LA VÉRITÉ BIBLIQUE ABSOLUE


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Par The Berean Beacon ministry

En opposition au Catholicisme Romain

Le Seigneur Jésus-Christ a promis aux apôtres : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité. » (Jean 16:13)  Toute la vérité signifie toute la vérité révélée, qui est enregistrée dans la Parole écrite.  Cette promesse était précise : « Il vous conduira dans toute la vérité », et non pas toutes les vérités (au pluriel), mais plutôt, dans « toute la vérité ».  La vérité de Dieu est un tout indissoluble, équilibré et harmonieux.  Dans la Bible, nous avons « toute la vérité ».  Ceci est clairement compris par l’inférence dans le dernier commandement biblique : « Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre. » (Apocalypse 22:18)  L’écriture des Écritures dans un sens exclusif est la composition de l’Esprit Saint, « C’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1:21)  L’Esprit est parfaitement adapté à ce travail parce qu’il est « l’Esprit de vérité ».  Il a une connaissance parfaite de la vérité parce qu’il est Dieu, un avec le Père et le Fils.  Le Saint-Esprit ne révèle rien au-delà de la Parole écrite, comme Jésus-Christ l’a dit : « C’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » (Jean 16:15)  On peut comprendre ce que le Christ a enseigné par l’enseignement du Saint-Esprit.  La révélation du Christ Jésus que l’Esprit de vérité a donné à travers ses apôtres est la définition ultime et définitive de la vérité concernant Dieu, l’homme et l’histoire de la rédemption.  « Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » (Jean 1:17)  Les doctrines contenues dans les Écritures sont la source absolue de toute la vérité dont le croyant a besoin.

Le Saint-Esprit à travers les Écritures révèle le Christ et Sa justice aux croyants. La fonction unique du Saint-Esprit est de nous conduire dans toute la vérité en nous convaincant du « péché, de la justice et du jugement ». (Jean 16:8) Nous ne sommes pas gardés dans les ténèbres, mais, amenés à la lumière pour croire.

La foi dans le Christ Jésus seul est la grande et sûre marque de l’œuvre du Saint-Esprit dans votre âme, par laquelle vous êtes faits pour participer à l’héritage des saints dans la lumière.  « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu. » (1 Jean 5:1)  Entraver cette foi en soutenant qu’il y a une source de confiance dans la Tradition qui équivaut à celle des Écritures, c’est empêcher les âmes de placer leur confiance dans le Seigneur.  Ce qui est plus grave, c’est qu’un tel enseignement parle contre la personne même et l’œuvre du Saint-Esprit dans les Écritures.  Avec une grande lourdeur du cœur, je m’adresse maintenant à la source de l’autorité de l’Église Catholique, en me souvenant de toutes les années où j’ai enseigné aux hommes, aux femmes et aux enfants la doctrine à suivre.

La tradition comme source égale de certitude

L’Église Catholique Romaine est catégorique en indiquant où se trouve sa certitude concernant la doctrine.  Elle enseigne officiellement,

« En conséquence, l’Église Catholique Romaine, à qui la transmission et l’interprétation de la Révélation est confiée, ne tire pas sa certitude de toutes les vérités révélées des seules Écritures saintes.  Les Écritures et la Tradition doivent être acceptées et honorées avec des sentiments égaux de dévotion et de révérence. »

La position supérieure de la tradition

La nature même de toute autorité est qu’elle est autonome.  La vie de foi doit avoir une autorité souveraine.  Si deux autorités gouvernent la foi, alors elle est vouée à l’échec parce qu’une autorité dominera l’autre.  La prétention du Vatican d’une « dévotion et révérence » égale pour les Écritures et la Tradition n’est que l’équivalent ecclésiastique du principe d’autorité d’une fameuse basse-cour où l’on déclare que « tous les animaux sont égaux », mais, avec le qualificatif plus égal que les autres.  Avec le Vatican, la Tradition est toujours le « président du comité » avec le vote décisif sur les questions d’autorité.  C’est ainsi que Rome vit et applique continuellement ses règles.  Par exemple, dans la « Profession de Foi » du Concile de Trente, la formule de soumission est donnée par ces mots,

