Par le personnel de PNW – le 24 septembre 2024
Le pape François a fait plusieurs déclarations douteuses
au fil des ans, ce qui a suscité des débats sur ce qu’il entendait par certains mots. Mais cette fois, il a clairement exprimé ce qu’il pense de l’exclusivité de l’Évangile et a maintenant amené de nombreux catholiques à se demander comment cet homme peut être pape tout en contredisant les principes fondamentaux de la foi.
Lors d’une visite de trois jours à Singapour et d’une rencontre interreligieuse avec des jeunes d’un collège catholique, le pape François a dérogé à son discours préparé et a déclaré à l’assemblée que « chaque religion est un chemin pour arriver à Dieu ». Il a poursuivi : « Une sorte de comparaison, un exemple, serait qu’elles sont en quelque sorte des langues différentes pour arriver à Dieu ».
Le chef des 1,4 milliard de catholiques du monde
a poursuivi sur cette voie universaliste : « Mais Dieu est Dieu pour tous. Et si Dieu est Dieu pour tous, nous sommes tous fils et filles de Dieu. »
Il a déploré que certains disent : « Mais mon Dieu est plus important que ton Dieu ! » et a demandé : « Est-ce vrai ? »
Répondant lui-même à sa question aux jeunes, le pontife a terminé ainsi :
Il n’y a qu’un seul Dieu et chacun de nous a sa propre langue, pour ainsi dire, pour arriver à Dieu. Sikh, musulman, hindou, chrétien. Il existe différents chemins. Vous comprenez ?
Et les dirigeants sur scène, représentant diverses religions, ont joyeusement secoué la tête en signe d’approbation.
En réaction aux commentaires du pontife, l’évêque Joseph Strickland, qui supervisait le diocèse catholique romain de Tyler, au Texas, jusqu’à son renvoi par le Vatican l’année dernière, a déclaré dans un message sur X : « Veuillez prier pour que le pape François déclare clairement que Jésus-Christ est la seule voie. Le nier, c’est le nier. Si nous renions le Christ, Il nous reniera, Il ne peut pas se renier lui-même. »
Strickland a été limogé pour avoir été en désaccord avec le pape François sur la question de l’interdiction faite aux politiciens catholiques pro-avortement de recevoir la communion et sur la mesure dans laquelle l’Église catholique peut accepter l’ouverture à la communauté LGBT. Une pétition lancée l’année dernière pour défendre Strickland affirmait qu’il avait été limogé parce qu’il avait « publiquement corrigé plusieurs déclarations hétérodoxes du pape François ».
Jésus n’a pas dit : « Allez et orientez les gens vers n’importe quelle religion ou philosophie », et il n’a pas non plus proposé d’affirmer que « toutes les religions sont des chemins vers Dieu ». Les affirmations du pape ne résistent tout simplement pas au récit historique et théologique de la Bible – et même un athée comprend cette réalité.
Cette proclamation est un moment marquant, si l’on considère qu’elle est sortie des lèvres de l’homme qui dirige la plus grande dénomination chrétienne du monde. Les critiques n’ont pas tardé à réagir de manière appropriée, avec une horreur et une frustration absolues, et à adresser des reproches correctifs.
Si François a raison, alors Jésus avait tort quand il a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).
La fausse doctrine que François a proclamée existe depuis des siècles.
Mais Jésus n’est pas mort sur la croix simplement pour nous fournir « une voie supplémentaire » pour nous rapprocher de Dieu. Il est mort pour nos péchés parce que c’était la seule façon pour nous de nous réconcilier avec notre Père céleste.
« Dieu réconciliait le monde avec lui-même en Christ, en n’imputant pas aux hommes leurs péchés » (2 Corinthiens 5:19). C’est seulement par Christ que chacun peut être réconcilié avec le Père. Il n’y a tout simplement pas d’autre moyen, point final.
Vous voyez, « si la justice s’obtient par la loi, Christ est mort en vain » (Galates 2:21). En d’autres termes, si une personne pouvait accéder à Dieu sans Christ, le Père n’aurait jamais envoyé son Fils unique souffrir l’agonie de la crucifixion pour notre salut.
Le monde veut que les chrétiens adhèrent au faux évangile que le pape François a présenté sans vergogne comme la vérité. Le monde est incapable de comprendre le véritable évangile. Et sans l’action du Saint-Esprit, vous et moi ne pourrions jamais comprendre et croire en l’évangile.
Priez pour que le pape François se repente de ses faux enseignements et parvienne à connaître le véritable Évangile. Ce n’est pas une doctrine mineure, mais une question fondamentale pour chaque croyant et chaque Église professant l’Évangile.
François avait déjà été critiqué et accusé d’hérésie sur les réseaux sociaux en mai dernier pour avoir affirmé que le cœur humain était « fondamentalement bon » lors d’une interview à « 60 Minutes ».
Lorsque l’intervieweuse Norah O’Donnell lui a demandé ce qui lui donnait de l’espoir pour le monde, le pape a répondu « tout », citant les actes de bonté des gens comme preuve de la bonté inhérente à l’humanité.
- « On voit des tragédies, mais on voit aussi beaucoup de belles choses », a-t-il dit. « On voit des mères héroïques, des hommes héroïques, des hommes qui ont de l’espoir et des rêves, des femmes qui regardent vers l’avenir. Cela me donne beaucoup d’espoir. Les gens veulent vivre. Les gens vont de l’avant. Et les gens sont fondamentalement bons. Nous sommes tous fondamentalement bons. Oui, il y a des escrocs et des pécheurs, mais le cœur lui-même est bon. »
- À l’époque, de nombreux commentateurs sur X ont critiqué François pour ses propos, certains l’accusant de ne pas avoir saisi l’enseignement de base de l’Évangile. D’autres ont cité des passages de l’Écriture qui enseignent que seul Dieu est bon et que l’humanité a une nature pécheresse.
Certains utilisateurs de X ont noté que le commentaire de François semblait être un exemple de pélagianisme, une hérésie du cinquième siècle qui niait le péché originel et enseignait la bonté essentielle de l’humanité.
Traduit par PLEINSFEUX