Les dangers du christianisme culturel : une foi creuse qui ne peut sauver


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Par l’équipe de PNW  –  le 18 septembre 2025

1. Une menace : le christianisme culturel

L’une des plus grandes menaces qui pèsent sur le christianisme aujourd’hui n’est ni l’athéisme, ni l’islam, ni la laïcité, ni même la persécution. C’est quelque chose de bien plus proche de nous, quelque chose d’étonnamment sûr et d’apparence respectable. C’est ce que l’on pourrait appeler le christianisme culturel.

Le christianisme culturel paraît bien vu de l’extérieur. Il approuve la Bible, loue Jésus comme un bon enseignant et reconnaît que la morale chrétienne a été « bonne pour le monde ». Mais il s’arrête là. Il n’y a ni croix, ni repentance, ni nouvelle naissance. C’est une foi qui recherche les bienfaits du Christ sans s’agenouiller devant lui.

Et ce n’est pas le christianisme. C’est une contrefaçon creuse.

2. Qu’est-ce que le christianisme culturel ?

Le christianisme culturel se présente sous de nombreux déguisements. C’est l’enfant qui se croit sauvé parce que ses parents sont croyants. C’est l’homme qui dit « Je crois en Dieu », mais qui ne soumet jamais sa vie à la volonté de ce Dieu. C’est le fan qui regarde en boucle “The Chosen” et suppose que l’admiration émotionnelle équivaut à une conversion spirituelle.

À l’extrême, on trouve ce qu’on appelle le « chrétien athée » – celui qui rejette Dieu en bloc mais se dit chrétien parce qu’il pense “qu’ être bon” suffit. Bon aux yeux de qui ? Aux siens.

Voilà le grand danger : le christianisme culturel ne nie pas la religion, il la détourne. Au lieu de rechercher la vérité, il fait de la foi un outil au service d’objectifs mondains : respectabilité, tradition, héritage familial ou vague sentiment de supériorité morale. Il ne s’agit pas d’adorer Dieu, mais de l’utiliser.

3. Pourquoi c’est dangereux

Le danger n’est pas seulement que le christianisme culturel soit superficiel. Il est aussi mortel. Il trompe les gens en leur faisant croire qu’ils possèdent la vraie chose alors qu’en réalité, ils n’ont rien.

Jésus nous a prévenus à ce sujet : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur !” qui entreront dans le royaume des cieux. » Paul décrit ceux qui « ont l’apparence de la piété, mais en renient la force ». Il est possible de connaître toutes les paroles justes et d’être pourtant loin du Christ.

Et voici la dure vérité : le christianisme culturel ne peut résister au feu. Celui qui se contente d’admirer Jésus comme un bon exemple ne résistera pas lorsque le suivre exige des sacrifices. Seul celui qui le connaît comme Sauveur et Seigneur résistera.

4. L’illusion du fruit emprunté

Voici un autre danger : le christianisme culturel se nourrit de la foi des autres. La beauté qu’il admire – la dignité de la vie humaine, la stabilité de la loi, la compassion de la charité – a été construite par de véritables chrétiens qui ont véritablement cru à l’Évangile.

Mais enlevez la vraie foi, et le fruit pourrit. La branche se dessèche lorsqu’on la coupe à la racine. L’ordre moral dont nous jouissons aujourd’hui n’est pas né de nulle part. Il est né de croyants qui ont prié, obéi et souvent donné leur vie pour Christ. Le christianisme culturel veut le fruit, mais rejette l’arbre.

Aujourd’hui encore, des personnalités comme Elon Musk et Richard Dawkins admettent que le christianisme est « bon pour la société ». Mieux vaut cela que l’hostilité, certes, mais ne nous y trompons pas. Les bienfaits culturels du christianisme ne sont pas auto-entretenus. Ils n’existent que parce que, pendant des siècles, des millions d’hommes et de femmes ont véritablement cru. Sans les vrais chrétiens, le christianisme culturel disparaît avec eux.

5. La bonne nouvelle qu’ils manquent

Elon Musk, après s’être qualifié de « chrétien culturel », a averti qu’à moins de faire preuve de plus de courage, « le christianisme périra ». Il avait en partie raison : les églises lâches s’effondrent. Mais plus généralement, il se trompait totalement.

Le christianisme ne périra jamais. Ni dans ce monde, ni dans l’autre. Les Églises peuvent vaciller. L’influence occidentale peut s’estomper. Mais le Christ lui-même est ressuscité. Il a vaincu le monde. Le royaume de Dieu ne repose pas sur l’admiration culturelle. Il est assuré par le sang de l’Agneau.

6. Le choix qui ne peut être évité

Voilà pourquoi le christianisme culturel est si dangereux : il flatte, mais ne sauve jamais. Il admire, mais ne s’incline jamais. Il loue Jésus comme maître de morale, mais l’ignore comme Seigneur. Pourtant, comme l’a dit C.S. Lewis, le Christ ne nous a pas laissé cette possibilité :

« Soit cet homme était, et est, le Fils de Dieu, soit il est fou, ou pire encore… Mais ne nous laissons pas aller à des absurdités condescendantes comme quoi il serait un grand maître humain. Il ne nous a pas laissé cette possibilité. Ce n’était pas son intention. »

C’est la ligne de démarcation. Le monde peut admirer le Christ de loin, mais l’éternité se décidera selon que nous nous agenouillerons ou non devant lui maintenant.

7. Une foi creuse ou un Seigneur vivant

Soyons donc clairs : le christianisme culturel n’est pas le christianisme. Il ne peut sauver. Il ne peut supporter la souffrance. Il ne peut apporter l’espoir au-delà de la mort.

Le vrai christianisme ne se résume pas à l’héritage familial, aux bonnes mœurs ou au respect des traditions. Il s’agit d’abandon. Il s’agit d’adoration. Il s’agit d’une croix, d’un tombeau vide et d’un Roi vivant qui exige nos vies.

Le christianisme culturel disparaîtra toujours. Le Christ ne disparaîtra jamais. La seule question est de savoir si nous nous accrocherons à cette coquille vide ou au Seigneur vivant qui la remplit de puissance, de vérité et de vie éternelle.

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