COMMENT LES RÉPUBLICAINS PLANIFIENT FAIRE PERDRE HILLARY


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Par Cliff Kincaid – Le 17 juillet 2015

Un nouveau sondage « Uni vision », le réseau de télévision Pro-Mexique, illustre la folie totale des républicains pour attirer les électeurs hispaniques.  On estime que 68% ont une opinion favorable d’Hillary Clinton, malgré les scandales qui l’entourent.  En revanche, seulement 36% ont une opinion favorable de l’ancien gouverneur républicain Jeb Bush, qui est marié à une Mexicaine et parle l’Espagnol.

Jeb Bush, était le plus hautement coté de tous les candidats républicains,  rapporte Uni vision, avec le sénateur Marco Rubio (R-FL), le promoteur d’une seule amnistie pour les clandestins, venant en deuxième place avec seulement un taux d’approbation de 35%.

Ce que démontre le sondage, c’est que les hispaniques appartiennent essentiellement au parti démocrate. La prise de pouvoir des démocrates par le vote des Latinos a été un succès.  Cependant, en fin de compte, le succès du parti démocrate dans l’élection présidentielle dépend de convaincre les républicains de la futilité d’essayer de continuer à faire appel aux hispaniques, en abandonnant sa base électorale du bon vieux parti des blancs, des conservateurs et des chrétiens.

Dans l’ensemble, en ce qui concerne l’affiliation à un parti politique, 57% des hispaniques se sont identifiés en tant que démocrates et seulement 18% ont dit être républicains.  Un total de 25% se dit eux-mêmes indépendants.

Dans une autre conclusion, 59% des électeurs hispaniques disent être satisfaits avec la présidence de Barack Obama après ses six années à la présidence.  Clairement, la plupart des hispaniques ont bu du « Kool-Aid ».  Pour eux, il semble que les prestations fédérales et la légalisation des travailleurs transfrontaliers sont ce qui compte.  La plupart d’entre eux n’ont aucun problème avec la conduite injuste et traîtresse de Barack Obama avec ses politiques intérieures et étrangères.

Ce qui reste aux républicains est d’essayer d’en appeler aux électeurs blancs, les conservateurs et les chrétiens.  Mais, cette stratégie bien sûr, court le risque évident d’être dépeinte par les médias libéraux comme du racisme.  Après tout, les blancs ne sont pas censés avoir une « identité blanche », comme le livre de Jared Taylor le décrit.

Les blancs ne peuvent pas avoir une identité raciale mais, les hispaniques et les noirs le peuvent.  Il s’agit d’un aspect du politiquement correct.  Comme le disent les communistes Bill Ayers et Bernardine Dohrn, qui sont eux-mêmes des blancs dans leur livre, c’est une « course des races contre la suprématie blanche ».

Si les républicains se plient aux hispaniques, ils seront aliénés de leur base électorale, ce qui a été démontré dans leur réaction à la candidature de Donald Trump qu’ils ne veulent plus de mesures prises pour contrôler la frontière avec le Mexique.  Le sénateur républicain John McCain (AZ) appelle les partisans de Donald Trump,

des « fous » une indication que l’établissement du bon vieux parti aimerait mieux larguer ces gens plutôt que de les amener dans le camp républicain.  Comme John McCain, l’ancien candidat à la présidence du bon vieux parti, Mitt Romney, s’est aussi attaqué à Donald Trump, en disant que ses remarques au sujet des criminels étrangers sont mal au bon vieux parti.  C’est incroyable comment un perdant comme Mitt Romney, qui a également jeté l’éponge sur le mariage gay alors qu’il était gouverneur du Massachusetts, continue toujours à intéresser la presse.  Ce qu’il dit c’est ce que les médias libéraux veulent entendre.

Bien sûr, le politiquement correct qui domine le dialogue et le débat national veut aussi dire que les républicains comme Jeb Bush et Marco Rubio sont susceptibles de continuer à diaboliser Donald Trump, s’aliénant ainsi beaucoup de blancs.  Ainsi, les républicains obtiendront moins de votes conservateurs et chrétiens, diminuant également leurs chances de gagner la Maison Blanche.  Ce sera une rediffusion des campagnes perdantes de John McCain et de Mitt Romney.  Les républicains se sont déjà aliéné de nombreux électeurs chrétiens en abandonnant la lutte pour le mariage traditionnel.  Ils avaient également prévu abandonner le contrôle aux frontières comme un problème jusqu’à ce que Donald Trump et « El Chapo » se mettent dans le chemin.

Pendant ce temps, dans un autre magnifique retournement de situation, les républicains au Capitole appuient l’appel d’Obama pour la « réforme des sentences », une stratégie qui va vider les prisons et augmenter le taux de criminalité, s’aliénant ainsi les électeurs du bon vieux parti en faveur de la loi et l’ordre.

Alors que ce scénario se joue, Mme Clinton arrive à travers le côté démocrate ressemblant à une modérée, en raison du fait qu’un socialiste proclamé, le sénateur Bernie Sanders (I-VT), arrive « à sa gauche » pour la nomination démocrate.

Le spectacle Clinton-Sanders a toutes les caractéristiques d’une démonstration soigneusement mise en scène de la dialectique marxiste, un exercice visant à créer l’apparence d’un conflit afin de forcer un changement encore plus radical sur le peuple américain par le biais du règne du parti démocrate.

