LA GUERRE D’OBAMA CONTRE L’AMÉRIQUE


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Par Caroline Glick – Le 29 décembre 2016

En 1989, à la suite de son mandat d’ambassadrice du président Ronald Reagan à l’Organisation des Nations Unies, Jeane Kirkpatrick a décrit comment les Palestiniens avaient utilisé l’ONU pour détruire Israël.

Après l’attaque du président sortant des États-Unis, Barack Obama, contre Israël, au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, vendredi dernier, Claudia Rossett, ancienne observatrice de l’ONU, a écrit un article important à PJMedia dans lequel elle a rappelé les propos de Jeane Kirkpatrick.

Dans « Comment l’Organisation de Libération de la Palestine a été légitimée », publié dans Commentaire, Jeane Kirkpatrick a déclaré que Yasser Arafat et l’Organisation de Libération de la Palestine ont travaillé « pour arriver au pouvoir par la diplomatie internationale et se sont renforcés par les meurtres ».

Jeane Kirkpatrick a expliqué que, « La longue marche à travers l’Organisation des Nations Unies a produit de nombreux avantages pour l’Organisation de Libération de la Palestine.  Ils ont créé un peuple là où il n’y en avait pas ; Une réclamation là où il n’y en avait pas.  Maintenant, l’Organisation de Libération de la Palestine cherche à créer un état là où il en existe déjà un.  Il faudra plus que des résolutions et plus qu’une « conférence internationale de la paix ».  Mais, après avoir si bien réussi au fil des ans dans sa campagne de délégitimation d’Israël, l’Organisation de Libération de la Palestine pourrait encore réussir à mener la campagne à une conclusion triomphale, avec des conséquences pour l’état Juif qui seraient catastrophiques ».

Comme l’a souligné Claudia Rossett, en affirmant faussement que le soutien de Barack Obama à la résolution 2334 du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies est conforme à la politique de Ronald Reagan, l’ambassadrice de Barack Obama, Samantha Powers, a délibérément déformé les dossiers historiques de la politique américaine envers Israël et l’offensive de l’Organisation des Nations Unies, dirigée par l’Organisation de Libération de la Palestine, contre l’État Juif.

Comme l’a noté Claudia Rossett, contrairement aux mensonges de Samantha Powers, ni Ronald Reagan, ni George H.W. Bush, ni Bill Clinton et ni George W. Bush n’auraient jamais approuvé une résolution comme la résolution 2334.

L’opposition des prédécesseurs d’Obama à la guerre contre Israël à même l’Organisation des Nations Unies n’était pas simplement une expression de leur soutien envers Israël.  Ils ont également agi en vertu de leur fidélité à la puissance américaine, qui est directement visée par cette guerre.

Il est essentiel que nous comprenions comment cela se passe et pourquoi les conséquences de la résolution 2334 sont désastreuses pour les États-Unis eux-mêmes.

La résolution 2334 est présentée comme une résolution « anti-établissement ». Mais, ce n’est pas une résolution anti-établissement.

Les communautés juives de Judée et de Samarie, et des quartiers de Jérusalem sont utilisées, comme elles ont toujours été utilisées, pour délégitimer l’État Juif dans son ensemble et pour légitimer les terroristes palestiniens et les terroristes islamiques en général.  La résolution 2334 sert à criminaliser Israël et son peuple et à saper le droit d’Israël à exister, tout en embrassant les terroristes palestiniens et en les renforçant dans leur guerre pour anéantir Israël.

Le refus historique de l’Amérique de tolérer de telles actions au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies n’a jamais été une position purement altruiste.  C’était aussi un présentoir pour la puissance américaine, et pour la justice inhérente au statut de superpuissance américaine, et pour la direction mondiale.

Pendant toute la majeure partie de son histoire, l’Organisation des Nations Unies a servi de champ de bataille par procuration, d’abord pour la Guerre Froide, et, depuis la destruction de l’Union Soviétique, pour la guerre contre le monde libre dirigée par les États-Unis.  À partir du début des années 60, les Soviétiques considéraient la guerre politique contre Israël à l’Organisation des Nations Unies comme un moyen de saper la base morale de l’Occident dirigé par les États-Unis.  Si Israël, le seul état défendant les droits de l’homme au Moyen-Orient et le seul allié stable des États-Unis dans la région, pouvait être délégitimé, la cohérence même de la revendication occidentale de la supériorité morale contre l’empire totalitaire soviétique serait annulée.

Donc, la première tentative soviétique à l’Organisation des Nations Unies contre le Sionisme, le Mouvement Juif de Libération Nationale, comme une forme de racisme, a été faite en 1965, deux ans avant qu’Israël prenne le contrôle de la Judée et de la Samarie, et réunisse Jérusalem dans la Guerre des Six Jours.

Cette tentative échoua.  Mais, neuf ans plus tard, le libellé initialement soulevé en 1965 a été adopté par l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies qui a adopté la résolution 3379 calomniant le Sionisme comme « une forme de racisme ».

Avec leur majorité automatique à l’Assemblée Générale et tous les autres organes de l’Organisation des Nations Unies, les Soviétiques ont utilisé la guerre palestinienne contre Israël comme une procuration pour leur guerre contre l’Amérique.  Après la disparition de l’Union Soviétique, le bloc islamique, soutenu par des membres de l’ancien bloc soviétique, le bloc des non-alignés et les Européens ont continué leur campagne.  La seule chose qui les empêchait de gagner était les États-Unis avec leur véto au Conseil de Sécurité.

