IMMIGRATION ILLÉGALE


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Il n’y a aucun problème d’immigration illégale aux États-Unis.

Par Servando Gonzalez – Le 16 octobre 2015

Certains Américains sont extrêmement préoccupés par la véritable invasion des étrangers illégaux à travers la frontière du Sud de l’Amérique.  Un récent sondage d’opinion a montré que plus de 90 pour cent des Américains voient l’afflux actuel de l’immigration illégale comme un problème clé.  Une des raisons pour laquelle Donald Trump a considérablement augmenté sa popularité parmi les électeurs potentiels est parce qu’il est le seul des candidats à la présidence des États-Unis qui a soulevé la question de l’immigration clandestine.

Néanmoins, une analyse approfondie de l’invasion actuelle des étrangers en situation irrégulière démontre qu’elle n’a rien à voir avec l’immigration.  En fait, ce que nous vivons n’est pas un problème d’immigration.  Comme le chômage croissant, une dette publique croissante, la désindustrialisation, l’externalisation des emplois et une classe moyenne en voie de disparition, l’immigration clandestine n’est pas un problème, mais, seulement le symptôme d’un problème beaucoup plus profond.  C’est le résultat de la mise en œuvre par des moyens illicites de l’Union Nord-Américaine comme une première étape vers la création de l’Union Américaine.  Selon le plan des conspirateurs mondialistes, l’Union Américaine, conjointement avec l’Union Européenne et l’Union Asiatique, serait conforme avec le gouvernement communo-fasciste totalitaire mondial qu’ils ont à l’esprit : le Nouvel Ordre Mondial Gay.

Comme la plupart des politiques désastreuses qui affectent ce pays, l’Union Nord-Américaine était un plan pleinement concocté par les conspirateurs mondialistes du Conseil des Relations Étrangères.  Selon le plan des mondialistes, l’Union Nord-Américaine, une union économique et politique du Canada, du Mexique et des États-Unis, était la première étape pour la création de l’Union Américaine, s’étendant de l’Alaska à la Patagonie, avec un seul gouvernement contrôlé par le Conseil des Relations Étrangères et une monnaie commune : L’Amero.

La dernière étape de ce plan était d’avoir le monde divisé en trois principaux secteurs politico-économiques : L’Amérique, l’Europe et les Unions Asiatiques, et en laissant peut-être hors du système deux pays, la Russie et la Chine, pour les voir engagés dans des guerres perpétuelles pour avoir un prétexte pour garder les gens effrayés sous la menace d’une menace extérieure, pas trop différente du cauchemar totalitaire mondial décrit par George Orwell, dans son roman de 1984.

Une première étape pour la création de l’Union Américaine était la signature de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).  Selon certains supporters, une étape ultime dans la mise en œuvre de l’ALENA était l’élimination des frontières entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.

Tout en servant de conseiller politique à la campagne présidentielle de Vicente Fox, lors de l’élection générale de 2000 au Mexique, Jorge Castañeda, influencé par les idées de son comparse Robert Pastor du Conseil des Relations Étrangères sur l’approfondissement de l’intégration de l’ALENA, a encouragé Vicente Fox à inclure des politiques sur l’intégration dans le cadre de sa campagne.  Avant et après l’élection, Vicente Fox a fait des apparitions sur plusieurs programmes américains d’informations prônant une plus grande intégration, y compris un plan pour ouvrir la frontière américano-mexicaine dans les dix prochaines années.  Certains aux États-Unis, comme le membre du Conseil des Relations Étrangères, Robert L. Bartley, a vu cette proposition de l’ouverture des frontières comme un appel inévitable vers une « Union Nord-Américaine » et l’a reçu avec un mélange de louanges et de critiques, avec des critiques comme Pat Buchanan suggérant que cela signifierait la fin de la souveraineté des États-Unis.

Dans son livre, Révolution de l’Espoir, le président mexicain et larbin du Conseil des Relations Étrangères, Vicente Fox, a mentionné ses efforts pour créer une Union Nord-Américaine dès que possible.  Il a également mentionné un plan qu’il a proposé au Président des États-Unis, George W. Bush et au Premier Ministre du Canada, Jean Chrétien, qu’il disait pouvoir transformer le continent nord-américain vers une union économique semblable à l’Union Européenne.

