NE VOUS INCLINEZ PAS DEVANT LE VATICAN


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L’état d’Israël ne devrait pas abandonner sa souveraineté sur les lieux saints de Jérusalem.

Par Giulio Meotti – Le 2 avril 2012

Israël a conclu un accord historique avec le Vatican pour renoncer à une sorte de souveraineté sur la « Chambre de la Dernière Cène » sur le Mont Sion à Jérusalem.  Le Vatican va maintenant avoir un pied sur le site : Israël a accepté de donner la première priorité au Vatican dans les possibilités de locations et d’accès sur le site.

Ce fut le point culminant d’une longue campagne menée par l’Église Catholique Romaine pour retrouver l’intendance religieuse sur le lieu où Jésus a rompu le pain et a bu le vin avec ses disciples la veille de sa crucifixion, et où l’Esprit-Saint est descendu sur les disciples lors de la Pentecôte.

 La chambre est le troisième site le plus saint de la Chrétienté après le Sépulcre à Jérusalem, construite sur le tombeau du Christ, et la basilique de la Nativité de Bethléem, où la naissance de Jésus a eu lieu.

Il y a quelques mois, le cardinal Jean-Louis Tauran, le responsable du Conseil pour le dialogue interreligieux du Vatican, a demandé de placer le lieu saint d’Israël sous l’autorité du Vatican.  Le problème est que le site est également le tombeau du Roi David, un complexe de bâtiments de quelques 100 000 pieds carrés où David et  Salomon, et les rois Juifs de Judée sont enterrés.

C’est pourquoi l’accord constitue une triste capitulation par Israël devant les efforts du Vatican pour « christianiser » le lieu saint, comme quand un couvent catholique a été construit à Auschwitz.  En 1989, le Rabbin Américain, Avi Weiss, a protesté contre la décision Catholique de construire le couvent dans le camp de la mort.  Le cloître était à quelques mètres de la clôture de barbelés et des tours des gardes nazis.  Il y avait aussi une croix en bois de 23 pieds au milieu.

Avi Weiss et d’autres manifestants Juifs ont escaladé les murs du couvent et ont fait résonner un schofar.  Les travailleurs catholiques du site ont versé de la peinture et de l’eau sur les manifestants Juifs et les ont physiquement éliminés.  Verrons-nous le même genre d’épisodes sur le Mont de Sion ?

Dites-leur non !

 La diaspora Yeshiva, située dans la montagne de Sion après 1967, dit que le Vatican va transformer le site en un lieu de pèlerinage pour des centaines de milliers de catholiques et qu’ils y tiendront des services religieux.  En fait, lors de sa visite en Israël en 2000, le pape Jean-Paul II a dit une messe dans la Chambre de la Dernière Cène. Le pape savait que le site était un emplacement stratégique, car il est situé à quelques centaines de mètres du Mont du Temple et à proximité des murs de la vieille ville.

 Le Vatican veut qu’Israël renonce également à sa souveraineté sur le Mur des Lamentations occidental et sur le Mont du Temple.  Le Saint-Siège utilise l’expression « Bassin Saint », qui se réfère à la zone du Mont du Temple, du Mont des Oliviers, le Mont Sion et une variété de lieux saints chrétiens que de nombreux gouvernements américains aimeraient également voir être administrés par un « régime spécial ».

 Israël ne doit jamais s’incliner devant le Vatican, parce que l’État Juif est admirablement engagé dans la protection des lieux saints de toutes les religions et dans la garantie du droit de culte pour toutes les religions.  Cependant, au lieu de dire, « gardez vos mains hors de Jérusalem, ce n’est pas à vendre », le gouvernement israélien a accepté la demande de rançon du Vatican.

 À long terme, le geste va augmenter les tensions entre les Juifs et les actifs extrêmement grands du Vatican.  Le Saint-Siège a longtemps travaillé afin de réduire les droits des Juifs sur Jérusalem et sur la Vieille Ville.  Maintenant, après que l’autorité musulmane Waqf ait expulsé les chrétiens du site et l’ait transformé en une mosquée, c’est au tour du Vatican de mettre main basse sur la Jérusalem Juive.

 L’objectif est de veiller à ce qu’un Juif ne puisse pas mettre les pieds dans le cœur de Jérusalem, comme c’était le cas avant 1967.  Israël doit leur dire non, avec un N majuscule.  Le Vatican ne doit pas faire çà.

Source : http://www.ynetnews.com/articles/0%2c7340%2cL-4185027%2c00.html

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

 

 

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