L’Ukraine et les rebelles s’accusent mutuellement d’avoir attaqué le convoi des réfugiés.
Par Zero Hedge – Le 18 août 2014
Le monde a complètement oublié le dernier tour de désinformation propagées par le gouvernement ukrainien, celui qui a fait plonger les « marchés », à savoir qu’un convoi militaire russe a été attaqué et presque complètement « éliminé » sur le territoire de l’Ukraine, dans la nuit du jeudi au vendredi, une déclaration qui n’a été « confirmée » personne d’autre que le président de l’Ukraine, lui qui n’a pourtant publié aucune preuve d’une destruction de convoi. Donc, c’est parti pour une autre série de la guerre de désinformation, telle que celle obtenue ce matin, lorsque l’Ukraine a accusé les rebelles pro-russes d’avoir frappé avec des tirs de roquettes, lundi, un convoi de réfugiés dans des autobus, près de la ville orientale de Luhansk, tuant ainsi les gens piégés à l’intérieur des véhicules en feu.
Désireux de faire oublier le fiasco de désinformation de vendredi, les porte-paroles militaires ukrainiens ont déclaré que le convoi d’autobus avait été dans une zone de combats acharnés entre les forces gouvernementales et les séparatistes. Comme l’a rapporté Reuters, le convoi a essuyé des tirs de lanceurs Grad et de mortiers des rebelles, faisant un nombre indéterminé de victimes.
« Une puissante attaque de l’artillerie a frappé un convoi de réfugiés près de la zone de Khryashchuvatye et de Novosvitlivka. La puissance de la frappe contre ce convoi était si forte que les gens ont été brûlés vifs dans les véhicules et ils n’étaient pas en mesure de sortir des autobus, » a déclaré Anatoly Proshin, porte-parole militaire d’un canal ukrainien d’information.
Décrivant l’attaque comme un « crime sanglant », un autre porte-parole militaire, Andriy Lysenko, a déclaré : « Beaucoup de gens, dont des femmes et des enfants, ont été tués. Le nombre de morts est en cours d’évaluation. »
Et, conformément avec le flux incessant de mensonges émanant de l’est de l’Ukraine, là où les civils ne sont que des dommages collatéraux victimes d’une guerre épique de l’information, et seulement pour berner tout le monde, les séparatistes ont rapidement accusé l’Ukraine de l’attaque, lorsqu’un chef rebelle a nié que ses forces avaient la capacité militaire de mener une telle attaque et a accusé les forces de Kiev d’attaquer régulièrement la zone en utilisant également des missiles Grad de fabrication russe.
« Les Ukrainiens eux-mêmes ont bombardé la route constamment avec des avions et les missiles Grad. Il semble qu’ils ont maintenant tué plus de civils, comme ils le font depuis des mois maintenant. Nous n’avons pas la possibilité d’envoyer des missiles Grad dans ce territoire », a déclaré Andrei Purgin, vice-Premier Ministre de la République du Peuple autoproclamée de Donetsk.
Un autre porte-parole des rebelles a nié que toute convoi civil ait été frappé, en mettant au défi les autorités de Kiev de présenter des preuves.
Hélas, quelque chose nous dit que dans cette guerre de propagande, les « preuves » sont la dernière chose que quelqu’un puisse produire, compte tenu des événements de vendredi, et en considérant qu’un mois après la catastrophe du vol MH-17, l’Ukraine n’a pas encore publié les enregistrements de contrôle du trafic aérien, que même la CIA aurait pu fabriquer maintenant.
Et maintenant, retour sur la flambée des marchés d’aujourd’hui qui est le catalyseur des derniers traders du carbone pour l’éclatement de la paix partout dans le monde, une fois de plus.
Traduit par PLEINSFEUX.ORG