Grosse erreur.  Comme prévu, la proposition ouverte de Vicente Fox d’adopter le plan secret du Conseil des Relations Étrangères a été rapidement rejeté par le président Bush.  Vicente Fox a allégué plus tard que le président Bush voulait qu’il «arrête de fabuler » en parlant d’une Union Nord-Américaine.  Vicente Fox avait apparemment ignoré la règle générale que les machinations secrètes sont censées être gardées secrètes.

Plus tard, au milieu d’une poussée pour une plus grande intégration et les préoccupations concernant l’impact d’une sécurité accrue sur les relations commerciales après les attaques terroristes présumées du 11 septembre 2001, un effort a été organisé en 2003 par le Conseil des Relations Étrangères et le Conseil Canadien du Chef Exécutif et le Consejo Mexicano de Asuntos Internacionales, tous contrôlés par le Conseil des Relations Étrangères, avec la création d’un  Groupe de Travail Indépendant sur l’Amérique du Nord.  Plusieurs semaines avant une réunion des dirigeants nord-américains, le 23 mars 2005, le Groupe de travail a publié un communiqué de presse et une déclaration des présidents du Groupe de Travail demandant une intégration plus poussée de l’ALENA pour former une Communauté Économique et Sécuritaire Nord-Américaine en 2010.

Deux mois plus tard, lors de la réunion des leaders nord-américains, en mars 2005, le Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité de l’Amérique du Nord (un nom fantaisiste pour l’Union Nord-Américaine) a été créé.  Les dirigeants traîtres du Canada, du Mexique et des États-Unis l’ont décrit comme un « dialogue pour fournir une plus grande coopération sur les questions de sécurité et d’économies ».  Il n’a jamais été mentionné nulle part que le script du dialogue avait été écrit par le Conseil des Relations Étrangères.

En 2005, en dépit de tout le secret entourant ces réunions et ces négociations de haut niveau, certains critiques ont soutenu qu’une « Union Nord-Américaine » n’était pas seulement prévue, mais, était secrètement et illégalement mise en œuvre par les gouvernements du Canada, du Mexique et des États- Unis.  Ces critiques ont cité comme preuve la formation du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité de l’Amérique du Nord et ont affirmé que ce n’était qu’une tentative pour modifier radicalement le statu quo économique et politique entre les pays en dehors de l’examen des législatures nationales respectives, une critique accrue par la publication suivante du rapport du Groupe de Travail Indépendant de l’Amérique du Nord, qui saluait l’initiative du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité de l’Amérique du Nord et exigeait une plus grande intégration économique en 2010.  Comme prévu, ces craintes ont été rapidement étiquetées comme des « théories du complot ».

Néanmoins, malgré tous les efforts déployés par les médias contrôlés par le Conseil des Relations Étrangères pour dépeindre les critiques de l’Union Nord-Américaine comme des théoriciens du complot, l’affirmation selon laquelle le véritable but de l’ALENA était de le développer dans une Union Nord-Américaine analogue à l’Union Européenne, avec l’ouverture des frontières et une monnaie commune, entre autres caractéristiques, sont devenus un problème. À l’automne 2006, les commentateurs conservateurs Phyllis Schlafly, Jerome Corsi et Howard Phillips ont débuté un site dédié à lutter contre ce qu’ils considéraient comme l’avènement d’un « méga-état socialiste » de l’Amérique du Nord.

La lutte contre le supposé Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité est devenue tellement étendue que les conspirateurs du Conseil des Relations Étrangères ont du émettre un avertissement sur le site de l’Initiative afin de clarifier le Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité comme n’étant pas un accord légal, que l’initiative « ne cherche pas à réécrire ou à renégocier l’ALENA », et que le partenariat lui-même « ne crée pas d’autres statuts juridiques pour l’ALENA ».  Néanmoins, en dépit de la déclaration, un certain nombre d’universitaires et de représentants du gouvernement de l’époque considéraient le Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité comme étant ce qu’il était vraiment, un mouvement vers une Union Nord-Américaine.

La goutte qui a fait déborder le vase est arrivé en 2002, quand le gouverneur de l’époque du Texas, Rick Perry, peut-être dans une tentative pour gagner des points avec les conspirateurs du Conseil des Relations Étrangères, a laissé sortir le chat du sac en proposant la création d’un Corridor Trans-Texas, une voie publique aussi large que plusieurs terrains de football susceptible de s’étendre à travers le Texas pour relier le Mexique, les États-Unis et le Canada.  Selon Ron Paul, « Le but ultime n’est pas simplement une super-autoroute, mais, une Union Nord-Américaine intégrée, avec une monnaie commune, une bureaucratie transnationale et des voyages pratiquement sans frontière au sein de l’Union ».

