LE DROIT D’ISRAËL


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« Nous n’avons jamais renié le droit d’Israël à Jérusalem et au Mont du Temple » a déclaré le Premier Ministre de la Russie, Dimitry Medvedev.

Par Tovah Lazaroff – Le 6 novembre 2016

Dimitry Medvedev a déclaré que cette question était devenue « hors de proportion ».

Moscou n’a jamais renié les droits d’Israël sur Jérusalem et sur le Mont du Temple ou sur le Mur des Lamentations, a déclaré le Premier Ministre de la Russie, Dimitry Medvedev, avant sa visite dans l’État Juif cette semaine.

« Ces droits sont clairs et il serait absurde de les renier », a-t-il déclaré à la journaliste de Channel 2, Yonit Levy.

Il a parlé chaleureusement des liens de la Russie avec Israël, en dépit des votes de Moscou contre l’État Juif à l’Organisation des Nations Unies et de la livraison des missiles S-300 à l’Iran.

Yonit Levy l’a interrogé sur ces questions controversées ainsi que son soutien au Président de la Syrie, Bashar al-Assad, et sur les accusations comme quoi son pays est intervenu dans les élections américaines.

Comment la Russie explique-t-elle son soutien au vote de l’UNESCO « pour ne pas tenir compte du lien historique entre le peuple juif et le Mont du Temple à Jérusalem », a demandé Yonit Levy à Dimitry Medvedev.

La question avait été gonflée hors de proportion, a-t-il répondu en russe, avec une traduction hébreu, par le Canal 2.

Il y a eu une dizaine de votes des Conseils et des Comités de l’UNESCO sur ces résolutions au sujet de Jérusalem, a déclaré Dimitry Medvedev.

« Il n’y a rien de nouveau ici », a-t-il dit, car il a rejeté l’importance des textes de l’UNESCO qui se réfèrent au Mont du Temple uniquement par son nom musulman Al Haram Al Sharif.

« Notre pays n’a jamais renié les droits d’Israël ou du peuple juif à Jérusalem, au Mont du Temple ou au Mur des Lamentations », a déclaré Dimitry Medvedev.

« Il n’est donc pas nécessaire de politiser cette décision », a déclaré Dimitry Medvedev, en ajoutant que ces résolutions « ne sont pas dirigées contre Israël ».

De même, a-t-il dit, il n’y avait rien de contradictoire dans la vente et l’expédition par la Russie du système avancé de missiles de défense terre-air S-300 à l’Iran.

Israël s’était opposé à de telles ventes parce qu’ils améliorent considérablement la capacité de l’Iran à défendre ses sites nucléaires contre toute attaque.  Israël est particulièrement préoccupé parce qu’ils ne croient pas que l’accord avec l’Iran, mis en place en 2015, limitera la capacité de Téhéran à développer des armes nucléaires.

Dimitry Medvedev a déclaré à Channel 2 qu’avant l’accord avec l’Iran, la Russie respectait les sanctions contre Téhéran et s’était abstenue de livrer les S-300. Maintenant que l’accord est en place et que les sanctions ont été levées, il n’y a aucune raison de ne pas terminer la vente, a-t-il dit.

En se déplaçant au dessus de la Syrie, il a qualifié le président Bashar al-Assad de seul dirigeant légitime du pays et a ajouté que la direction d’Israël préférait son gouvernement à la perspective d’un pays divisé sous la direction d’un dirigeant terroriste.

« Je le connais (Bashar al-Assad) personnellement.  Il y a ceux qui l’aiment et ceux qui ne l’aiment pas.  À l’heure actuelle, Bashar al-Assad est la seule autorité légitime opérant en Syrie.  Tout changement de régime devrait se produire légitimement, » a déclaré Dimitry Medvedev.

« Je me souviens qu’au cours de mes rencontres avec les dirigeants israéliens, ils m’ont dit qu’ils n’étaient pas complètement pour Bashar al-Assad, mais, qu’il fallait qu’il y ait quelqu’un en charge de la situation, plutôt qu’une rupture incontrôlée du pays en enclaves dirigées par des terroristes, » a déclaré Dimitry Medvedev.

Le terrorisme au Moyen-Orient, a-t-il dit, menace son pays de l’intérieur.

« Il y a des milliers de Russes qui luttent pour le compte d’ISIS et d’autres groupes de djihadistes islamiques » a déclaré Dimitry Medvedev.  « Quand ils reviennent, ils ont fait l’expérience de meurtres et de terroristes. Après leur temps de combat en Syrie, nous ne voulons pas qu’ils organisent quelque chose de similaire en Russie » a-t-il déclaré.

Yonit Levy a demandé comment la présence des forces aériennes de la Russie en Syrie pouvait avoir un impact sur la capacité d’Israël à empêcher le flux d’armes vers le Hezbollah.

Dimitry Medvedev a déclaré que cela fonctionnait à partir de l’hypothèse que « toutes les parties ne prendraient pas des mesures pour aggraver le conflit ».

En ce qui concerne les États-Unis, il déclare qu’ils n’ont pas respecté leurs engagements en Syrie et que les relations entre Washington et Moscou sont à un point très bas.

Dimitry Medvedev a ri quand Yonit Levy lui a demandé si la Russie avait interféré dans les élections américaines.

Il a cité le Président de la Russie, Vladimir Poutine, quand il a déclaré que « les États-Unis ne sont pas une république de banane ».

Les États-Unis, a-t-il dit, étaient un grand pays très puissant et ils ne pouvaient pas être influencés de cette façon. « Peu importe qui sera élu, mais, uniquement les politiques qu’ils vont exécuter » a-t-il dit.

« Il est clair qu’un ou l’autre candidat agira dans le meilleur intérêt national des États-Unis » a déclaré Dimitry Medvedev.

Il a dit que le candidat républicain, Donald Trump, était brillant et il a dit ne l’avoir jamais rencontré.  Il a dit que la candidate démocrate, Hillary Clinton, était très professionnelle et qu’il l’a connue à l’époque où il l’avait rencontrée lorsqu’elle était Secrétaire d’État des États-Unis de 2009 à 2012.

La Russie s’attend à avoir des relations « normales » et « productives » avec celui des deux candidats qui gagnera la Maison Blanche, a déclaré Dimitry Medvedev.

En ce qui concerne l’initiative russe de tenir une réunion avec le Premier Ministre d’Israël, Benjamin Netanyahu, et le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, Dimitry Medvedev a déclaré que Moscou ne cherchait pas à remplacer les États-Unis ou quelqu’un d’autre quand il s’agit du processus de paix.

D’autre part, il a dit qu’il y avait des signes très décourageants à l’égard de ce conflit et qu’il n’y avait eu aucun progrès dans les pourparlers entre Israël et les Palestiniens ces dernières années.

« C’est très triste » a dit Dimitry Medvedev.

Source : JPost

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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