« Les traditions apostoliques et ecclésiastiques, et toutes les autres observances et constitutions de cette même Église, je les admets et les embrasse avec le plus de fermeté.  J’accepte également l’Écriture sainte selon ce sens que notre sainte Mère l’Église a tenu et détient, dont elle est chargée de juger de la vraie signification et de l’interprétation des Écritures sacrées ; Je ne les accepterai ou ne les interpréterai jamais autrement que d’après le consentement unanime des Pères. »

Le siège de l’autorité, ou la règle de la foi, est fermement entre les mains de la hiérarchie romaine.  Les hommes qui composent la hiérarchie sont « la sainte Mère l’Église ».  Ils siègent en jugement sur les Écritures.  Le résultat final est que la personne catholique finit par ne pas croire le Dieu Tout-Puissant et Sa Parole écrite, mais plutôt, la sainte Mère l’Église et ses Traditions.  Cette façon de penser est insérée par la force dans l’esprit des « fidèles catholiques ».

Un exemple de la manière dont la Sainte Mère gouverne se trouve dans le Catéchisme de l’Église Catholique : « En tant que mère qui enseigne à ses enfants à parler et à comprendre et à communiquer, l’Église notre Mère nous enseigne le langage de la foi pour nous introduire dans la compréhension et dans la vie de la foi ».  Cependant, sur le sujet le plus important de la confiance dans le Christ seul, que les Écritures proclament comme le Sauveur tout-suffisant, la même autorité enseignante exige que les âmes se tournent vers ses soins maternels plutôt que de fixer leurs yeux sur le Christ Jésus seulement.  Elle déclare officiellement,

« Croire est un acte ecclésial.  La foi de l’Église précède, engendre, soutient et nourrit notre foi.  L’Église est la mère de tous les croyants.  Personne ne peut avoir Dieu comme Père s’il n’a pas l’Église comme Mère. »

Ridicule apporté contre les Écritures

L’enseignement du Vatican pour que les gens croient en elle en tant que « sainte Mère l’Église » est aussi fondamental que la vanité dans le cœur d’Ève, l’amenant à adhérer aux insinuations mauvaises, « Oui, Dieu a-t-il dit ? » et   « Vous serez comme des dieux ».  Pour cette raison, les Écritures disent : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. » (Romains 1:18)  En assimilant la Tradition aux Écritures, l’Église Catholique Romaine a, dans ses préjugés, retenu la vérité.  L’élément même dans lequel et par lequel la vérité est connue et appréciée devient ainsi ténèbres, « Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres. » (Matthieu 6:23)  Le Seigneur Christ Jésus a montré sa colère contre les Pharisiens pour la même offense parce qu’elle mine l’autorité même et la personne de Dieu.  Il les a appelés « Serpents, race de vipères !  Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? » (Matthieu 23:33)  Parce que leur péché était semblable à celui de Satan qui a nié toute la suffisance de la Parole du Seigneur.  La sévérité de la condamnation du Seigneur ne devrait pas être une surprise parce que le système des Pharisiens était la corruption des Écritures et qu’ils étaient l’ennemi fondamental de la saine doctrine.  Le Christ avait l’intention d’effrayer son peuple afin qu’il puisse se garder d’une tromperie semblable.  Traiter de cet abaissement d’une manière ou d’une autre, mais avec le plus grand sérieux, serait de manquer au Seigneur Jésus-Christ et de trahir les âmes des hommes.  Faire de la tradition une partie de la règle de la foi subvertit l’autorité entière des Écritures et constitue un refus formel de la Seigneurie de Jésus-Christ.

La proclamation de la Seigneurie du Pape

Dans le Catholicisme, la base de la vérité, bien qu’absolue, n’est pas l’autorité absolue de Dieu dans les Écritures ; C’est plutôt l’autorité d’un homme, le Pape de Rome.  L’autorité ultime réside dans les décisions et les décrets du pape régnant.  Ceci est vu dans la documentation des sources catholiques officielles, comme le déclare le droit canon du Vatican,

« Le Souverain Pontife, en vertu de sa fonction, possède une autorité enseignante infaillible quand, en tant que pasteur suprême et enseignant de tous les fidèles … il proclame avec une action définitive qu’une doctrine de foi ou de morale doit être tenue comme telle. »