La réaction de la population contre l’idée était tellement forte et colérique que les conspirateurs mondialistes du Conseil des Relations Étrangères ont changé leur fusil d’épaule et ont pratiquement cessé de mentionner l’Union Nord-Américaine.  Néanmoins, le récent tsunami des Mexicains entrant illégalement aux États-Unis démontre que le projet n’a pas été oublié : Ils ont seulement changé les moyens de l’appliquer dans le dos du peuple américain.

Une des principales caractéristiques de l’Union Nord-Américaine était la suppression des frontières entre les pays participants.  C’est la véritable raison pour laquelle les marionnettes contrôlées par le Conseil des Relations Étrangères dans le gouvernement des États-Unis ont regardé dans l’autre sens et ont permis la récente invasion des étrangers illégaux.  Face au fait qu’ils ne pouvaient pas éliminer les frontières graduellement, les conspirateurs du Conseil des Relations Étrangères les ont éliminées de facto.

Un pays est une nation souveraine, avec son propre gouvernement et ses propres lois, occupant un territoire particulier limité par des frontières défendues par son armée.  Si nous acceptons cette définition, nous devons conclure que les États-Unis sont en train de devenir un non-pays.  La souveraineté des États-Unis a été érodée au point qu’elle existe à peine.  Notre gouvernement est entièrement sous le contrôle d’une petite cabale de conspirateurs mondialistes dont le but ultime est la destruction et la création d’un gouvernement communo-fasciste totalitaire mondial sous leur contrôle.  Les militaires des États-Unis, très efficaces à défendre les intérêts des mondialistes à l’étranger, n’ont pas réussi à défendre nos frontières qui, à toutes fins pratiques, n’existent plus.

Avons-nous perdu notre pays ?  Malheureusement, il semble que ce soit le cas.

Mon seul espoir est que, à partir des cendres de l’actuel non-pays, très bientôt, les patriotes américains vont créer un nouveau pays semblable à celui que nos pères fondateurs avaient en tête quand ils ont créé l’Amérique.

source :

1. Ashley Rae Goldenberg, Survey: 92% Call Illegal Immigration a ‘Problem,’ 77% Say It’s ‘Serious’,” MRCTV, September 15, 2015
2. See, “A New Giant Sucking Sound,” AlterNet. December 18, 2001; “Perspectives on the United States and Mexico: A Journalists’ Forum,” University of California, Berkeley. September 26, 2003. Also, Stephen Clarkson, Does North America Exist?: Governing the Continent After NAFTA and 9/11 (Toronto: University of Toronto Press, 2008).
3. “Open U.S.-Mexican Border,” The Brookings Institution. July 28, 2000; “Open NAFTA Borders? Why Not?,” The Wall Street Journal. July 2, 2001; “July Fourth in Post-America”. The National Review. July 3, 2001.
4. Both Fox and Castañeda are members of the Consejo Mexicano de Asuntos Internacionales, the CFR’s branch in Mexico.
5. Stephen Clarkson, Does North America Exist?: governing the continent after NAFTA and 9/11 (University of Toronto Press, 2008), p. 67.
6. See this link and Also, Gregory Michaelidis, Open U.S.-Mexican Border,” July 28, 2000. The Brookings Institution.
7. Robert L. Bartley, “Open NAFTA Borders? Why Not?” The Wall Street Journal. 2001-07-02.
8. Pat Buchanan, “July Fourth in Post-America,” The National Review. 2001-07-03.
9. Vicente Fox, Revolution of Hope: the Life, Faith, and Dreams of a Mexican President (New York: Viking, 2007)
10. Ibid
11. Trinational Call for a North American Economic and Security Community by 2010 (Press release). Council on Foreign Relations, March 14, 2005.
12. See, Joint Statement by President Bush, President Fox, and Prime Minister Martin.
13. Phillip Dyne, Urban legend of “North American Union feeds on fears,  The Seattle Times, May 19, 2007.
14. See, Drake Bennet, The Amero Conspiracy,” The Boston Globe, November 25, 2007.
15. Marcela Celorio, “The Current Debate Regarding the SPP: Security and the Integration of North America,” Center for North American Studies. December 24, 2009.
16. See, “Highway to Hell?, Newsweek, December 1, 2007.

Source : NewsWithViews.com

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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