Par le personnel de PNW – 12 février 2025
Dans une décision judiciaire surprenante dans le Maine, un juge a décidé qu’il était interdit à une mère d’emmener sa fille à l’église, à moins qu’il ne s’agisse d’une église approuvée par son ex-petit ami. Cette décision a suscité une vive controverse, car elle remet directement en cause la liberté religieuse et les droits parentaux.
Liberty Counsel, une organisation juridique spécialisée dans les affaires de liberté religieuse, a immédiatement pris des mesures pour faire appel de la décision, arguant qu’elle viole la Constitution américaine et des siècles de jurisprudence protégeant le droit d’un parent à élever son enfant dans sa foi.
L’affaire est née d’un conflit entre les parents, qui se sont séparés avant la naissance de leur fille. Pendant des années, il n’y a pas eu de conflit majeur concernant les décisions parentales, jusqu’à ce que la mère et la fille commencent à aller à l’église ensemble. Le père s’opposait à ce que sa fille porte des T-shirts avec des versets bibliques et s’est indigné lorsqu’elle a voulu se faire baptiser, qualifiant cela d’”endoctrinement”.
L’un des principaux arguments de sa plainte était que Calvary Chapel Bangor enseigne la Bible chapitre par chapitre, verset par verset, une approche qui est au cœur du mouvement Calvary Chapel à l’échelle nationale. Pour étayer sa plainte, il a engagé un ancien professeur de sociologie de l’Université d’État de Californie qui a qualifié l’église de « secte ».
L’ordonnance du juge a déclaré que, parce que la mère avait témoigné que la foi de sa fille en Dieu était « plus importante que tout », le tribunal a estimé que « les croyances d’Elizabeth sur les enseignements de Calvary Chapel ont éclipsé sa capacité à prendre des décisions qui sont dans le meilleur intérêt de sa fille ».
La juge a consacré près de la moitié de son jugement de 11 pages à fustiger les ministres et les membres de Calvary Chapel pour avoir eu l’audace de prier pour Elizabeth et Andrea. En conséquence, il lui est désormais interdit d’emmener sa fille à Calvary Chapel ou dans toute autre église que le père n’approuve pas.
Cette décision a profondément alarmé les chrétiens, car elle suscite des inquiétudes quant à la manière dont le gouvernement pourrait interférer dans l’éducation religieuse. Si les tribunaux peuvent dicter à un parent le lieu où il peut ou non emmener son enfant pour prier, cela crée un dangereux précédent en matière de restriction de l’expression religieuse.
La vérité sur la chapelle du Calvaire
L’un des éléments les plus troublants de cette affaire est la caractérisation erronée de Calvary Chapel comme une « secte ». En réalité, Calvary Chapel est l’un des mouvements chrétiens les plus centrés sur la Bible aux États-Unis et au-delà. Fondé par le pasteur Chuck Smith dans les années 1960, le mouvement Calvary Chapel est né du mouvement de Jésus, accueillant des personnes de tous horizons, y compris de nombreux jeunes désillusionnés de la contre-culture.
Une caractéristique déterminante des églises de Calvary Chapel est leur engagement à enseigner systématiquement la Bible, verset par verset, chapitre par chapitre. Cette méthode permet aux fidèles de développer une compréhension profonde et complète des Écritures, plutôt que de se concentrer de manière sélective sur certains sujets.
Au fil des décennies, Calvary Chapel s’est étendu à plus de 1 700 églises affiliées dans le monde entier. Certains des enseignants chrétiens les plus influents sont issus de ce mouvement, notamment Chuck Missler, connu pour ses études bibliques approfondies, et Greg Laurie, l’un des principaux évangélistes d’aujourd’hui. Laurie était également le personnage central du récent film à succès Jesus Revolution, qui décrivait la montée du mouvement Calvary Chapel et son impact sur toute une génération.
La bataille pour la liberté religieuse
Cette affaire ne concerne pas seulement un conflit familial : c’est un combat pour la liberté religieuse. Si un tribunal peut interdire à un parent d’emmener son enfant à l’église en raison des objections de l’autre parent, cela ouvre la voie à de nouvelles ingérences gouvernementales dans la vie religieuse. Aujourd’hui, il s’agit d’une seule église. Demain, il pourrait s’agir d’une confession entière ou d’une restriction plus large de la pratique religieuse.
Liberty Counsel travaille avec diligence pour annuler cette décision, arguant qu’elle viole non seulement les droits des parents, mais ignore également les protections fondamentales de la liberté religieuse en Amérique. Pour les chrétiens de tout le pays, cette affaire sert de rappel à l’ordre que la liberté religieuse doit être activement défendue. Si cette décision est maintenue, elle pourrait encourager les efforts futurs visant à limiter la fréquentation des églises, l’expression religieuse et l’autorité parentale en matière de foi.
Alors que l’affaire avance, il reste crucial pour les chrétiens de rester fermes dans la défense de leur droit de pratiquer leur culte et d’élever leurs enfants conformément à la vérité biblique.
Traduit par PLEINSFEUX