
Par le personnel de PNW – le 3 mai 2025
Table des matieres
Autrefois fier avant-poste de la civilisation occidentale, le Canada devient rapidement un exemple édifiant de ce qui se produit lorsqu’une nation abandonne ses fondements moraux pour s’enfoncer dans les sables mouvants du relativisme. Deux décisions judiciaires, rendues à quelques semaines d’intervalle, ont cristallisé le chaos qui s’installe lorsqu’une société refuse de tracer une ligne entre le bien et le mal.
En Ontario, la plus haute cour de la province a statué que les contribuables devaient financer une intervention chirurgicale de changement de sexe sans précédent – et grotesque – pour une personne souhaitant conserver son pénis tout en se faisant implanter un vagin. Parallèlement, au Québec, un juge a déclaré « inconstitutionnel » le fait de priver les couples polyamoureux de leurs pleins droits parentaux, accordant ainsi aux familles polyamoureuses le même statut juridique qu’aux familles traditionnelles.
Résultat ? Les citoyens canadiens paient désormais la facture de mutilations déguisées en médicaments et d’expériences légales qui bafouent la cellule familiale instituée par Dieu. Il s’agit de plus que de libéralisme politique : c’est de l’anarchie morale, inscrite dans la loi.
Une franche rébellion contre la nature et Dieu
Soyons clairs : ces décisions ne sont pas de simples bizarreries ou curiosités juridiques. Ce sont des déclarations de guerre contre les définitions mêmes de l’homme et de la femme, du mariage et de la famille. La décision de la Cour d’appel de l’Ontario en faveur du « KS » – un homme biologique qui ne s’identifie à aucun genre, mais désire des organes génitaux masculins et féminins – est l’aboutissement logique d’une société qui a privilégié l’auto-perception au détriment de la réalité biologique. L’opération, qui coûte plus de 70 000 $ et doit être pratiquée au Texas, car aucun médecin canadien ne la pratique, est désormais un « service assuré » par le régime d’assurance-maladie de l’Ontario.
Relisez cela. Le même gouvernement qui rechignerait à financer intégralement les soins palliatifs ou les traitements vitaux pour certains patients atteints de cancer utilise désormais l’argent des contribuables pour financer la création d’un corps pseudo-hermaphrodite à la demande d’un individu désorienté. Pourquoi ? Parce que son « identité » l’exige.
Cette décision n’est pas seulement médicalement douteuse, elle est moralement inadmissible. Il ne s’agit pas de compassion, mais de complicité d’automutilation. Et pour les chrétiens, c’est la dernière forme de l’ancienne rébellion qui proclame : « Je serai comme Dieu », réécrivant cette fois les frontières mêmes du genre que Dieu lui-même a établies dans Genèse 1:27 : « Il les créa homme et femme. »
La redéfinition de la famille : de l’alliance sacrée à la liberté juridique générale
Si la décision ontarienne constituait une atteinte frontale au corps, la décision québécoise est une atteinte au foyer. En accordant les pleins droits parentaux aux couples polyamoureux, le tribunal a officiellement effacé l’idée qu’une famille repose sur l’amour conjugal entre un homme et une femme. Désormais, toute combinaison d’adultes, pourvu qu’ils prévoient avoir un enfant, bénéficie du même statut juridique qu’un couple marié.
Ce n’est pas de la tolérance. C’est de la tyrannie – la tyrannie du relativisme moral imposée à toute la population. On nous dit que rejeter ces « nouvelles familles » est un acte de bigot. Mais les Écritures ne laissent aucune place à la confusion sur ce point. De la Genèse aux enseignements du Christ, la famille est une institution sacrée : un homme et une femme élèvent leurs enfants dans la crainte du Seigneur.
Au lieu de cela, le Canada a inscrit ce que Dieu appelle le péché dans la jurisprudence. Et comme tout péché, il ne restera pas contenu. Déjà, les coachs en polyamour et les avocats progressistes réclament des définitions plus larges, espérant normaliser des arrangements encore plus radicaux. Et ensuite ? Un « planning familial » financé par l’État pour les « quadruples » de quatre personnes ? Des protections juridiques pour les « communes » élevant leurs enfants collectivement ?
« Tout est permis » – À vos frais
L’ironie est amère : tout cela n’est pas seulement légal, c’est obligatoire. C’est le contribuable – souvent conservateur, souvent chrétien – qui est contraint de financer ce nouvel ordre sexuel. Vous n’êtes pas obligé d’accepter. Vous devez simplement payer.
Voilà ce qui arrive lorsqu’une nation refuse de reconnaître Dieu. Romains 1 nous avertit : « Bien qu’ils aient connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces… C’est pourquoi Dieu les a livrés à leur entendement dépravé.» Le Canada ne s’éloigne pas simplement de son héritage chrétien, il s’enfonce dans la folie spirituelle.
Et cela ne s’arrêtera pas là. Lorsqu’une société dissocie les droits de la justice, le résultat n’est pas la liberté, mais la confusion. Lorsque chaque désir devient un droit, l’État de droit se transforme en règne du chaos. Et lorsque le gouvernement place l’identité au-dessus de la biologie et la loi au-dessus des Écritures, soyez assuré qu’il finira par réduire au silence ceux qui s’y opposent.
Un appel aux fidèles
À nos frères et sœurs canadiens : tenez bon. N’ayez pas peur de qualifier le péché de ce qu’il est. Ne laissez pas l’État redéfinir ce que Dieu a déjà déclaré. Et aux croyants du monde entier : soyez vigilants et soyez avertis. La voie empruntée par le Canada – celle de l’abandon moral et de l’excès de pouvoir judiciaire – pourrait bientôt être suivie par d’autres nations.
L’heure est tardive, mais il n’est pas trop tard pour se repentir, reconstruire et revendiquer la vérité. Car nous servons un Roi qui ne se laisse pas influencer par les tribunaux ou la culture. Sa Parole demeure, son dessein pour l’humanité tient toujours, et son peuple doit s’exprimer avec audace, amour et sans excuse.
« Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal » (Isaïe 5:20). Le Canada a choisi de faire exactement cela. Que Dieu ait pitié et que son peuple se lève pour être le sel et la lumière dont cette nation brisée a désespérément besoin.