Ce n’est pas Vénus, ce n’est pas la Lune – La NASA suit un étrange objet jamais vu auparavant dans le système solaire –C’est désormais officiel

NASA-exoplanet

Partager avec les autres
Table des matières

Par Laura M. – le 10 février 2025

Un dauphin sur Jupiter : voici l’incroyable image prise par la sonde Juno de la NASA qui change tout

Compte à rebours pour la planète Terre — L’astéroïde le plus menaçant du système solaire sous l’œil de James Webb

CWISE J1249 — c’est ainsi que la NASA appelle cet étrange objet qui s’approche de la Terre à grande vitesse

Combien de choses ignorons-nous encore sur notre galaxie ? Le fait est que cet univers regorge de mystères qui commencent à être révélés grâce au développement de la technologie. Aujourd’hui, le télescope spatial James Webb de la NASA a découvert quelque chose de surprenant, et il ne s’agit pas de Vénus, ni de la Lune, ni de Jupiter, ni de Saturne, mais d’une exoplanète qu’ils ont appelée GJ 1214 b, qui se trouve à 48 années-lumière de la constellation Ophiuchus, qui a été classée comme sous-Neptune en raison de sa taille (intermédiaire entre la Terre et Neptune si on la compare) et dont des centaines de scientifiques qui observent cette exoplanète depuis plus d’une décennie en raison de sa composition, vont vous dire ci-dessous ce que nous savons de cette grande découverte !

Qu’est-ce que le James Webb ?

Il s’agit du télescope le plus avancé jamais construit sur notre planète. Il appartient à la NASA et est le fruit d’une collaboration entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence spatiale canadienne (ASC). Il a été conçu pour observer l’univers à travers l’infrarouge, ce qui permet d’observer des étoiles et des galaxies qui n’existent plus à l’heure actuelle (nous savons déjà que dans la galaxie, les distances se mesurent en années-lumière et que l’image que nous recevons est donc celle du passé, même de certaines étoiles qui se sont formées peu après le Big Bang !). Ce télescope possède un énorme miroir de 6,5 mètres qui peut capter plus de lumière que tout autre télescope et se trouve à 1,5 million de kilomètres de notre planète, et a été le protagoniste de cette découverte.

Pourquoi les appelle-t-on sous-Neptunes ?

C’est le nom donné aux planètes plus petites que Neptune mais plus grandes que la Terre, car elles sont de taille intermédiaire entre les deux planètes et ont également des compositions similaires (soit gazeuses comme Neptune, soit rocheuses comme la Terre).

Décryptage du GJ 1214 B

Cette planète, située à 48 années-lumière de la constellation Ophiuchus, est restée un mystère pour les scientifiques car elle possédait une couche dense de nuages qui la rendait très difficile à observer clairement. Ce type de planète avec cette composition ne se trouve pas dans notre système solaire et c’est pourquoi elle attire autant l’attention de la communauté scientifique. Grâce à l’infrarouge JWST, ils ont pu créer une carte thermique plus détaillée dans laquelle le « jour et la nuit » de la planète ont été capturés, mais le plus incroyable est que l’atmosphère de cette planète reflète une quantité considérable de lumière de son étoile hôte, de plus, son atmosphère est composée d’eau et de méthane, ce qui indique une origine aquatique.

Les travaux du JWST sur la découverte

Les planètes sub-Neptunes sont les plus abondantes de la galaxie, mais elles cachent encore de nombreuses inconnues sur leur composition, et la découverte de GJ 1214 b est cruciale pour comprendre ce type de planète. Dans le cas de celle-ci, les scientifiques spéculent qu’il pourrait s’agir d’un monde aquatique (car il pourrait être entouré de vastes océans ou d’une atmosphère dense et saturée d’eau), et ses observations sont essentielles pour les études cosmiques.

This artist’s impression shows how the newly discovered super-Earth surrounding the nearby star GJ1214 may look. Discovered by the MEarth project and investigated further by the HARPS spectrograph on ESO’s 3.6-metre telescope at La Silla, GJ1214b is the second super-Earth exoplanet for which astronomers have determined the mass and radius, giving vital clues about its structure. It is also the first super-Earth around which an atmosphere has been found. The exoplanet, orbiting a small star only 40 light-years away from us, thus opens dramatic new perspectives in the quest for habitable worlds. The planet, GJ1214b, has a mass about six times that of Earth and its interior is likely mostly made of water ice. It appears to be rather hot and surrounded by a thick atmosphere, which makes it inhospitable for life as we know it on Earth.

Est-ce que cela ressemble à l’une de nos planètes ?

Oui, ils ont comparé la composition des deux atmosphères et ont également soulevé la question de savoir si la Terre ressemble plus à Vénus qu’à une quelconque planète contenant de l’eau. Vénus possède une atmosphère épaisse de CO₂, qui peut servir d’exemple pour étudier l’effet de serre et les trajectoires évolutives de ces exoplanètes.

Kazumasa Ohno, de l’Observatoire astronomique national du Japon, a développé plusieurs modèles détaillant les différents types d’atmosphères de ces sous-Neptunes et ce qu’il a trouvé en commun est qu’ils ont tous des atmosphères riches en carbone.

De son côté, Everett Schlawin, de l’Université d’Arizona, a déclaré qu’il est très difficile de détecter des signaux si éloignés et de déchiffrer ce que ces mondes mystérieux cachent réellement.

Ce que l’on peut dire, c’est que la découverte de cette exoplanète a remis en question tout ce que nous savions sur la formation planétaire. Un nouveau monde de l’astrophysique s’est ouvert à nos scientifiques. Quels autres défis nous attendent désormais ?

Source

Traduit par PLEINSFEUX


Translate »