Le tapis de prière musulman au Vatican – Avertissements interconfessionnels pour l’Église


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Par le personnel de PNW  – le 15 octobre 2025

La frontière entre l’hospitalité chrétienne et le compromis spirituel s’amenuise de jour en jour. Ce qui aurait autrefois choqué l’Église est aujourd’hui salué comme un « progrès ». Le dernier exemple en date vient de Rome, où la Bibliothèque apostolique du Vatican – pierre angulaire du patrimoine catholique – a accordé aux érudits musulmans une salle de prière privée.

Son vice-préfet, le père Giacomo Cardinali, a confirmé la décision sans ambages : « Des érudits musulmans nous ont demandé une salle avec un tapis pour prier, et nous la leur avons donnée. »

Pour des oreilles profanes, cela peut paraître anodin – un geste poli, voire admirable. Mais pour ceux qui croient encore que la Bible est sincère, ce n’est pas un progrès. C’est le même modèle ancien de compromis qui a conduit Israël au jugement: chercher à plaire à tous tout en déshonorant le seul vrai Dieu.

1. Quand la « tolérance » remplace la vérité

La coopération interreligieuse est la nouvelle religion des temps modernes. Elle promet paix, compréhension mutuelle et unité entre toutes les confessions. Pourtant, sous ce langage édulcoré se cache un présupposé dangereux: tous les cultes sont égaux, toutes les prières aboutissent au même résultat et la doctrine est secondaire par rapport à la bonne volonté.

Mais Dieu ne mesure pas l’adoration à la sincérité, mais à la vérité. Mille prières adressées à un faux dieu ne sont pas entendues au ciel. La Bible le dit clairement: « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.» (Exode 20:3)

La décision du Vatican n’est donc pas seulement une question de courtoisie. Elle est source de confusion: elle sème la confusion dans le monde quant à ce que signifie adorer le Dieu des Écritures.

« Nous adorons le même Dieu » ? Non, pas du tout.

Le slogan le plus répété dans le dialogue interreligieux est aussi le plus trompeur : « Nous adorons le même Dieu. »

Rien n’est plus faux. L’islam et le christianisme partagent peut-être un vocabulaire commun – Dieu, la foi, la prière – mais ces mots ont des significations radicalement différentes dans chaque religion.

Soyons clairs :

L’islam nie la Trinité. Le christianisme confesse un Dieu unique en trois Personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit. L’islam qualifie cette idée de blasphème et insiste sur le fait qu’Allah est un être absolu et solitaire, sans partenaires ni égaux.

L’islam nie la divinité de Jésus. Les chrétiens adorent le Christ comme Dieu incarné (Jean 1:14). Les musulmans le considèrent seulement comme un prophète parmi tant d’autres, bien en dessous de Mahomet.

L’islam rejette la crucifixion. Le cœur de la foi chrétienne est la croix – la mort expiatoire du Christ pour nos péchés. Le Coran nie explicitement que Jésus ait été crucifié, affirmant au contraire que Dieu l’a emmené au ciel sans mourir.

L’islam n’offre aucune garantie de salut. Dans le christianisme, le salut est un don gratuit par la foi en Jésus-Christ (Éphésiens 2:8-9). Dans l’islam, la vie éternelle dépend des actes de chacun, mesurés selon le mérite, sans garantie de pardon.

L’islam n’a pas de médiateur. Les chrétiens croient que Jésus se tient entre l’humanité et Dieu, seul Médiateur (1 Timothée 2:5). L’islam nie toute nécessité de médiateur: chacun doit se tenir devant Allah seul.

L’islam nie la filiation du Christ. Alors que les chrétiens proclament: « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique », l’islam qualifie d’abomination le fait de dire que Dieu a un Fils (Coran 19:88-92).

La conception islamique de la nature divine est distante et impersonnelle. Le Dieu chrétien invite à la relation; il est « Abba, Père ». L’Allah de l’islam exige la soumission, et non la communion.

