L’Islam n’était pas pour moi


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Par Amil Imani – Le 20 novembre 2011

Ma rupture avec l’Islam a commencé dès que j’ai pu discerner les choses. Plus précisément, je n’ai jamais embrassé l’Islam en premier lieu, bien que je sois né et élevé dans une famille musulmane.

Premièrement, j’ai eu beaucoup de difficultés à suivre une supposée religion dont le fondateur et les disciples avaient massacré mes ancêtres, violé et vendu nos femmes, brûlé nos bibliothèques et détruit notre culture magnifique. L’Islam a été enfoncé dans le gosier des Iraniens avec l’épée d’Allah. Dans mon cœur, je ne me suis jamais considéré comme un musulman. Cependant, je n’ai révélé ceci que plus tard dans ma vie par crainte de représailles par les musulmans radicaux.

La charia stipule que tout musulman qui tourne le dos à l’Islam doit avoir une chance de revenir à la foi. Pour un homme apostat non-repenti, la mort est le châtiment proscrit et c’est l’emprisonnement à vie pour la femme apostate.

« Tuez quiconque change de religion. » Sahih al-Bukhari 9:84:57

L’Islam considère comme apostate toute personne qui rompt unilatéralement l’alliance qu’il a conclue avec la foi. Un apostat est condamné comme coupable d’avoir tourné le dos à la religion éternelle immuable d’Allah.

J’en suis venu à la conclusion que la cause fondamentale de la dégradation et des souffrances de mon peuple était l’Islam. C’était une croyance imposée à un peuple éclairé, tolérant et libre à la pointe de l’épée par des envahisseurs sauvages venus de la péninsule arabique au VIIe siècle avec des promesses de butin et de femmes dans ce monde et de glorieuses récompenses éternelles et sensuelles dans le paradis promis d’Allah dans l’autre monde. Chaque jour qui passe, je me réjouis de plus en plus dans ma bonne fortune. Dans mon discernement, j’ai tourné le dos au joug de l’esclavage islamique et de son aveuglement qui emprisonne un milliard et demi de personnes dans les murs de la superstition, de la haine des autres et une célébration de la mort.

Non seulement les choses islamiques ne semblaient pas correctes pour moi, elles affrontaient souvent directement ce que j’appréciais et aimais. Ce qui me plaisait et même m’enchantait était plus souvent qu’autrement un tabou pour l’Islam ou même anathème pour le croyant. J’aimais la vie, la beauté sous toutes ses formes, la poésie, l’ancienne culture et les traditions iraniennes. J’adorais rire, les célébrations de joies comme les anniversaires. Nos festivités annuelles de Norouz, mes préférées, durent treize jours. Norouz, cette fête antique, avait été célébrée pendant des milliers d’années par mon peuple. Elle inaugure le printemps, accueille favorablement le renouvellement de la vie, et exprime de l’optimisme pour la nouvelle année en nous bénissant avec une bonne santé, une nourriture abondante, la famille et des amis dans la terre d’un peuple civilisé et libre.

J’ai toujours cru que quelqu’un ne pouvait pas être un Perse et retenir les nobles principes de la triade zoroastrienne iranienne antique des bonnes pensées, des bonnes paroles, des bonnes actions, et rester un musulman. De la même façon, on ne peut pas chérir les valeurs américaines, la Charte des Droits et le reste de la Constitution des États-Unis, et être un vrai musulman. Ils sont complètement incompatibles avec la charia.

Les musulmans iraniens sont victimes de l’invasion islamique qui a détruit en eux leur respect traditionnel de la diversité. C’est la croyance fondamentale antique de l’Iran dans la validité et la valeur de la diversité qui est inscrit dans le Grand cylindre de Cyrus, le respect inconditionnel des droits complets de tous les peuples du monde (un anathème dans le credo des islamistes), qui a maintenu les nations ensemble au cours des millénaires. Bien que l’Islam ait été imposé à l’Iran il y a environ 1400 ans, les Iraniens restent profondément attachés à leur propre et ancienne identité non-arabe et ne se sont jamais totalement soumis à la culture arabe.

Actuellement, un grand nombre d’Iraniens sont complètement écœurés de l’Islam et veulent quitter ce dogme de haine et de violence. En fait, beaucoup l’ont déjà fait, mais ils ne sont tout simplement pas en mesure de l’annoncer publiquement, pour des raisons évidentes.

Une telle duplicité existe au sein de la culture iranienne. À l’origine, les Iraniens ont été forcés d’accepter l’Islam pour sauver leur vie contre les envahisseurs arabes, mais au plus profond du cœur de tous les Iraniens vivant aujourd’hui, il existe un ressentiment brûlant contre l’invasion arabo-islamique de leur patrie et de leur culture. Il est ironique de constater que de nombreux Iraniens peuvent effectivement avouer être des musulmans, et pourtant, un nombre impressionnant d’Iraniens n’ont jamais lu le Coran ou n’ont jamais compris son langage. Les événements de l’histoire ont endurci les Iraniens d’aujourd’hui. Ils sont devenus de grands prétendants. Mais la totalité des 1400 ans de barbarie et de sauvagerie islamique doit se terminer. Nous n’avons plus besoin de faire semblant que nous sommes des pratiquants musulmans. Alors qu’en fait, ce n’est pas vrai.