Quand Barack Obama a choisi de diriger la foule voulant lyncher Israël au Conseil de Sécurité, la semaine dernière, il a fait plus que de livrer aux terroristes de l’Organisation de Libération de la Palestine sa plus grande victoire à ce jour contre Israël.  Il a livré une victoire stratégique aux forces anti-américaines qui cherchent à détruire la cohérence du statut de superpuissance américaine.  C’est-à-dire, il a mené une frappe stratégique contre la puissance américaine.

En menant le viol collectif d’Israël, vendredi, Barack Obama a miné la raison d’être de la puissance américaine.  Pourquoi les États-Unis devraient-ils revendiquer un droit souverain de s’opposer aux forces radicales qui contrôlent l’Organisation des Nations Unies ?  Si les États-Unis acceptent qu’Israël soit en train de commettre un crime en respectant les droits civils et humains de ses citoyens à Jérusalem, à la Judée et à la Samarie, comment l’Amérique peut-elle prétendre qu’elle a le droit de défendre ses propres droits et intérêts lorsque ceux-ci s’opposent aux visions de la grande majorité des états-membres de l’Organisation des Nations Unies ?  Après l’attaque de Barack Obama contre Israël, vendredi, les sénateurs Lindsay Graham et Ted Cruz ont exhorté les États-Unis à mettre fin à leur soutien financier de l’Organisation des Nations Unies, au moins jusqu’à ce que le Conseil de Sécurité abroge la résolution 2334. Et, ils ont raison.

Mais, ce n’est pas avec la colère que Barack Obama a et devrait continuer à utiliser le Conseil de Sécurité pour mettre en péril Israël qui devrait informer des actions à prendre par la nouvelle administration de Donald Trump.  Plutôt, une volonté de maintenir la puissance des États-Unis et d’assurer sa sécurité nationale exige que l’Organisation des Nations Unies soit définitivement définancée et défigurée.

Depuis huit ans, grâce à son acceptation et à son renforcement des ennemis des États-Unis, à sa trahison et à sa faiblesse envers les alliés des États-Unis, à la réduction des forces armées américaines et pour ses excuses répétées pour les affirmations passées de l’Amérique de direction mondiale, Barack Obama a mené une guerre déterminée contre le statut de superpuissance des États-Unis. Le dernier vestige de la justification stratégique et morale de la puissance des États-Unis était la protection que l’Amérique accordait à Israël au Conseil de Sécurité.

Maintenant, avec cela, c’est devenu un impératif stratégique pour les États-Unis de rendre l’Organisation des Nations Unies non-pertinente.  Cela ne peut être entrepris qu’en détruisant définitivement cette institution corrompue et en utilisant le veto des États-Unis au Conseil de Sécurité pour mettre fin au rôle de l’Organisation des Nations Unies en tant qu’arbitre de la paix et de la sécurité internationale, entre autres par la fin du déploiement des forces de l’ONU dans les zones de combat.

Ce n’est qu’en dépouillant l’Organisation des Nations Unies de ses moyens financiers qu’ils cesseront d’assaillir les alliés et les intérêts des États-Unis et en leur refusant la capacité institutionnelle et opérationnelle de servir d’arbitre dans les différends moraux et légalement supérieurs aux États-Unis, que l’Amérique pourra protéger sa souveraineté et faire progresser ses intérêts.

Ce n’est qu’en refusant à ceux qui sont associés à l’Organisation des Nations Unies le prestige qui confère à une institution légitimée par les démocrates et les autocrates que l’administration de Donald Trump pourra reconstruire la réputation et la puissance des États-Unis.

Il n’est pas surprenant que Barack Obama mène les ultimes actions de sa présidence à l’Organisation des Nations Unies.  Obama n’a pas tenté de cacher son désir d’éliminer l’indépendance d’action de l’Amérique.  En élevant le poste d’ambassadeur de l’ONU au niveau du cabinet au début de sa présidence, Barack Obama a marqué sa conviction que cette institution corrompue est l’équivalent du gouvernement américain.

Ce premier signal a été transformé en une politique ouverte quand Barack Obama a utilisé le Conseil de Sécurité comme un moyen de contourner le Sénat des États-Unis dans la mise en œuvre de son accord nucléaire avec l’Iran.

Maintenant, en ignorant la position presque consensuelle des deux parties que les États-Unis devraient bloquer les résolutions adoptées contre Israël par le Conseil de Sécurité et en complotant de nouvelles mesures contre Israël au Conseil de Sécurité dans ses dernières semaines de son pouvoir, Barack Obama a rendu clair sa position et son objectif.

Obama ne dirige pas la guerre contre Israël au Conseil de Sécurité simplement pour faire avancer la guerre de l’Organisation de Libération de la Palestine pour l’annihilation d’Israël.  Il agit de cette manière pour miner la légitimité de la puissance des États-Unis.

La campagne stratégique de Barack Obama contre son propre pays ne peut être vaincue que par une contre-campagne de son successeur.

Heureusement, en évitant les enchevêtrements multilatéraux en faveur des partenariats bilatéraux au cours de sa campagne présidentielle, le président élu Donald Trump a démontré qu’il comprenait les menaces et qu’il adoptera les seuls moyens possibles pour les contrer.  Pour réaffirmer et reconstruire la raison d’être de la puissance des États-Unis, l’administration de Donald Trump doit définitivement couper le financement de l’Organisation des Nations Unies et rejeter sa légitimité en tant qu’institution de gouvernance mondiale.

Source : Breaking Israël News

Traduit par PLEINSFEUX

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