RÉVOLTE AU VATICAN


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Une révolte se prépare à l’intérieur du Vatican alors que les Cardinaux conservateurs cherchent à arrêter la prise de pouvoir du Pape François.

Par Geoffrey Grider – Le 8 septembre 2015

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux…. Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles.  Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution.  Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. » (Apocalypse 17:1,4,5)

NOTE DE L’ÉDITEUR : L’Église Catholique s’est longtemps vantée que depuis sa création, en 325 après Jésus-Christ, elle n’avait « jamais » changé.  C’est peut-être vrai, jusqu’au moment où François est devenu pape.  Depuis lors, les vents du changement ont soufflé tellement fortement que de nombreux cardinaux  conservateurs ne peuvent même plus la reconnaître.  Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est pourquoi le Pape François fait tellement de changements aussi rapidement. Il est en train d’accomplir les prophéties bibliques de la fin des temps. Apocalypse 17 et 18 déclarent fermement que le Vatican est la « mère des prostituées », gouverné par un faux prophète qui prépare la voie à l’Antéchrist.

VATICAN — Plus tôt cette année, une équipe de tournage a pénétré dans un appartement bien aménagé juste à l’extérieur des portes du 9ème siècle de la cité du Vatican.  Vêtus impeccablement des robes noires et des ceintures écarlates des princes de l’Église Catholique Romaine, le Cardinal Raymond Burke né dans le Wisconsin était assis dans son fauteuil richement rembourré et semblait donner un avertissement au Pape François.

Un ardent conservateur et un bureaucrate du Vatican, le Cardinal Raymond Burke avait été rétrogradé par le pape, quelques mois plus tôt, mais, ceci ne lui a pas enlevé son esprit combattif.  François soutenait une ère plus inclusive, en donnant de l’espace aux voix progressistes sur les divorcés catholiques ainsi que les gays et les lesbiennes.  Devant la caméra, Raymond Burke a déclaré qu’il « résisterait » aux changements libéraux et semblait avertir François sur les limites de son autorité.  « Nous devons être très attentifs au sujet des pouvoirs du pape » a dit Raymond Burke à l’équipage de presse de la France.

Les paroles de Burke démentaient un sentiment croissant d’inquiétude chez les conservateurs stricts, en révélant ce qui est rapidement en train de devenir une guerre de culture sur la papauté de François et la puissante hiérarchie qui gouverne l’Église catholique romaine.

Pourtant, alors qu’il renverse les conventions de l’église, François est aussi aux prises avec une réaction conservatrice au moment libéral en construction à l’intérieur de l’église.  En plus d’une douzaine d’entrevues, notamment avec sept hauts responsables religieux, les initiés disent que les changements ont laissé la hiérarchie plus polarisée avec la direction de l’église qu’à aucun autre moment depuis les grands réformateurs de la papauté depuis les années 1960.

La rébellion conservatrice prend de nombreuses formes, dans les commentaires publiques, mais aussi, dans la popularité croissante des sites web catholiques conservateurs faisant la promotion de la dissidence envers François ; Les livres et le matériel promotionnel soutenus par les religieux conservateurs qui cherchent à contrer la tendance libérale ; Et les fuites dans les médias d’information, visant les réformateurs du Vatican.

Dans ses récentes observations, Raymond Burke faisait aussi un simple constat. Malgré les vastes pouvoirs du pape, la doctrine de l’Église sert en quelque sorte de constitution.  Et, pour les réformateurs libéraux, les ecchymoses théologiques par les conservateurs compliquent les efforts pour traduire le style transformateur du pape dans des changements tangibles.

« Au moins, nous n’empoisonnons plus nos calices les uns les autres, » a déclaré le révérend Timothy Radcliffe, un prêtre britannique libéral et allié du Pape François nommé à un poste influent au Vatican, en mai.  Timothy Radcliffe a déclaré qu’il se félicite du débat ouvert, et même de la dissension critique au sein de l’église.  Mais, il avouait lui-même avoir « peur » de « certaines choses que nous voyons »

« Nous avons un grave problème en ce moment, une situation très alarmante où les prêtres et les évêques catholiques disent et font des choses qui sont contre ce que l’Église enseigne, en parlant des unions du même sexe, de la communion pour ceux qui vivent dans l’adultère, » a dit l’officiel.  « Et pourtant, le pape ne fait rien pour les réduire au silence.  La conclusion est donc que c’est ce que le pape veut. »

Source :  Now The End Begins.com

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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