De manière réaliste, il y a peut-être de 10 à 15 pour cent de la population qui continuent à soutenir le système clérical à divers degrés. Beaucoup dans ce groupe sont des employés du gouvernement, les Mollahs et des voyous engagés tels que les Basiji. En outre, le régime a certains supporteurs parmi les pauvres, les moins instruits et les profondément religieux. Pourtant, l’aliénation du régime et de l’Islam s’étend sur l’ensemble du spectre de la société iranienne avec l’intelligentsia et les étudiants universitaires dirigeant l’opposition déterminée à mettre fin à la règle islamique.

Les masses d’Iraniens sont irrémédiablement aliénées par le règne corrompu et oppressif de l’Islam. Le règne de la République islamique de l’Iran est en ruine. L’édifice autrefois solide, ou du moins ses dépendances, démontre enfin de nombreuses fissures qui continuent à croître. Il y a des lignes de faille tout simplement trop nombreuses pour être énumérées ici.

Mes collègues laïcs Iraniens et moi, bien sûr, faisons tout ce qui est possible de faire et nous continuerons à le faire, ce que nous pouvons faire pour aider nos compatriotes en Iran, qui sont sur le front de la lutte contre l’Islam et le régime islamique.

Les manifestations de 2009 étaient tout autant contre la République islamique que contre l’Islam Chiite. En fait, une grande partie était contre l’Islam lui-même. Les gens ont connu ce qu’est un système primitif et défectueux de croyances de l’Islam et visent à l’abandonner pour de bon. De nombreuses personnes s’accrocheront encore à l’Islam dans une certaine mesure pendant un certain temps. Pourtant, un grand nombre vont tout simplement quitter l’Islam et même s’y opposeront activement.

Il y a encore ceux qui prétendent que Mohammed était un messager de Dieu et que le Coran est un livre révélé par Dieu. Ma suggestion, c’est qu’ils utilisent leur intelligence pour lire le Coran entièrement pour eux-mêmes. Autrement, ils trouveraient que plus de 90% du livre est sur la violence, les menaces de l’enfer, l’exclusion des personnes, et ainsi de suite. Quel genre de Dieu dicterait des choses comme ce que vous trouvez dans le Coran? Il a fallu 20 ans à Muhammad pour révéler ce méli-mélo.

Je déplore le sort de ma terre natale et des personnes qui ont souffert et qui continuent de souffrir sous l’Islam. Sans l’Islam, il n’y aurait aucun musulman pour hisser la bannière de la haine et de la violence contre les non-musulmans. Certains déclarent que l’Islam a fait de nombreuses bonnes choses dans le passé. Eh bien, c’est discutable. Il y a ceux qui sont également convaincus que l’Islam a infligé beaucoup de souffrances à d’autres personnes à partir de sa création jusqu’à nos jours. Ce sur quoi nous devons tous être d’accords, c’est le fait que l’Islam et ses lois de la charia, à tout le moins, ne cadrent pas dans le monde d’aujourd’hui.

L’Islam est la religion d’un peuple du désert provenant d’un âge primitif et barbare. L’Islam est obsédé par le temps et le lieu. Il ambitionne de ramener le monde du 21ième siècle au « Moyen Âge » et de le gouverner selon ses dogmes de violence, d’intolérance, d’injustice et de mort. Pourtant, l’Islam n’est pas seulement un vestige désuet d’une époque défunte, c’est une croyance infiniment fracturée qui peut à peine mettre de l’ordre dans sa propre maison. Les nombreuses sectes islamiques se battent entre elles; les sous-sectes et les écoles se méprisent entre elles comme elles haïssent les non-musulmans. La haine, pas l’amour, dirige l’Islam.

Bien que beaucoup de gens préfèrent s’attaquer à la version militante de « l’islamisme » de l’Islam, pour toutes les intentions et tous les objectifs, il n’y a pas de démarcation nette entre les islamistes, les jihadistes et l’islamisme. Chacun et tous sont des descendants de l’Islam. Les seules différences entre les trois sont le degré et non le genre. Quand on aborde l’islamisme et le djihadisme, leur source est également abordée.

Malheureusement, l’Islam ne peut être réformé. Gardez bien à l’esprit que l’Islam prétend être la parfaite foi éternelle pour l’humanité. Des divisions se sont produites et continueront à se produire dans l’Islam. Pourtant, une réforme ne s’est pas produite depuis près de 1400 ans et elle ne va pas se produire. L’Islam est sculpté dans le granit, comme il l’est présentement. Aucun changement. Le livre d’Allah est scellé.

Dans la tâche monumentale de traiter avec l’Islam et avec ses nombreuses variantes, chaque individu, chaque groupe et chaque gouvernement doit unir ses ressources et ses énergies pour réussir. Nous devons exhorter tous les gens à résister aux empiétements de l’Islam et à ne pas être trompés par sa version aseptisée présentée dans les pays non-islamiques. Le destin de la vie civilisée est présent dans la balance. Se dérober à cette responsabilité serait une action impardonnable pour chaque être humain et chaque organisation éclairée qui valorise la liberté et la dignité humaine.

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