Quelqu’un qui en connait beaucoup sur Hillary Clinton, un étudiant de Saul Alinsky, comprend que sa « modération » est seulement une façade.  Sa thèse sur Alinsky pour le Collège Wellesley s’intitulait, « C’est seulement de combattre… » C’est la stratégie marxiste.  C’est la version Alinsky de la dialectique marxiste.  Ceci a été également adopté par Obama, qui a été formé par les disciples d’Alinsky en travaillant avec l’Église Catholique de Chicago.

Dans mon article, « Étudier le marxisme et comprendre Hillary, » j’ai noté que Barbara Olson était venue à la conclusion,  tout en recherchant pour son livre sur Hillary que,   « Elle a une idéologie politique qui a ses racines dans le marxisme ». Barbara Olson a fait remarquer, « Dans ses années de formation, le marxisme était une partie très importante de son idéologie… »

Cela signifie que Mme Clinton croit savoir que la candidature de Sanders supporte effectivement et ne porte pas atteinte à sa propre candidature.  Ceci fait qu’Hillary Clinton ressemble à une modérée, alors qu’elle se déplace vers la gauche, un endroit où elle veut être, en réponse à l’aile gauchiste de la base démocrate.  Seuls les initiés marxistes semblent comprendre ce qui se passe.

Certains commentateurs mal informés se réfèrent à ce qui est appelé le « Clintonisme », une supposée marque modérée des politiques du Parti Démocrate. Si ceci a jamais existé, ça s’applique à Bill Clinton et non pas à Hillary Clinton.

Le fait est que Bernie Sanders et Hillary Clinton sont associés à la même gang de communistes et de compagnons de voyages depuis de nombreuses années.  Bernie Sanders a été un collaborateur actif avec le Conseil de la Paix des États-Unis parrainé par le parti communiste.

Quant à Hillary Clinton, Barbara Olson a rapporté dans son livre Hell to Pay que Robert Borosage, qui a servi comme directeur de l’Institut Marxiste pour les Études des Politiques, était « un collègue et un proche » de Clinton.  Barbara Olson a écrit que Mme Clinton opérait dans les tronçons « de la gauche, y compris Robert Treuhaft et Jessica Mitford, » qui avaient été des « communistes impliqués » et  des Staliniens.  Barbara Olson a déclaré qu’Hillary Clinton avait travaillé pour Robert Treuhaft et avait ouvert la voie à Jessica Mitford pour faire du lobbyiste auprès du gouverneur de l’époque, Bill Clinton, sur la question de la peine de mort.

Barbara Olson a qualifié Hillary Clinton de « léniniste en herbe » qui comprenait le concept du léniniste d’acquérir, d’accumuler et de maintenir la puissance politique à tout prix.  Elle a écrit que « Hillary Clinton n’avait jamais répudié ses liens avec le mouvement communiste en Amérique ou expliquer ses relations avec deux de ses principaux adhérents.  Bien sûr, personne n’a poursuivi ces questions avec Hillary. Elle a démontré qu’elle ne répondrait pas aux questions difficiles sur son passé, et elle a appris qu’elle n’avait pas besoin de le faire, ce qui est remarquable dans une époque où des personnalités politiques obtiennent si peu d’intimité ».

Le chercheur Carl Teichrib m’a donné une photo d’une rencontre d’Hillary avec Cora Weiss de l’édition de mai 2000 de « Questions de Paix, » le bulletin de la Cour d’Appel de la Haye pour la paix.  Cora Weiss, une figure majeure de l’Institut pour les Études Politiques, a acquis une notoriété pour organiser des manifestations de la guerre anti-Vietnam et en voyageant à Hanoi pour rencontrer les dirigeants communistes.  Sur la photo, Hillary est montrée servile au Tribunal de la Haye pour une broche d’un logo en or que Cora Weiss portait.

Carl Teichrib, rédacteur de Forcing Change, se rappelle être un observateur à la Conférence de l’Association Fédéraliste Mondiale en 1999, organisée en association avec le Tribunal de la Haye pour la paix, au cours de laquelle tout le monde présent devenait un membre honoraire dans l’Association Fédéraliste Mondiale.  En plus de collaborer avec le Tribunal de la Haye pour la paix en faveur d’Hanoi, l’Association Fédéraliste Mondiale a mis en scène une « Mission à Moscou » et a tenu plusieurs réunions avec le Comité Soviétique pour la Paix dans le but de « discuter de l’objectif du désarmement général et complet » et  du renforcement de l’Organisation des Mme Clinton a parlé dans une conférence de l’Association pour rendre hommage au vétéran journaliste Walter Cronkite, un partisan d’un gouvernement mondial.

Dans le livret de l’Association Fédéraliste Mondiale, « Le Génie de la Fédération : Pourquoi la Fédération Mondiale est la réponse aux problèmes mondiaux ». Le groupe a décrit comment une « Fédération Mondiale », un euphémisme pour le gouvernement mondial, consisterait à faire progresser « étape par étape vers la gouvernance mondiale, » principalement en augmentant la puissance et l’autorité des agences de l’Organisation des Nations Unies.

L’accord nucléaire d’Obama avec l’Iran continue cette stratégie en plaçant un énorme pouvoir entre les mains de l’Agence internationale de l’énergie atomique de l’Organisation des Nations Unies.

A ce stade de la campagne, avant même le premier débat présidentiel républicain, nous pouvons déjà voir comment la course se jouera.  Hillary Clinton compte sur les Républicains nommant un autre perdant avec une stratégie perdante alors qu’elle se déplace vers la gauche et semble être une modérée.

Alinsky serait fier.

Source :  NEWS WITH VIEWS.com

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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