Par le Personnel de PNW – le 6 octobre 2025
L’Église d’Angleterre a franchi une ligne à partir de laquelle il n’y aura peut-être pas de retour en arrière.
En nommant une féministe pro-avortement comme prochain archevêque de Canterbury, la soi-disant « Église mère » de l’anglicanisme a déclaré publiquement son allégeance – non pas à l’Écriture, ni au Christ – mais à l’esprit du temps.
Sarah Mullally, une femme qui se revendique fièrement féministe et « pro-choix », portera bientôt la robe autrefois réservée aux hommes qui tremblaient devant la Parole de Dieu. Les gros titres célèbrent cet événement comme un triomphe de l’égalité et du progrès. Mais sous ces applaudissements se cache une tragédie : une Église qui a troqué l’obéissance contre l’approbation.
Quand les dirigeants se vantent d’inclusion mais refusent le repentir, quand ils célèbrent l’avortement comme un choix et traitent les enfants à naître comme des êtres superflus, quand ils prônent des modes de vie que l’Écriture qualifie de péché, ce n’est pas un progrès, c’est de l’apostasie. C’est une rébellion revêtue d’un manteau clérical. C’est l’effondrement du courage moral sous le poids de la pression culturelle.
1. Une Église qui perd la crainte de Dieu
Le rôle d’archevêque était autrefois occupé par des hommes qui craignaient Dieu plus que les rois. Ils prêchaient la sainteté, la discipline et la repentance. Aujourd’hui, l’Église valorise ceux qui défendent le féminisme, les droits reproductifs et le relativisme moral – des concepts étrangers à la Parole de Dieu.
Cette nomination ne relève pas de la compétence d’une femme, mais du compromis d’une Église. Elle révèle une maladie spirituelle qui se propage au sein du corps du Christ, où l’émotion remplace la doctrine et la culture la conviction. Lorsque l’Église commence à s’excuser pour la vérité biblique, elle cesse d’être une Église.
Le soutien public de Mullally à l’avortement aurait dû à lui seul la disqualifier. Les Écritures sont on ne peut plus claires : la vie est sacrée dès la conception, connue de Dieu avant la naissance. Pourtant, elle s’est ralliée à la culture de la mort qui verse le sang innocent et appelle cela de la compassion. Comment peut-on guider les âmes tout en approuvant la destruction des plus vulnérables d’entre elles ?
Ajoutez à cela son adhésion ouverte à l’idéologie féministe – un mouvement fondé, à l’origine, sur le rejet de l’ordre créé par Dieu entre l’homme et la femme. Le féminisme moderne insiste sur le fait qu’égalité signifie interchangeabilité. Or, Dieu nous a créés homme et femme – égaux en valeur, distincts par leur conception, complémentaires par leur finalité. Lorsque le féminisme envahit la chaire, il réécrit la création elle-même.
2. quand les femmes dirigent l’Église : ce que dit réellement la Bible
Cela peut offenser certains, mais la vérité le fait souvent : les Écritures n’autorisent pas les femmes à être pasteurs ou à diriger l’Église. Il ne s’agit pas d’un préjugé culturel, mais d’un ordre divin.
Cinq raisons demeurent dans la Parole de Dieu :
a) L’ordre créé était intentionnel.
Dieu a créé Adam d’abord, puis Ève, non par accident, mais par dessein. L’homme était appelé à diriger ; la femme à compléter. Tous deux sont à l’image de Dieu, mais de manières différentes. Renverser cet ordre revient à remettre en question la structure même de la création.
b) La fonction de pasteur/ancien est masculine par définition.
Les qualifications du Nouveau Testament pour les pasteurs – « mari d’une seule femme », « bien diriger sa maison » – ne sont pas neutres. Elles décrivent le leadership masculin. La Bible n’est pas ambiguë ; notre culture est simplement inconfortable.
c) L’autorité spirituelle reflète le Christ et son Église.
L’Église est l’Épouse, et le Christ est l’Époux. L’autorité pastorale symbolise cette relation. Placer les femmes comme « époux » spirituels au-dessus de l’Épouse du Christ déforme l’image même que Dieu a donnée pour annoncer l’Évangile.
d) L’exemple apostolique n’a jamais dévié.
Jésus a choisi douze hommes comme apôtres, non pas parce que les femmes étaient indignes, mais parce qu’il établissait un modèle d’autorité ancré dans l’ordre divin. Nulle part dans les Écritures on ne trouve une femme servant comme pasteur, prêtre ou ancien auprès d’hommes.
e) Le fruit de la rébellion est la division, pas le renouveau.
Chaque fois que l’Église soumet les Écritures à la culture, la confusion s’ensuit. Nous avons vu des confessions entières se fracturer sous le poids du compromis. La rébellion promet toujours la pertinence, mais se termine en ruine.
Il ne s’agit pas ici d’une question de valeur. Les femmes sont inestimables dans le royaume de Dieu ; des fonctions ou des rôles différents ne les dévalorisent en rien. Mais la direction de l’Église n’est pas une position à redéfinir par l’émotion ou l’idéologie moderne. Elle a été établie par Dieu lui-même. L’Église est plus saine lorsqu’elle fonctionne selon son plan, et non selon les exigences de la société.
3. Le coût du compromis
Ce à quoi nous assistons dans l’Église d’Angleterre n’est pas une libération, mais un abandon. Chaque nomination « progressiste » éloigne l’Église de la croix et la rapproche du monde.
Et pourtant, c’est ce qui arrive lorsque la Bible est traitée comme une suggestion plutôt qu’un commandement. La Parole de Dieu n’a pas changé. Seul le courage de ceux qui sont appelés à la défendre a changé. Dès que l’Église commence à ordonner ceux qui nient ses doctrines, le chandelier commence à vaciller. Le sel perd sa saveur. La voix du berger s’affaiblit sous les applaudissements des hommes.
Il ne s’agit pas seulement d’une femme, mais de tout un mouvement chrétien qui a oublié la sainteté. Une Église sans repentance devient un club social. Une chaire sans vérité devient une tribune idéologique. Lorsque les dirigeants délaissent les Écritures pour se tourner vers le sentiment, les brebis sont conduites non pas vers de verts pâturages, mais vers le précipice.
4. Un appel au retour
Dieu n’a pas modifié son projet pour l’Église, ni l’appel qu’il a adressé à ceux qui la dirigent. La question est maintenant de savoir si son peuple restera fidèle lorsque l’institution disparaîtra. Le reste doit se lever, non pas avec colère, mais avec conviction. L’Église doit être reconstruite sur la vérité, et non sur la tolérance.
Prions pour le courage – pour les pasteurs et les dirigeants qui tiendront bon, pour les femmes qui aiment suffisamment la Parole de Dieu pour adhérer à son dessein, et pour les hommes qui dirigeront avec humilité et sainteté. Revenons à l’ordre établi par Dieu, et non à celui que la culture exige.
Car lorsque l’Église couronne la rébellion comme leadership, elle déclare la guerre à la Parole même qui lui donne la vie.
L’Église d’Angleterre a peut-être choisi sa première femme archevêque. Mais le ciel veille pour voir si le peuple de Dieu continuera à choisir la fidélité.