La réponse obligatoire des « fidèles chrétiens » à cette autorité enseignante infaillible est énoncée dans le canon 752 : « Un respect religieux de l’intellect et de la volonté, même s’il n’est pas l’assentiment de la foi, doit être payé à l’enseignement que le Souverain Pontife … »  Tout appel ou recours contre l’imposition totalitaire d’une prétendue infaillibilité est réduit au silence par le décret du Canon 333 Sec. 3, « Il n’y a aucun appel ou recours contre une décision ou un décret du Pontife romain. »

Selon les Écritures, cependant, l’infaillibilité est un attribut de Dieu et non celui d’un homme ou d’un groupe d’hommes.  L’éternité, l’omniscience et l’infaillibilité font partie des attributs naturels incommunicables de Dieu, propriétés de Son Être qui ne peuvent être transmises ou déléguées à des créatures.  Il y a certaines choses que Dieu déclare qu’il ne peut pas faire, il ne peut pas mentir, et il ne peut pas en créer un autre infaillible.  La revendication papale de « l’autorité enseignante infaillible » est essentiellement une revendication à la divinité.  La doctrine du Vatican soutient que le pape est « le Saint-Père ».  Rien de plus frappant ne montre l’arrogance de la papauté que cette affreuse prétention à l’infaillibilité.  Le Pape, en s’érigeant en suprême, a de facto nié l’autorité absolue de Dieu !

Infaillibilité présumée et faits historiques

Qu’une puissance humaine puisse revendiquer l’infaillibilité d’être « comme Dieu » défie l’imagination.  En sapant l’attribut de l’infaillibilité de Dieu, le système de Rome non seulement se moque de la Divinité et de Sa vérité, mais il nie aussi les faits historiques.  Le Pape Honorius (625-638) a été condamné comme hérétique par le sixième concile œcuménique (680-681).  Il a également été condamné comme hérétique par le Pape Léon II, ainsi que par tous les autres pape jusqu’au onzième siècle.  Il y avait donc des papes « infaillibles » condamnant un autre pape « infaillible » comme hérétique.  L’historien catholique, l’archevêque Bernard Hasler, écrit : « Mais le Pape Jean XXII ne voulait pas entendre parler de sa propre infaillibilité ; Il considérait cela comme une restriction injustifiée de ses droits en tant que souverain, et, dans la Bulle Qui Quorundam (1324), il condamnait la doctrine franciscaine de l’infaillibilité papale comme l’oeuvre du diable. »  La déclaration d’infaillibilité du Vatican est réprimandée par le commandement du Seigneur : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.  Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » (Exode 20:2-3)  On retrouve la même prétendue infaillibilité, quoique dans une terminologie différente, dans la déclaration de Rome que sa tradition est divinement inspirée.

La revendication de la tradition, divinement inspirée

Pour comprendre les traditions du Vatican, il faut apprécier son état d’esprit dans l’affirmation audacieuse que ses doctrines sont inspirées par le Saint-Esprit.  Ainsi, elle dit : « Suivant l’enseignement divinement inspiré de nos saints Pères et la tradition de l’Église Catholique, nous savons que cette tradition vient du Saint-Esprit qui habite en elle … »  En outre, le Vatican se dit ne pas être une « religion du livre », pas une religion de la « parole écrite et muette », mais plutôt, d’avoir la « Parole » de Dieu, incarnée et vivante. Ainsi, elle déclare officiellement : « Pourtant, la foi chrétienne n’est pas une  « religion du livre ».  Le Christianisme est la religion de la « Parole » de Dieu, pas une parole écrite et muette, mais, incarnée et vivante. »  Seuls les hommes dépourvus du Saint-Esprit auraient pu écrire et publier une telle vision déformée des Saintes Écritures.  Les Écritures, la Parole écrite de Dieu, montrent l’éclat de la vérité, de la sainteté, de la majesté et de l’autorité de Dieu, qui lui ont été données par son auteur, le Saint-Esprit.  Les Écritures Saintes sont la marque de l’excellence de Dieu, les distinguant de tous les autres écrits.  Elles sont rapides et actives, saisissant la conscience du pécheur, en le condamnant au cœur.  Elles réconfortent le croyant et pansent les plaies de l’âme, « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants. » (Hébreux 4:12)

