Par le personnel de PNW – le 16 août 2025
La mort lente d’une Église ne survient jamais d’un seul coup. Elle commence par un doute subtil – « Dieu a-t-il vraiment dit cela ? » – et se termine par une rébellion généralisée contre le Seigneur qui l’a rachetée. L’Église Unie du Canada est sur cette voie depuis des décennies, et cette semaine, deux nouveaux rappels nous avertissent qu’une fois qu’on rejette l’autorité des Écritures, le déclin ne s’arrête jamais. Il ne fait que s’aggraver.
Il ne s’agit pas de divergences théologiques mineures. Il s’agit d’une Église qui remplace l’Évangile de Jésus-Christ par l’Évangile de soi – et les résultats sont déchirants, scandaleux et dangereux.
1. Histoires sur le cuir, la nudité et la fierté pour les enfants
L’Église Unie Mémorial Canadienne de Vancouver se présente comme une « communauté spirituelle progressiste et dynamique et un centre de paix ». Sous la direction de Jeffrey Rock – un homme qui vit avec son petit ami de longue date et qui réclame aujourd’hui 100 000 $ en guise de cadeaux de mariage pour financer une adoption par maternité de substitution –, l’Église défend depuis longtemps des causes qui auraient choqué toute congrégation croyante il y a à peine une génération.
Rock a déjà plaidé en faveur d’une « inclusion radicale » des chrétiens dans les relations polygames et « éthiques non monogames ». Aujourd’hui, son Église va plus loin.
Lors d’un récent service dominical, Mary Toth, coordinatrice de l’Église des enfants, a réuni les enfants pour une lecture du conte et a commencé à lire « La Parade Arc-en-ciel », un livre qui raconte l’histoire d’une petite fille participant à sa première marche des fiertés. Sur une page, des adultes apparaissent en tenue de bondage en cuir. Une autre page affirme que « chacun porte ce qui lui correspond… même si cela implique de ne presque rien porter du tout.»
Comme si cela n’était pas assez troublant, Toth a dit aux enfants sans détour qu’il était parfaitement normal que les adultes assistent aux défilés de la fierté complètement nus.
Il faut bien comprendre : dans une église, le responsable des enfants normalisait la nudité en public lors d’événements à caractère sexuel. Il ne s’agit pas seulement d’un manque de jugement, mais d’une atteinte directe à l’innocence sous couvert d’« inclusion ». Et au lieu de condamner, l’Église contribue à la normaliser.
2. Appeler les meurtres de masse « résistance »
Pendant ce temps, au niveau national, l’Église Unie s’apprête à voter une résolution (GC45 HF01) exigeant du Canada des mesures plus sévères contre Israël pour ce qu’elle qualifie de « génocide » à Gaza. Mais le passage le plus stupéfiant – et glaçant – de la proposition décrit les attentats terroristes du Hamas du 7 octobre comme des « expressions de résistance ».
Ces « expressions » comprenaient le massacre de 1 200 Israéliens – hommes, femmes, enfants, et même des bébés – ainsi que des enlèvements massifs, des violences sexuelles et l’incendie de familles entières.
Ce n’est pas de la résistance. Ce n’est pas de la justice. C’est l’esprit de meurtre auquel se prête une couverture théologique de la part d’une Église qui ne fait plus la différence entre s’opposer à l’oppression et bénir le mal.
3. Ce ne sont pas des incidents isolés : c’est la tendance
Si vous êtes tenté de penser qu’il s’agit de valeurs aberrantes extrêmes, détrompez-vous.
Le mois dernier, nous avons fait un reportage sur l’Église unie West Hill de Toronto, où la chaire est devenue la scène d’un clown travesti nommé Julian Munro. Au milieu d’un sermon, Munro s’est maquillé le visage comme un clown, « métaphore visuelle de la transformation ». Mais il ne s’agissait pas d’une transformation par le renouvellement de l’esprit (Romains 12:2), mais d’une transformation vers l’expression de soi, l’identité queer et l’identité personnelle, totalement séparée de la croix du Christ.
Et n’oublions pas : cette même Église a fièrement maintenu Gretta Vosper, une athée, en chaire pendant plus de dix ans. Elle rejetait la croyance en Dieu, en Christ et en la Bible, et pourtant la confession l’a accueillie. C’est à ce moment-là que le chandelier a été retiré. Tout ce qui s’est passé depuis – les clowns travestis, les histoires de la fierté pour les enfants et les justifications morales du terrorisme – n’est que le fruit pourri de ce choix.
4. La spirale descendante
Voici à quoi ressemble la déconstruction théologique sans repentance :
Doutez de la Parole de Dieu – « La Bible ne veut pas vraiment dire cela. »
Redéfinir le péché – « L’amour signifie affirmer tous les choix. »
Remplacez l’Évangile par l’activisme – Les causes politiques deviennent la nouvelle mission.
Célébrons ce que Dieu appelle le mal : l’immoralité sexuelle, le blasphème et même la violence de masse transformés en vertu.
L’autel n’est plus un lieu d’abandon à Dieu : c’est une scène de messages politiques, d’identité personnelle et de spectacle. Les brebis sont affamées. Les loups errent librement. Et les bergers les encouragent.
6. Réveille-toi, Église
Il ne faut pas considérer ces histoires comme de lointaines curiosités canadiennes. Ce sont des avertissements. Toute église qui troque la sainteté contre l’approbation culturelle est sur la même voie, qu’elle en soit consciente ou non.
L’apôtre Paul a averti Timothée qu’un temps viendrait où les hommes « ne supporteront pas la saine doctrine », mais « détourneront l’oreille de la vérité » (2 Timothée 4:3-4). Ce temps est arrivé. La question est : la véritable Église restera-t-elle silencieuse tandis que les chaires seront transformées en tribunes pour le péché, ou appellerons-nous les perdus à la seule véritable espérance : Jésus-Christ ?
Car sans Lui, pas de troupeau. Seulement une foule. Et la foule acclamera n’importe quoi.
