Par Grant R. Jeffrey
Certains athées ont suggéré que les disciples, au cours des décennies après sa mort, ont tout simplement inventé leurs histoires de Jésus. Ces critiques de la Bible disent que les disciples, dans une tentative de renforcer leur autorité, ont alors publié l’histoire que Jésus a déclaré être Dieu et a été ressuscité. Tous les lecteurs impartiaux doivent examiner les preuves historiques.
Tout d’abord, les apôtres étaient constamment menacés et pressurisés pour renier leur Seigneur au cours de leur ministère ; Particulièrement lorsqu’ils risquaient d’être torturés et le martyrisés. Toutefois, aucun de ces hommes qui ont passé un certain temps avec Jésus n’a choisi de sauver sa vie en reniant sa foi en Lui.
Considérez cette situation hypothétique : Supposons que ces hommes aient conspiré afin de former une nouvelle religion fondée sur leur imagination. Combien de temps quelqu’un pourrait-il continuer à proclamer quelque chose qu’il sait être un mensonge lorsqu’ils sont confrontés à de longues tortures et une mort incontournable et douloureuse? Tout ce qu’ils avaient à faire pour échapper au martyr était d’admettre qu’ils avaient concocté un mensonge, et simplement renier leur foi et les déclarations au sujet de Jésus étant Dieu. Cà défie le bon sens et la preuve de l’histoire que quiconque, sans parler d’un groupe de douze hommes, puisse persister à proclamer un mensonge quand ils pouvaient tout simplement s’en aller en admettant qu’il s’agissait d’une fraude.
Pourtant, l’histoire révèle qu’aucun de ces hommes, qui ont personnellement connu Jésus, n’ait jamais renié son témoignage en ce qui concerne Jésus, malgré les menaces et la réalité d’une mort imminente. Ceci prouve à tout observateur impartial que ces hommes possédaient une connaissance inébranlable absolue personnelle au sujet de la vérité de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus. Chacun des apôtres a été appelé à payer le prix ultime afin de prouver sa foi en Jésus, en confirmant avec le sang de sa vie que Jésus était le vrai Messie, le Fils de Dieu et le seul espoir de salut pour une humanité pécheresse.
La plupart de nos informations sur la mort des apôtres proviennent des traditions de l’église primitive. Bien que la tradition ne soit pas toujours fiable sur les petits détails, il est très rare qu’elle contienne de pures inventions. Eusèbe, un des plus importants historiens de l’Eglise primitive, a écrit l’histoire de l’Eglise primitive.
Matthieu a souffert le martyr en Éthiopie, tué par la blessure d’une épée.
Marc est mort à Alexandrie, en Egypte, après avoir été traîné par des chevaux à travers les rues de la ville jusqu’à ce qu’il meure.
Luc a été pendu en Grèce à la suite de son énorme prédication pour les perdus.
Jean a fait face au martyr quand il a été bouilli dans un énorme bassin d’huile bouillante pendant une vague de persécution à Rome. Toutefois, il a été miraculeusement sauvé de la mort. Jean a ensuite été condamné à travailler dans les mines de l’île de Patmos. Il a écrit son livre prophétique de l’Apocalypse à Patmos. L’apôtre Jean a plus tard été libéré et est retourné pour servir comme évêque d’Édesse dans la Turquie moderne. Il est mort à un âge avancé, le seul apôtre à mourir en paix.
Pierre fut crucifié la tête en bas sur une croix en forme de X, selon la tradition de l’Église, parce qu’il avait dit à ses bourreaux qu’il se sentait indigne de mourir de la même manière que Jésus-Christ était mort.
Jacques le Juste, le chef de l’Église de Jérusalem, a été jeté du haut du promontoire sud-est du Temple d’une centaine de pieds de hauteur, quand il a refusé de renier sa foi dans le Christ. Quand ils ont découvert qu’il avait survécu à la chute, ses ennemis l’ont battu à mort avec des bâtons. C’était le même promontoire où Satan avait amené Jésus au cours des Tentations.
La tradition de l’Eglise dit que Jacques, le frère de Jésus, a écrit le livre de Jacques dans le Nouveau Testament, bien que l’assignation de l’auteur dans Jacques 1:1 soit ambiguë. (Un de plusieurs endroits dans le Nouveau Testament où il est difficile de déterminer à quel « Jacques » ont y fait référence! Voir aussi 1 Cor 15:7). Jacques est mentionné par Josèphe dans ses importants travaux, les Antiquités Juives.
Voici certaines références :
« N’est-ce pas le fils du charpentier? N’est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? »
Matthieu 13:55, Marc 6:3
« Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. »
Actes 1:14
« Pierre, leur ayant de la main fait signe de se taire, leur raconta comment le Seigneur l’avait tiré de la prison, et il dit : Annoncez-le à Jacques et aux frères. Puis il sortit, et s’en alla dans un autre lieu. »
Actes 12:17
« Lorsqu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutes-moi! Simon a raconté comment Dieu a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d’elles un peuple qui portât son nom. »
Actes 15:13
« Le lendemain, Paul se rendit avec nous chez Jacques, et tous les anciens s’y réunirent. »
Actes 21:18
« Mais je ne vis aucun autre des apôtres, si ce n’est Jacques, le frère su Seigneur. »
Galates 1:19
« Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association …»
Galates 2:09
Jacques le Majeur, fils de Zébédée, était un pêcheur de métier quand Jésus l’appela à toute une vie de ministère. En tant que dirigeant fort de l’église, Jacques a finalement été décapité à Jérusalem. L’officier romain qui gardait Jacques regardait étonné alors que Jacques défendait sa foi durant son procès. Plus tard, l’officier marchait à côté de Jacques vers l’endroit de son exécution. Vaincu par la croyance, il a déclaré sa nouvelle foi au juge et s’est agenouillé à côté de Jacques pour accepter la décapitation en tant que chrétien.
