Pris d’une frénésie guerrière, Nicolas Sarkozy menace la Syrie et l’Iran


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Grisé par ses guerres déclenchées sur tous les fronts et pour faire oublier un bilan plus que catastrophique, Nicolas Sarkozy semble jouer à fond la carte militaire pour assurer sa réélection en 2012… et pour le plus grand profit du « Grand Œuvre ».

Après les guerres injustes et criminelles de Côte d’Ivoire et de Libye où la France a pratiqué une scandaleuse ingérence militaire, le guerrier à talonnettes n’est pas rassasié et, malgré un enlisement meurtrier en Afghanistan, il ne semble pas pressé d’enterrer la hache de guerre. Au contraire, alors que le feu en Libye n’est même pas éteint et que certains craignent un scénario à l’irakienne, le résident de l’Élysée s’empresse de tenir des déclarations martiales sur la Syrie et l’Iran.

A la 19ième conférence des ambassadeurs le 30 août, il a non seulement multiplié les déclarations d’autosatisfaction sur sa pseudo politique étrangère (peut-on dire d’un chien tenu en laisse qu’il choisit la direction?). Un rôle de caniche qu’il semble assumer, « Les États-Unis ne souhaitant pas s’engager fortement en Libye, pour la première fois depuis 1949, l’Otan s’est mis au service d’une coalition emmenée par deux pays européens déterminés, la France et le Royaume-Uni. » a-t-il déclaré sans honte. Bien sûr, Obama ne voulait pas se salir les mains dans cette guerre illégale et injuste, alors, il a laissé le nain de jardin français s’en occuper, trop bête et trop content de briller enfin, pour réaliser qu’il était devenu le dernier des néo-conservateurs dans la pure lignée de son ami Bush.

Flanqué de la bannière du Bien (démocrassie, doigts de l’homme, et autres barbapapas pour gogos), le petit Nicolas rêve devenir un chef de guerre. Lui que les journalistes ont si souvent qualifié de Bonapartiste va pouvoir enfin ressembler à un « vrai président » et non pas à un vendeur de téléphonie mobile devenu riche et puissant. L’armée encore traumatisée par le virage atlantiste imposé par lui a été mise au pas et les récalcitrants limogés. Personne ne doit critiquer le rôle de la France engagée dans une défense sans concession des intérêts américains et mondialistes dans le monde. Voici l’héritier du gaullisme en train d’achever la figure paternelle d’un coup de poignard dans le dos.

Réalisant les rêves les plus fous de Georges Bush, Nicolas « double you » ne peut plus s’arrêter de jouer aux soldats de plomb. Chaque tir d’obus, chaque bombardement ciblé fait grimper sa côte dans les sondages, et les journalistes ne cessent de clamer les louanges de notre valeureux président, qui « de la crise financière aux campagnes militaires est présent sur tous les fronts ». C’est donc toute l’image du président agissant. Une dynamo qui s’alimente par elle-même, comme le lapin de la pub Duracell qui jouait du tambour, il ne peut plus s’arrêter, le disque étant comme rayé. Aussi après avoir triomphé des « méchants » Gbagbo et Mouammar, voici que notre Napoléon de Nagy Bocsa pointe son prochain adversaire : Le très méchant Bachar El Assad qui tente comme il peut de sortir son pays de la subversion mondialiste que certains nomment « printemps arabe » ou d’autres « Démocratie »…

« Le président syrien Bachar al-Assad a commis l’irréparable. La France, avec ses partenaires, fera tout ce qui est légalement possible pour que triomphent les aspirations du peuple syrien à la liberté et à la démocratie », dixit Nicolas.

Dans la foulée, et reprenant le planning de l’Axe du Mal laissé en chantier par son prédécesseur Georges Bush, il n’oublie pas l’Iran qui a l’outrecuidance de s’être équipé de nouveaux missiles. Une raison suffisante pour qu’un ou plusieurs pays attaque la Perse, selon le stratège du Fouquet’s :

« Ses ambitions militaires, nucléaires et balistiques constituent une menace croissante qui pourrait conduire à une attaque préventive contre les sites iraniens, qui provoquerait une crise majeure », a-t-il indiqué toujours dans ce même sommet.

Pour finir sur une note d’humour, il faut souligner que l’armée est la plus directement visée par les réductions d’effectifs voulus par le plan d’austérité. L’armée, la grand muette, parent pauvre de la politique sarkozienne, doit donc assumer avec les moyens du bord une crise d’égo démesurée et meurtrière.

Pour les Mondialistes, le principal est que Sarko fasse le sale boulot. Un remodelage tant attendu du Moyen Orient au profit d’Israël et de leur chien de garde américain, le tout au profit d’un super Gouvernement Mondial qui construit patiemment ses blocs continentaux unifiés.

A tous les peuples soi disant « libérés » du Proche et du Moyen Orient, toutes nos condoléances pour leur rentrée en Démon-cratie…

http://infoguerilla.fr/?p=11910

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