LA PAIX ENTRE ISRAËL ET LES PALESTINIENS


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Selon John Kerry, le Secrétaire d’État des États-Unis, un accord de paix entre Israël et les Palestiniens est plus proche qu’il ne l’a jamais été au cours des années, confondant tout le cynisme à propos des pourparlers en cours.

Par Robert Tait – Le 6 décembre 2013 –

Israël et les Palestiniens sont extrêmement proches d’un accord décisif qui mettrait fin à leur conflit historique, a déclaré John Kerry, Secrétaire d’État des États-Unis.

D’une manière inattendue, un haut diplomate des États-Unis s’est déclaré optimiste à l’issue d’une visite de 36 heures, sa huitième de la région cette année, qui avait été planifiée à l’avance comme une tentative de sauver les pourparlers de paix embourbés dans la crise.

Le Secrétaire d’État américain Kerry et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem le 6 Décembre 2013 Photo: EPA

« Je crois que nous sommes plus proches que nous ne l’avons jamais été depuis des années d’amener la paix, la prospérité et la sécurité que tous les gens de cette région méritent et demandent depuis longtemps », a déclaré John Kerry à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, en ajoutant qu’il s’attendait à faire une autre visite dans les deux prochaines semaines.  « Les dénigreurs ont tort de dire que la paix dans cette région est un objectif impossible à atteindre. »

En citant Nelson Mandela, il a ajouté : « Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait. »

Les commentaires de John Kerry sont arrivés après trois réunions en deux jours avec Benjamin Netanyahu, Premier Ministre d’Israël, et une autre avec Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité Palestinienne, qui avait déjà réitéré une menace de recourir à l’Organisation des Nations Unies si les négociations en cours ne donnaient rien à la fin de la période de délai de neuf mois.

Le ton positif est d’autant plus surprenant étant donné l’accent mis sur les dispositifs de sécurité après tout accord de paix.

Benjamin Netanyahu a insisté sur le fait que les forces israéliennes doivent maintenir une présence dans la région stratégique vitale de la Vallée du Jourdain en Cisjordanie, une suggestion que les Palestiniens ont rejeté parce qu’elle remettrait effectivement le contrôle de leurs frontières à Israël.

Oussama Qawasmi, un officiel du regroupement du Fatah de Mahmoud Abbas, a déclaré à la BBC que les Palestiniens étaient prêts à accepter l’OTAN ou des forces internationales sur leur territoire, mais, jamais les troupes israéliennes.

John Kerry a déclaré être arrivé avec un plan préparé par le général John Allen, commandant à la retraite de l’armée américaine, qui visait à combler le fossé entre les deux parties.

Les médias israéliens ont suggéré que les propositions des États-Unis se rapprochaient plus de satisfaire les exigences d’Israël que les Palestiniens ».  Les objections des Palestiniens l’ont incité à organiser une troisième réunion imprévue avec Benjamin Netanyahu, vendredi, a rapporté le journal Maariv.

« Si la sécurité d’Israël ne peut pas être assurée à la suite d’un accord, ce sera très difficile d’en arriver à un accord », a déclaré le Secrétaire d’État des États-Unis, tout en reconnaissant les préoccupations exprimées par Benjamin Netanyahu.  « De toute évidence, la sécurité est primordiale dans l’esprit du premier ministre et de son équipe par rapport à leur capacité à aller de l’avant sur d’autres questions ».

Plus tôt, Mohammed Shtayyeh, un des deux négociateurs palestiniens dans les pourparlers recommencés en août dernier, a exhorté la mise en place d’une conférence internationale à Genève semblable à celle qui a produit récemment un accord intérimaire sur le programme nucléaire de l’Iran.

« Le succès des pourparlers de Genève sur la question iranienne et la possibilité de succès pour la question syrienne nous fait nous demander pourquoi il n’y a pas de pourparlers sur la question palestinienne à Genève », écrit-il dans Haaretz, un quotidien israélien libéral.  « Un rôle international actif dans le cadre d’une conférence multilatérale pourrait créer et mettre en œuvre les exigences et les obligations pour la paix plutôt que d’accorder l’impunité à la partie la plus forte, de sorte qu’elle peut violer les accords sans aucune sorte de mécanisme d’arbitrage. »

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/israel/10500986/Israel-Palestinian-peace-close-John-Kerry-says.html 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

 


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