La prétention du Vatican à « l’enseignement divinement inspiré de nos saints Pères et à la tradition de l’Église Catholique » est une affirmation injustifiée de sanction divine pour sa tradition.  Rome tente de se placer sur le trône de Dieu en déclarant que sa tradition est à égalité avec l’Écriture inspirée par Dieu.  L’église de Rome ne s’arrête pas là.  Dans un autre document, ses affirmations vont jusqu’à prétendre que la plénitude même de la grâce et de la vérité appartient à l’Église Catholique Romaine.  De son documentaire officiel, Dominus Iesus, les mots exacts du Vatican sont,

« Par conséquent, la plénitude du mystère salvifique du Christ appartient aussi à l’Église Catholique, inséparablement unie à son Seigneur. »  Et « Le Seigneur Jésus, le seul Sauveur, n’a pas seulement établi une simple communauté de disciples, mais, a constitué l’Église en tant que mystère salvifique : Il est lui-même dans l’Église … »  Et, « la plénitude de la grâce et de la vérité confiées à l’Église Catholique. »

Les Écritures parlent d’un seul auquel a été confiée la plénitude même de la grâce et de la vérité, Son nom est le Seigneur Jésus-Christ.  L’arrogance papale correspond bien à ce que l’Écriture a prédit pour de telles revendications : « Je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. » (Ésaïe 14:14)  Si le Christ Lui-même était identifié avec l’Église de Rome, Il aurait été responsable de toutes les tortures, meurtres, hérésies et intrigues de l’Inquisition de la part de l’inique Pape Innocent III, en 1203, jusqu’à sa dissolution définitive en Espagne et au Portugal en 1808.  Le Christ de l’Écriture est séparé de toutes ces iniquités.  Il est la source et les moyens de la grâce et de la vérité.  Loin de s’identifier à elle, Il la révèle comme « cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus ».  En tant que Seigneur de l’histoire, Il révèle le fruit pourri qui vient de sa soi-disant tradition « divinement inspirée ».

Où mène la tradition « divinement inspirée »

Après avoir examiné la revendication d’une « tradition qui vient du Saint-Esprit », il est nécessaire d’évaluer ce que cette tradition implique.  L’Église de Rome déclare,

« En suivant l’enseignement divinement inspiré de nos saints Pères et de la tradition de l’Église Catholique, car nous savons que cette tradition vient du Saint-Esprit qui habite en elle, nous définissons avec justesse et exactitude que, comme la figure de la précieuse croix, et des saintes images vénérables de notre Seigneur, Dieu et Sauveur, Jésus Christ, notre Dame inviolée, la Sainte Mère de Dieu, et les anges vénérés, tous les saints et les justes, qu’ils soient peints ou en mosaïque ou un autre matériau approprié doivent être exposés dans les saintes églises de Dieu, sur les vases sacrés et les vêtements, les murs et les panneaux, dans les maisons et dans les rues. »

C’est de l’idolâtrie, purement et simplement, et condamnée par le Seigneur Dieu. Les Écritures indiquent clairement que Dieu déteste l’idolâtrie et interdit une représentation dans l’art de ce qui est divin (Exode 20:4-6).  Faire des images pour représenter Dieu corrompt ceux qui les utilisent (Deutéronome 4:13, 15-16).  Les images enseignent des mensonges sur Dieu (Habacuc 2:18-20).  Dieu ne peut pas être représenté dans l’art et tous ceux qui pratiquent l’idolâtrie doivent se repentir (Actes 17:29-30).  Le Saint-Esprit ordonne dans le Nouveau Testament comme Il l’a fait dans l’Ancien Testament, « Petits enfants, gardez-vous des idoles. » (1 Jean 5:21)

Les traditions du Catholicisme apportent au culte de Dieu une eau impure mêlée d’huile et de sel, les odeurs du charbon et de l’encens, les vies des hommes et des femmes célibataires frustrés, et pire encore, elle introduit l’idolâtrie que Dieu déteste.   Avec de telles « images de notre Seigneur et de notre Dieu », Rome commande l’exposition des « anges vénérés, de tous les saints et des os des saints », qui sont vénérés comme de saintes reliques.  Cet enseignement et ce comportement ridiculisent le Saint-Esprit, que l’Église de Rome revendique comme la source de sa tradition.  Elle se moque de Dieu quand elle prétend que ces traditions viennent du Saint-Esprit.

