Les bons dons de Dieu n’ont jamais été destinés à le remplacer, mais à vous conduire à la repentance et à la vie.
Par FAITH Activist – le 17 mars 2025

« Je sais que tu ne me crois pas », dit-il en prenant une gorgée de café, « mais je n’ai pas besoin du christianisme pour être heureux. Je suis plus heureux que la plupart des chrétiens que je connais. » Avec un sourire, il me rassura : « Je suis content que tu aies trouvé le bonheur en Jésus, mais j’ai trouvé ma voie et je suis heureux sans Lui. On dirait que nous sommes arrivés au même endroit, mais par des chemins différents. »
Ses paroles sont restées gravées dans ma mémoire longtemps après la fin de notre conversation. Je savais comment parler aux personnes agitées, aux cœurs brisés, à celles qui cherchent l’espoir. Mais comment parler à quelqu’un qui ne ressent aucun besoin, aucune douleur, aucun vide ? À quelqu’un qui semble véritablement heureux sans Dieu ?
Il m’a fallu du temps et une réflexion sur les Écritures pour comprendre que j’avais manqué une vérité plus profonde. J’aimerais pouvoir revenir à cette conversation aujourd’hui, fort de ce que l’apôtre Paul savait lorsqu’il s’adressait aux foules satisfaites de Lystre.
Le bonheur sans Dieu ?
L’approche de Paul est frappante. S’adressant à ceux qui n’étaient ni opprimés ni désespérés, il leur a montré la réalité méconnue derrière leur joie. Dans Actes 14:17, il leur dit clairement :
« Il ne s’est pas laissé sans témoignage, car il a fait du bien en vous donnant du ciel des pluies et des saisons fertiles, en rassasiant vos cœurs de nourriture et de joie. »
Paul ne s’adressait pas à des gens accablés par le malheur. Il s’agissait de gens qui mangeaient, buvaient et profitaient de la vie. Et il ne perdait pas de temps à les convaincre que leur bonheur était faux ou creux. Au contraire, il leva le voile et révéla la source de tout bien qu’ils chérissaient : un Dieu qu’ils ne reconnaissaient pas.
Leur joie, leur nourriture, leurs familles, leurs amitiés et leurs saisons de bénédictions étaient autant de dons intentionnels et divins. Leurs sourires leur étaient offerts par le Dieu même qu’ils ignoraient.
La bonté de Dieu envers ses ennemis
Vous êtes-vous déjà émerveillé de cela ? Dieu permet à ses ennemis de sourire.
Le Créateur, régulièrement rejeté, ridiculisé ou oublié, redonne pourtant du souffle à ceux qui se moquent de lui. Il permet au soleil de briller et à la pluie de tomber sur les justes comme sur les injustes. Il remplit les tables de nourriture, les cœurs de rires et vit d’amour. Sa générosité est sans limite, même envers ceux qui le renient.
Comme Jacques 1:17 nous le rappelle : « Tout don excellent et tout don parfait viennent d’en haut. » Il n’y a pas de plaisir, pas de bonheur, pas de satisfaction qui ne coule finalement de sa main ouverte.
Mais voici le point crucial : ces dons ne nous sont pas accordés pour que nous nous contentions de Lui. Ils nous sont accordés pour nous attirer à Lui.
Le danger de la gratitude retenue
L’homme avec qui j’ai parlé avait accueilli toutes les bénédictions – famille, santé, joie – sans reconnaître le Donateur. Ce n’est pas une attitude neutre. Selon Romains 1:21, ne pas honorer Dieu ou lui rendre grâce est en soi un péché. Les dons dont nous bénéficions ne sont jamais une fin en soi. Ils sont des indicateurs qui nous ramènent à la source de toute bonté.
La création chante sa générosité. La nature, les relations, même les petits plaisirs de la vie, tout témoigne de sa bonté. Pourtant, l’humanité déchue accepte si souvent les dons et refuse de lever les yeux. Les oiseaux, les fleurs, même les étoiles répondent à leur Créateur, mais l’humanité reste souvent indifférente.
Ce que disent nos plaisirs
Si je pouvais retourner à cette table de café, je n’essaierais pas de décortiquer si mon ami ressentait secrètement du malheur. Je lui aurais plutôt montré les choses mêmes qui lui apportaient de la joie et comment elles témoignaient d’un Dieu qui l’invite à venir à lui.
Paul, dans Romains 2:4, le dit clairement :
« Prétends-tu avec mépris les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, sans savoir que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?»
Chaque plaisir, chaque moment de bonheur, est une occasion gracieuse de se tourner vers le Donateur. Ce ne sont pas seulement les personnes brisées qui ont besoin du Christ. Ce sont les païens heureux, les sceptiques satisfaits, les âmes autosuffisantes qui profitent des bienfaits de Dieu sans reconnaître sa bienveillance.
Les couchers de soleil, les rires, les amitiés, les réussites professionnelles… tout cela est une douce voix qui murmure : « Repentez-vous. Rentrez chez vous. Il y a encore plus. »
Le Christ : le plus grand don
En fin de compte, la bonté de Dieu ne se limite pas à la bonne chère, aux amitiés chaleureuses ou aux carrières épanouissantes. Son plus beau don, c’est lui-même qui nous l’offre en Jésus-Christ. C’est un don qu’aucun plaisir terrestre ne peut remplacer.
Jésus a vécu la vie que nous ne pourrions jamais vivre, est mort de la mort que nous méritions et est ressuscité pour offrir le pardon et la joie éternelle à tous ceux qui se détourneraient du péché et mettraient leur confiance en lui. Que vous vous sentiez brisé ou satisfait, inquiet ou satisfait, l’invitation est la même : venez au Christ.
Chaque bonheur que vous avez goûté n’est qu’un avant-goût de ce que vous trouvez pleinement en Lui. Ne vous contentez pas des dons en ignorant le Donateur. Ne manquez pas Celui vers qui tout bien est censé vous conduire.