Ces différences ne sont pas mineures. Elles sont éternelles. Le Dieu de l’Islam et celui de la Bible ne sont pas identiques, décrits dans des langues différentes; ce sont des divinités totalement différentes.

Lorsque le Vatican ouvre ses portes à la prière musulmane, il n’honore pas Dieu; il l’assimile à un dieu qui renie son Fils. Et ce n’est pas de la tolérance, c’est un blasphème.

2. L’erreur ancienne d’Israël: adorer ensemble la vérité et le mensonge

Si l’histoire nous enseigne quelque chose, c’est que le peuple de Dieu est le plus souvent égaré non par une rébellion ouverte, mais par des compromis subtils. Israël n’a jamais eu l’intention de rejeter Yahweh d’emblée; il a simplement ajouté à sa foi.

Ils bâtirent des autels « à l’Éternel », mais placèrent des idoles à côté. Ils chantèrent des psaumes à Dieu, mais brûlèrent de l’encens à Baal. Ils se persuadèrent qu’il était acceptable de faire les deux : honorer Yahweh et les dieux de leurs voisins.

Mais Dieu n’a pas considéré leur culte mixte comme une forme d’inclusion. Il l’a perçu comme une trahison.

2 Rois 17:33 résume tragiquement le déclin d’Israël: « Ils craignaient l’Éternel, mais servaient leurs dieux.» Ces paroles résonnent aujourd’hui dans les églises et les institutions qui se réclament du Christ tout en acceptant toutes les formes de fausse religion. Ils craignent l’Éternel, mais servent les dieux de tolérance, d’acceptation et d’unité du monde.

Et tout comme Dieu a jugé Israël pour son culte divisé, Il ne négligera pas celui de l’Église moderne.

Cet acte récent porte le compromis à un nouveau niveau : il transforme l’un de ses bâtiments les plus symboliques en un sanctuaire partagé pour le culte d’un dieu qui rejette le Christ.

De telles actions ne constituent pas des « ponts interconfessionnels ». Ce sont des autels érigés à Baal dans le temple du Seigneur.

Lorsque les institutions chrétiennes invitent à prier un faux dieu, elles ne font pas preuve de bienveillance; elles légitiment des mensonges. L’Église ne peut pas diriger les gens vers le Christ tout en offrant un espace de culte qui renie son nom même.

3. L’amour sans compromis

Le véritable amour chrétien ne signifie pas être d’accord avec tout le monde, mais dire la vérité. Il signifie respecter la personne, mais rejeter le mensonge.

Nous pouvons et devons témoigner notre amitié à nos voisins musulmans. Nous pouvons œuvrer à leurs côtés par des actes de charité ou des services communautaires. Mais en matière de culte, il ne peut y avoir de compromis. La prière n’est pas un exercice de diplomatie, c’est un acte de dévotion.

Adhérer ou s’accommoder du culte d’un autre dieu, c’est rejoindre Israël dans son péché d’autels mixtes. C’est considérer la sainteté de Dieu comme négociable et sa vérité comme flexible.

Mais Dieu n’est pas négociable. Il n’est pas un parmi tant d’autres. Il est le seul.

4. L’appel à rester ferme

À une époque de métissage religieux, l’Église doit retrouver son élan. Le monde peut célébrer « l’unité », mais la véritable unité ne peut exister que dans la vérité. La Bible ne nous dit jamais de trouver un terrain d’entente dans le culte; elle nous invite à sortir du milieu d’eux et à nous séparer (2 Corinthiens 6:17).

Nous pouvons être courtois. Nous pouvons être gentils. Mais nous ne devons jamais être complices.

Le Vatican peut ouvrir ses portes à de faux dieux, mais le Christ se tient toujours à la porte de sa véritable Église et frappe. Il appelle son peuple à la fidélité, non à la popularité – à la conviction, non au compromis.

Et quand le monde exige que nous nous inclinions au nom de la paix, puissions-nous faire écho aux paroles des trois Hébreux devant la fournaise :

« Nous ne nous inclinerons pas. »

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