Rome affirme que sa tradition est sacrée

Pour maintenir ses pompes, ses cérémonies et ses sacrements, Rome déclare officiellement que sa Tradition est sacrée,

« La Tradition Sacrée et les Écritures Saintes sont donc étroitement liées et communiquent l’une avec l’autre.  Pour les deux, sortant de la même source divine, se réunissent d’une manière ou d’une autre pour former une seule chose et avancer vers le même but. »

Rome prétend non seulement que la Tradition Sacrée forme « une chose » avec la Parole écrite de Dieu, mais aussi, que sa Sainte Tradition transmet la Parole de Dieu.  Elle déclare :

« L’Écriture Sainte est le discours de Dieu tel qu’il est écrit dans le souffle du Saint-Esprit.  Et la Sainte Tradition transmet dans son intégralité la Parole de Dieu qui a été confiée aux apôtres par le Christ, le Seigneur et le Saint-Esprit.  Il la transmet aux successeurs des apôtres afin que, éclairés par l’Esprit de vérité, ils puissent la préserver fidèlement, la révéler et l’étendre à l’étranger par leur prédication ».

Un tel enseignement déshonore le Saint Nom de Dieu et est une profanation contre Sa Parole Sainte.  L’Écriture enseigne que la Parole écrite de Dieu ne peut être mélangée à autre chose.  Le Seigneur Jésus-Christ lui-même a dit : « L’Écriture ne peut pas être anéantie. » (Jean 10:35)  « Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ? » (Jérémie 23:29)  L’affirmation catholique que « la Sainte Tradition transmet dans son intégralité la Parole de Dieu » est littéralement un blasphème contre le Saint-Esprit.  Le Saint-Esprit communique Sa Parole aux croyants.  C’est son dessein de transmettre Sa Parole à Son peuple.  Ce n’est pas l’effort du Saint-Esprit de transmettre une Tradition impie qui soutient l’idolâtrie, la superstition et la nécromancie.  « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » (Ésaïe 55:11)  C’est la vrai foi que l’Esprit de Dieu scelle dans le cœur des croyants, comme Lui seul est l’Esprit de vérité.  Par sa propre lumière divine, son efficacité et sa puissance, le témoignage du Saint-Esprit est donné à tous les croyants dans la Parole écrite.  La communication par le Saint-Esprit de sa propre lumière et de son autorité dans les Écritures est la preuve de son origine.  Le Saint-Esprit apporte sa Parole aux croyants.

La tradition telle qu’elle est utilisée dans l’entrepôt catholique

La déclaration du Vatican selon laquelle « la Sainte Tradition transmet intégralement la Parole de Dieu » dénigre non seulement la Personne divine du Saint-Esprit, mais focalise aussi l’esprit sur la Tradition plutôt que sur la Personne divine du Saint-Esprit pour lui ouvrir la Parole.  Que ce soit le désir même de Rome est souligné par elle au moyen de l’utilisation de l’italique au début du Paragraphe 113 du Catéchisme de l’Église Catholique, « Lisez les Écritures dans la Tradition vivante de toute l’Église ».  Rome va jusqu’à réprimander ceux qui s’égarent parce qu’elle déclare qu’il y a « … la tendance à lire et à interpréter les Saintes Écritures en dehors de la Tradition et du Magistère de l’Église. »  Ainsi, l’Église de Rome dans sa « Tradition et Magistère », laisse la place pour payer les honneurs divins aux supposées reliques des martyrs, pour ériger des autels, pour brûler de l’encens, pour consacrer des images et des temples, et faire des prières et des louanges à l’honneur des saints disparus.  Ce culte démoniaque est le paganisme ressuscité.

Cependant, les croyants convaincus par le Saint-Esprit reçoivent, embrassent, croient et se soumettent aux Écritures à cause de l’autorité de Dieu qui nous les a données.  Le système de Rome diffame le Saint-Esprit en affirmant que « la Sainte Tradition transmet intégralement la Parole de Dieu ».  C’est en fait un truc très utile employé par les dictateurs, la « loi » étant ce que le dictateur dit aujourd’hui.  Puisque la loi n’est pas nécessairement écrite, elle peut être contredite en toute impunité chaque fois que le dictateur choisit.  La tradition, utilisée de cette façon, est un outil très pratique dans la réserve catholique.  En l’utilisant ainsi, elle nie les moyens mêmes par lesquels une personne est sauvée de son péché.  L’enseignement du Vatican est littéralement une âme accablante, selon les paroles du Seigneur, « Malheur à vous, docteurs de la loi !  Parce que vous avez enlevé la clef de la science ; Vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d’entrer ceux qui le voulaient. » (Luc 11:52)

