CONTRÔLE GOUVERNEMENTAL


Partager avec les autres

Pourquoi l’administration Obama met-elle des moniteurs du gouvernement dans les salles de nouvelles ?

Par Matthew Clark – Le 18 février 2014 –

La Commission Fédérale des Communications (FCC) de l’administration Obama est sur le point de placer des moniteurs du gouvernement dans les salles de nouvelles à travers le pays dans une tentative absurde et draconienne pour intimider et contrôler les médias.

Avant de rejeter cette affirmation comme totalement absurde (nous savons tous ce qui s’est passé quand le Tea Party s’est plaint qu’il avait été pris pour cible par l’Internal Revenu Service), cette bombe au sujet d’une accusation provient d’un commissaire actuel de la Commission Fédérale des Communications.

Le commissaire de la FCC, Ajit Pai, révèle un tout nouveau programme de l’administration Obama qu’il craint pouvoir être utilisé « pour mettre de la pression sur les organisations médiatiques lors de la couverture de certaines histoires ».

Comme le commissaire Ajit Pai l’explique dans le Wall Street Journal :

« En mai dernier, la Commission Fédérale des Communications a proposé une initiative visant à placer le gouvernement fédéral dans les salles de nouvelles à travers le pays.  Avec son « Étude multi-marché des besoins critiques en informations », l’agence prévoit envoyer des chercheurs dans les réseaux de journalistes, de rédacteurs et chez les propriétaires de stations sur la façon dont ils décident quelles histoires couvrir.  Un essai sur le terrain à Columbia, en Caroline, est prévu pour ce printemps. »

« Le but des besoins critiques en informations, selon la Commission Fédérale des Communications, est de dénicher des informations des diffuseurs télévisés et radiophoniques sur « le processus par lequel les histoires sont sélectionnées » et à quelle fréquence les stations couvrent « les besoins critiques en informations », avec le « biais perçu de la station » et la « responsabilité perçue » pour avoir mal desservi les populations. »

En effet, la Commission Fédérale des Communications étend maintenant les limites de ses pouvoirs de réglementation pour inclure les journaux, sur lesquels elle n’a absolument aucune autorité, dans son nouveau programme de surveillance du gouvernement.

La Commission Fédérale des Communications a apparemment déjà choisi huit catégories « d’informations critiques » qu’elle croit que les diffuseurs locaux de nouvelles devraient couvrir.

C’est vrai, l’administration Obama a mis au point une formule de ce qu’elle croit que la liberté de la presse devrait couvrir, et elle va envoyer des moniteurs du gouvernement dans les salles de nouvelles à travers l’Amérique pour regarder par-dessus les épaules de la presse lorsqu’elle prend des décisions éditoriales.

Cela pose un danger monumental pour la liberté d’expression protégée par la Constitution et pour la liberté de la presse.

Chaque régime répressif majeur de l’ère moderne a commencé avec une tentative de contrôler et d’intimider la presse.

Comme Thomas Jefferson a dit si éloquemment, « notre liberté dépend de la liberté de la presse, et celle-ci ne peut pas être limitée sans être perdue ».

Le gouvernement fédéral n’a absolument aucun droit pour déterminer quelles histoires devraient et ne devraient pas être couvertes, ce qui est essentiel pour le public américain et ce qui ne doit pas être perçu comme un biais, et dont les intérêts sont et ne sont pas desservis par la presse libre.

C’est une agression inadmissible contre notre société libre.

Imaginez un moniteur de gouvernement disant à Fox News qu’il doit couvrir des histoires de la même manière que MSNBC ou Al Jazeera.  Imaginez un officiel de l’administration Obama marchant vers le comité de rédaction du Wall Street Journal en leur disant que le public américain serait mieux servi s’ils arrêtaient de rapporter sur le scandale de l’Internal Revenu Service ou peut-être que rapporter sur les « pépins » d’ObamaCare fait baisser les adhésions.

Il est difficile d’imaginer quelque chose de plus effrontément orwellien que des moniteurs du gouvernement dans les salles de nouvelles.

Faut-il maintenant s’étonner que les États-Unis se classent maintenant au 46e rang au monde pour la liberté de la presse ?  Reporters Sans Frontières appelle la chute brutale de 13 places de l’Amérique dans ses récents classements mondiaux, « une des baisses les plus significatives » de la liberté de la presse dans le monde.

La liberté de la presse est fièrement protégée par le Premier Amendement, mais, notre nation d’aujourd’hui peine à se placer dans les cinquante premiers pays pour la liberté des médias.

Nous ne pouvons plus permettre à des empiètements à notre liberté d’expression et à notre liberté de presse de continuer.

Nous avons vu, et nous avons vaincus, ce genre de tentative pour étouffer la liberté d’expression auparavant, comme Fairness Doctrine et Grassroots Lobbying Bill. Chacun de ces programmes gouvernementaux nommés par euphémisme n’est rien de plus qu’une tentative sournoise de contourner la Constitution et de limiter la liberté d’expression – discours que le gouvernement trouve gênant.  Ils sont également tout-à-fait inconstitutionnels, et ils doivent tous être vaincus.

http://aclj.org/free-speech-2/why-is-obama-administration-putting-government-monitors-in-newsrooms

 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG


Une réponse à “CONTRÔLE GOUVERNEMENTAL”

  1. J’ai de la misère avec l’idée qu’Obama soit l’entéchrist. La somme de son nom ne donne pas six-cent-soixante et six. Mais, si vous voulez aller voir du côté de Nicolas Sarkozy vous en apprendrez de biens laides…

Translate »