur le fond de l’océan, peut-être ?

Le vacuum de l’information de la tyrannie

Étant donné que ces vulnérabilités existent, un gouvernement pourrait facilement prendre la hache dans ses propres autoroutes de données.  D’ici là, toute tentative de prise en main par une entité tyrannique subversive  pourrait se présentent sur Twitter avant que le premier dissident politique puisse éclater de rire, quand les masques noires se présenteront à la porte.

C’est pourquoi la tyrannie ne peut survivre que dans un vide d’informations.

Source : Off The Grid News.com

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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