L’apôtre Paul exhorte le croyant à se tourner vers la « …démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fut fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. » (1 corinthiens 2:4-5)  Juste comme une nouvelle source de manne a été donnée chaque jour aux Israélites dans le désert, de sorte que l’Esprit de Dieu rompt de nouveau les Écritures à ceux qui ont faim et soif de justice.  Par conséquent, il incombe à tous ceux qui aiment les Catholiques de les éloigner fidèlement des paroles des hommes, et vers les Écritures où ils trouveront Celui qui a dit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. » (Jean 7:38)

L’affirmation que la succession apostolique soutient la tradition

Sous le titre « La tradition apostolique » et le sous-titre « … continué dans la succession apostolique », Rome déclare ce qui suit,

« Afin que l’Évangile complet et vivant puisse toujours être préservé dans l’Église, les apôtres ont laissé les évêques comme leurs successeurs.  Ils leur ont donné « leur propre position d’autorité enseignante ».  En effet, la prédication apostolique, qui s’exprime d’une manière spéciale dans les livres inspirés, devait être préservée dans une ligne continue de succession jusqu’à la fin des temps.  Cette transmission vivante, accomplie dans le Saint-Esprit, s’appelle la Tradition, puisqu’elle est distincte des Écritures Saintes, bien qu’étroitement reliée à celle-ci. »

Nulle part dans les Écritures, y a-t-il une référence à « une lignée continue de succession » (ce qui revient à « succession apostolique »).  Dans le Nouveau Testament, les apôtres ne nommaient pas d’autres apôtres, mais plutôt, des anciens et des diacres.

Néanmoins, Rome tente de défendre sa position au nom d’une lignée de succession continue des Apôtres.  Si l’on veut utiliser le concept de « succession apostolique », les vrais successeurs des Apôtres sont les saints de la maison de Dieu qui « sont bâtis sur la base des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ étant lui-même la pierre angulaire principale ».  Si ce fondement doctrinal est détruit, on n’a pas la foi apostolique ; Il y a plutôt l’apostasie.  La « succession apostolique » sans la doctrine apostolique est une fraude.  Ce n’est que la doctrine biblique qui rend sage le salut par la foi en Jésus-Christ.

Si l’on étudie réellement la « succession » selon les termes du Catholicisme, l’évidence d’une séquence de la Rome païenne est ce qui semble évident.  Ceci est documenté par l’un des savants célèbres du Vatican, le cardinal John Henry Newman, lorsqu’il a écrit au sujet de l’origine païenne de nombreuses pratiques catholiques,

« Eusèbe nous dit de diverses manières que Constantin, pour recommander la nouvelle religion aux païens, y a transféré les ornements extérieurs auxquels ils avaient été habitués dans leur propre … utilisation des temples, et ceux dédiés à des saints particuliers, et ornés à l’occasion de branches d’arbres ; Avec l’encens, les lampes et les bougies ; Des offrandes votives pour guérir d’une maladie ; De l’eau bénite ; Des asiles ;  Des fêtes et saisons ; De l’utilisation de calendriers, de processions, de bénédictions des champs ; Les vêtements sacerdotaux, la tonsure …  Les images à une date ultérieure, peut-être le chant ecclésiastique, et le Kyrie Eleison, sont tous d’origine païenne, et sanctifiés par leur adoption dans l’Église. » 

Une telle succession dans la tradition de l’encens, des bougies, des offrandes votives, des eaux bénites, des processions, des huiles bénies, des palmiers, des cendres et des interdictions de se marier et de l’abstinence de certains aliments est, selon l’Apôtre, « une forme de piété, mais reniant la puissance de celui-ci ».  Le même apôtre a parlé de la détérioration à suivre ; Tel est en fait la succession du Vatican.  « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau. » (Actes 20:29)

