BASHAR AL-ASSAD met en garde


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 contre une guerre apocalyptique

Nous voulons rappeler aux lecteurs de PF, que la Syrie est traditionnellement demeurée l’ennemi d’Israël et que les Ecritures nous préviennent d’une guerre entre ces derniers qui semble mettre un terme au pays de M. Bachar par des armes non-conventionnelles …( Voir Isaïe 17: 1-2 )

Le 10 novembre 2012

Dans une rare entrevue avec Russia Today TV, le président Bachar al-Assad a vigoureusement clarifié sa position sur la crise syrienne actuelle créée par l’Occident et certains états régionaux dont l’Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar en les avertissant des conséquences apocalyptiques de toute intervention étrangère en Syrie.

« Je ne pense pas que l’Occident va intervenir, mais, si ils le font, personne ne peut dire ce qui arrivera ensuite.  Je pense que le prix de cette invasion étrangère, si ça se produit, va être plus élevé que tout ce que le monde entier peut se permettre », a déclaré Assad dans un entretien avec le réseau Russia Today TV.

Assad a averti que l’effet domino de toute attaque militaire contre son pays « affectera le monde de l’Atlantique au Pacifique et vous connaissez les implications pour le reste du monde ».

Assad est bien conscient de ce que préparent l’Occident et leurs alliés arabes, et de quel type de scénario ils ont l’intention de suivre dans son pays.

La crise syrienne traîne depuis des mois maintenant et un grand nombre de personnes, dont des civils, ont été tuées.  Les efforts de sabotages de l’Occident et le financement des insurgés par les états de la région n’ont pas encore donnés aucun fruit en aidant ces forces antagonistes à atteindre leurs objectifs en Syrie.

Il y avait l’hypothèse initiale que le président Assad allait bientôt conclure qu’une évasion propice serait le choix le plus sage.  Cependant, cette spéculation n’a jamais dépassé le stade de simple notion.  Grâce à l’Iran, la Chine et la Russie, la Syrie a tenu bon et une recette prescrite par l’Occident pour une soi-disant transition pacifique du pouvoir ne s’est jamais matérialisée dans le pays.  D’une manière assez inattendue, les plans de l’opposition syrienne se sont effondrés à la veille de la conférence de Doha.

L’initiative soutenue avec tellement de véhémence par l’Occident de former une opposition syrienne unie s’est pratiquement effondrée dans la nuit de mercredi, lorsque les principaux mouvements de l’opposition de l’intérieur du pays se sont retirés.  Les groupes d’opposition avaient prévu de se réunir à Doha, capitale du Qatar, jeudi, afin de mettre en place un nouveau et puissant leadership.  Cependant, trois organismes dissidents ont soudainement décidé de ne pas assister à la réunion.

« Il y a trop de gens contre cette initiative pour que ça fonctionne maintenant », a déclaré une source diplomatique occidentale à Doha.

Inutile de dire que l’échec du plan a porté un dur coup humiliant à la Secrétaire d’État des États-Unis, Hillary Clinton, qui était celle qui devait l’annoncer d’une manière inattendue, ainsi que pour la Grande-Bretagne qui l’avait fortement soutenu.

Il semble que l’Occident et ses alliés régionaux soient incapables de construire un front unifié contre le gouvernement de Bachar al-Assad.  En plus des efforts de l’Occident et de ses alliés pour prendre le contrôle de la Syrie, il y a encore un autre danger qui menace gravement le pays à un degré inconcevable : L’afflux des djihadistes dans le pays.  En février dernier, le dirigeant d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, qui serait présentement en Jordanie, a appelé ses partisans en Irak, en Jordanie, au Liban et en Turquie à se lever et à soutenir ce qu’il a appelé « leurs frères en Syrie ».  En outre, Abu Muhammad al-Tahawi, une figure de proue du mouvement salafiste djihadiste de la Jordanie, a déclaré à la BBC que « la djihad en Syrie est obligatoire pour tout musulman capable afin d’aider ses frères là-bas ».

Le fait est que les salafistes-djihadistes affiliés à Al-Qaïda ont déjà envahi le pays et se battent déjà contre le gouvernement de Bachar al-Assad; parmi les morts, certains ont été identifiés comme appartenant à la secte salafiste.  Le grand plan est de transformer la Syrie en un havre de paix pour les salafistes.  Des vidéos horribles ont récemment circulé sur internet qui montrent les salafistes-djihadistes décapitant de sang froid des soldats et des civils syriens.

Entre parenthèses, la décapitation est une action rituelle plutôt qu’un moyen de tuer dans une guerre.  L’action de décapitation contient une signification symbolique : La victime est reléguée au niveau de bête et elle doit être traitée comme telle.  De plus, cette brutalité inspire une atmosphère d’horreur et d’agitation pour le spectateur et étanche la soif bestiale du décapiteur.

D’un point de vue anthropologique, de nombreuses sociétés vénéraient la tête comme le siège de la sagesse et de la conscience, et croyaient qu’elle devait être reliée au corps afin que l’âme puisse voyager dans l’au-delà.  Sans la tête, l’esprit continuerait à errer sans repos.  Sur la base de cette perception, l’action de la décapitation doit être interprétée comme signifiant que la victime ne pourrait jamais retrouver la paix puisque son esprit vagabonderait éternellement.

Un aperçu des atrocités commises s’est manifesté sous différentes formes macabres par des insurgés en Syrie.  Samedi, les organisations humanitaires ont condamné les images vidéos des rebelles exécutant des soldats syriens capturés après que les insurgés aient capturé un poste de contrôle militaire près de la ville de Saraqeb sur la route stratégique reliant Damas et la ville portuaire de Latakia à Alep.

« Ces images choquantes représentent un crime de guerre potentielle en cours et démontrent un mépris total pour les droits humains internationaux par le groupe armé en question », a déclaré Amnesty International.

Rupert Colville, porte-parole du responsable des droits humains de l’Organisation des Nations Unies, Navi Pillay, a dit que cela pourrait représenter un « crime de guerre » et que les vidéos, montrant des soldats poussés par terre et frappés avant d’être abattus, peuvent être présentées comme preuves.

En tout état de cause, une Syrie sans Bashar al-Assad signifierait un pays entre les mains des salafistes-djihadistes qui transformeraient sans aucun doute le pays en un cimetière pour les alaouites et les sunnites modérés, et un terrain fertile pour le terrorisme et l’extrémisme dans la région.  Il va sans dire que la région du Moyen-Orient est systématiquement et consciemment dévorée par l’extrémisme financé et promu par Washington et certains régimes arabes.

Sans envisager toute intervention étrangère et l’effet domino que cela pourrait avoir sur la région et sur le monde comme l’a prédit le président Bachar al-Assad, la Syrie est minée de l’intérieur et de l’extérieur par différentes forces qui se sont mobilisées malgré le désaccord de leurs idéologies, mais, chacun avec un agenda unique.

Le remorqueur de la guerre en Syrie a commencé depuis longtemps et il y a un danger immédiat d’engager toute la région dans ce tourbillon sanglant.

http://cybertribenetwork.blogspot.ca/2012/11/syrias-assad-warns-of-apocalyptic-war.html

Traduit par PLEINSFEUX.ORG


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