Barthélémy, également connu sous le nom de Nathanal, était un missionnaire en Asie. Il a été un témoin de notre Seigneur dans la Turquie actuelle. Barthélemy fut martyrisé pour ses prédications en Arménie où il est censé avoir été écorché à mort par un fouet. Il peut aussi avoir été crucifié.
André a été crucifié sur une croix en forme de X à Patras, en Grèce. Après avoir été sévèrement battus par sept soldats, ils ont attaché son corps à la croix avec des cordes afin de prolonger son agonie. Ses disciples ont indiqué que, quand il a été conduit vers la croix, André l’a salué en ces termes : « J’ai longtemps souhaité et attendu cette heure heureuse. La croix a été consacrée par le Corps du Christ qui y a été crucifié. » Il continua à prêcher à ses bourreaux pendant deux jours jusqu’à ce qu’il meure.
Thomas a été transpercé par une lance en Inde au cours d’un de ses voyages missionnaires pour établir l’Église dans le sous-continent.
Jude, le frère de Jésus, a été tué par des flèches quand il a refusé de renier sa foi dans le Christ.
Matthias a été choisi par les apôtres pour remplacer Judas Iscariote, après la mort de Judas dans le Champ de Sang. Les informations concernant la vie et la mort de Matthias sont vagues et contradictoires. Une tradition soutient que Matthias a été lapidé à Jérusalem par les Juifs, puis décapité.
Barnabas, un des groupes de soixante-dix disciples, a écrit l’épître de Barnabas. Il a prêché dans toute l’Italie et à Chypre. Barnabas a été lapidé à mort à Salonica.
Phillip a été crucifié, selon la plaque dans l’église des Saints-Apôtres.
Paul aurait été torturé, puis décapité par le maléfique empereur Néron à Rome en l’an 67. Paul a subi un long emprisonnement qui lui a permis d’écrire ses épîtres aux nombreuses églises qu’il avait formé dans tout l’Empire romain. Ces lettres, qui ont enseigné à beaucoup les doctrines fondamentales du christianisme, forment une grande partie du Nouveau Testament. La plupart des chercheurs croyaient que Paul avait été libéré de sa prison de Rome en 62 après JC, et qu’il aurait fait une quatrième voyage missionnaire qui l’aurait amené aussi loin qu’en Espagne (Romains 15:24, 28). La tradition de l’Eglise dit que Néron a exécuté Paul à Rome en l’an 67. Cependant, le Nouveau Testament ne dit rien au sujet de la mort de ce grand apôtre.
Les détails des martyres des disciples et des apôtres se trouvent dans les sources traditionnelles de l’Eglise primitive. Ces traditions ont été relatées dans les écrits des Pères de l’Eglise et le premier historien officiel de l’Église, Eusèbe. Bien que nous ne puissions pas à ce moment vérifier tous les détails historiques, la croyance universelle des premiers écrivains chrétiens, c’est que chacun des apôtres a dû faire face au martyr fidèlement sans renier sa foi en la résurrection de Jésus-Christ.
La diffusion du christianisme
Tertullien (155-222 après Jésus-Christ) écrit :
« Les extrémités de l’Espagne, les différentes parties de la Gaule, les régions de la Grande-Bretagne qui n’ont jamais été pénétrées par les armées romaines, ont reçu la religion du Christ. »
Origène d’Alexandrie, le Père Grec, a déclaré en 230 après Jésus-Christ :
« La bonté divine de notre Seigneur et Sauveur est également diffusée chez les Bretons, les Africains et les autres nations du monde. »
Arnobius, l’apologiste chrétien, a écrit aux environs de 300 après Jésus-Christ :
« La parole de Dieu s’étend tellement rapidement que, bien que pendant plusieurs milliers d’années Dieu n’était connu que des Juifs, aujourd’hui, dans l’espace de quelques années, sa parole n’est cachée ni des Indiens de l’est, ni des Bretons de l’ouest. »
Saint-Jérôme, écrivant de Bethléem en 378 après Jésus-Christ, a déclaré :
« De l’Inde jusqu’à la Grande-Bretagne, toutes les nations résonnent avec la mort et la résurrection du Christ. »
Chrysostome, patriarche de Constantinople, écrivait en 402 après Jésus-Christ au sujet des îles britanniques de la manière suivante :
« Les îles britanniques, qui sont au-delà de la mer et qui se trouvent dans l’océan, ont reçu la vertu de la Parole. Des églises y ont été fondées et des autels y ont été érigés. Si vous deviez aller sur les océans pour vous rendre dans les îles britanniques, vous y entendrez tous les hommes de partout discourir des questions au sujet des Ecritures, avec une voix différente certes, mais pas avec une autre foi, avec une langue différente, mais avec le même jugement. »
http://www.bibleprobe.com/apostles.htm
Traduit par Oscar Blais