C’est le Seigneur Christ Jésus qui parle dans les Écritures.  En cela, son Saint-Esprit nous dit qui Il est et ce que nous sommes.  Il nous dit qu’Il est venu pour nous sauver de nos péchés et, à cette fin, le Père l’a envoyé dans le monde.  Afin de mener à bien ce travail chez les hommes, le Saint-Esprit applique la vérité des Écritures au croyant individuel.  Il conduira son peuple à la religion du « paganisme baptisé » incarné dans l’Église de Rome.  Pour toutes les habitudes imaginatives de la tradition, ses enseignements, son culte et ses expériences émotionnelles pseudo-spirituelles qui proviennent de l’extérieur des Écritures ne sont que des tromperies vagabondes et des déceptions volontaires. « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. » (Colossiens 2:8)

Blasphème contre le Saint-Esprit

L’examen franc de la doctrine de l’autorité de l’Église Catholique faite ici mène à la conclusion que son autorité n’est pas simplement sans fondement biblique véritable, mais elle est aussi une tentative d’usurper complètement l’autorité divine du Seigneur Dieu dans Sa Parole écrite.  La « Sainte Mère l’Église » en termes bibliques n’est ni sainte ni à proprement parler une église.  Elle est plutôt le successeur clair de l’Empire romain impérial, qui est incarné dans son arrogance de la loi, des traditions et des coutumes païennes.

Attribuer ses traditions à l’inspiration et à la direction du Saint-Esprit, et supposer présomptueusement des prétentions aussi absurdes que l’infaillibilité papale, est, au sens strict du terme, un blasphème contre le Saint-Esprit.  C’est pourquoi il ne peut jamais y avoir de négociation, de compromis ou d’alliance entre le Vatican et l’Épouse du Christ.  La « Curie du Temple » des Pharisiens, à l’époque du Seigneur, s’identifiait à tout ce qui était bon, droit et saint.  Il n’y avait aucune question dans leur esprit, mais que Dieu travaillait entièrement dans, par et à travers leurs enseignements et leurs administrations.  Mais le Christ Jésus a prouvé qu’ils étaient « semblables à des sépulcres blanchis qui paraissent beaux à l’extérieur, mais, à l’intérieur sont pleins d’ossements et d’impuretés. »   De la même manière, les fiers privilèges et prétentions du système romain d’être le porte-parole de Dieu sont démontrés par la Parole du Seigneur comme étant des « esprits séducteurs et des doctrines des démons ».

Même le témoignage historique montre que ce système a été un instrument de persécution de la vraie foi biblique et un outil d’assimilation par lequel les sanctuaires païens et les artefacts sont devenus des grottes de Marie et des images de sa personne.  La religion romaine et sa forme de piété sont devenues un manteau pour couvrir son paganisme.  Sa base de tout ceci est l’argument selon lequel sa Tradition doit être également honorée comme la Parole écrite du Seigneur pour la destruction des « fidèles », en « interdisant de se marier, et commandant l’abstention de la viande, ce que Dieu a créée pour être. »  Ses bases imparfaites dans la Tradition lui ont permis de construire un empire mondial où elle impose sa volonté à plus de 814.779 femmes qui sont ses sœurs, 57.813 hommes qu’elle appelle frères religieux, et 404.626 hommes qu’elle appelle ses prêtres.

Le Saint-Esprit, prévoyant toutes ces choses, comme guide et consolateur de la vraie Église, a gracieusement fourni une réponse divine à ce système dangereux, omniprésent et trompeur de Rome et à sa base d’autorité fabriquée.  Dieu Lui-même, qui a commencé l’écriture de la Parole de son propre doigt, nous a parlé ces derniers jours « par son Fils ».  Ce Fils a authentifié les écrits de l’Ancien Testament et, comme l’Alpha et l’Oméga, toute autorité dans le ciel et sur la terre, a autorisé le Nouveau Testament et a commandé son écriture de ses paroles à l’apôtre Jean, « Ce que tu vois, écris-le dans un livre. » (Apocalypse 1:11)  L’Esprit et les conseils du Seigneur Jésus-Christ viennent aux croyants dans les Écritures.  Les Écritures sont données comme un soulagement miséricordieux et inébranlable contre tout ce qui est confusion, obscurité et incertitude, y compris l’Église Catholique Romaine.  Dans notre précieux Seigneur, nous louons vraiment Dieu pour le trésor et la confiance que nous avons dans les Écritures, qui sont la vérité, et que « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (2 Timothée 3:16-17)

 

Source : Berean Beacon 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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