Par Joshua ARNOLD – le 21 Mars 2023
- Protéger les enfants d’une exposition prématurée et nocive à l’idéologie de genre et à ses conséquences qui changent la vie est “presque un péché”, a déclaré le président Biden lundi sur “The Daily Show”. La remarque est venue alors que Biden cherchait un langage suffisamment fort pour décrire les efforts récents de la Floride pour protéger les enfants – il l’a également qualifié de “terrible” et de “cruel”.
Le président Biden a déclaré :
“Ce qui se passe en Floride est, comme dirait ma mère,” proche du péché “, d’accord? Je veux dire, c’est tout simplement terrible ce qu’ils font.
“Ce n’est pas comme si un enfant se réveillait un matin et disait : ‘Tu sais, j’ai décidé que je voulais devenir un homme’ ou ‘Je veux devenir une femme’ ou ‘Je veux changer’. Je veux dire, à quoi pensent-ils ici ? Je veux dire, les êtres humains — ils aiment, ils ont des sentiments, ils ont des inclinations qui sont — je veux dire, c’est juste, pour moi, c’est, je ne sais pas, c’est cruel.»
Des publications médiatiques grand public comme The Hill ont lié les remarques de Biden au Florida House Bill 1421 récemment introduit, qui stipule “qu’un médecin ne peut pas effectuer ou fournir des interventions cliniques de genre à un mineur”, y compris “des chirurgies de réassignation sexuelle ou toute autre procédure chirurgicale qui modifie les caractéristiques sexuelles primaires ou secondaires» et «les thérapies de blocage de la puberté, les thérapies hormonales et les thérapies hormonales antagonistes ».
Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis (à droite), a répondu : “Ce n’est pas ‘un péché’ d’interdire la mutilation des mineurs.”
Si c’était la cible de Biden, il devait ignorer que les conseils de médecine et de médecine ostéopathique de Floride avaient déjà convenu de directives professionnelles interdisant les procédures de changement de sexe pour les mineurs plus tôt cette année. Il est également étrange qu’il ait pointé du doigt ce projet de loi de Floride au début du processus législatif, alors que quatre autres États ont déjà adopté cette année des lois restreignant les procédures de transition sexuelle pour les mineurs.
C’est peut-être l’habitude qui a poussé le président Biden à s’appuyer sur son point de discussion sur la Floride. Le président a régulièrement opposé la réussite conservatrice de la Floride au programme LGBT radical de sa propre administration. Au printemps dernier, Biden (ainsi que de nombreux démocrates nationaux, célébrités et médias grand public) était obsédé par le projet de loi sur les droits parentaux dans l’éducation de Floride (qu’ils ont absurdement qualifié de projet de loi “Ne dites pas gay”), le qualifiant de “haineux” parce qu’il assure la transparence pour les parents et limite les conversations sexuelles inappropriées à l’âge dans les classes de la maternelle à la troisième année.
Les gauchistes nationaux ont répété leurs fausses allégations de censure en Floride lorsque l’administration DeSantis a retiré des livres explicites des bibliothèques scolaires – si graphiques que les stations d’information couvrant une conférence de presse ont coupé leurs flux plutôt que de montrer les exemples.
Que Biden ait l’intention de cibler Florida HB 1421 ou une action différente que l’État a accomplie pour protéger les enfants, ses commentaires ont fait la une des journaux pour le décalage entre ses insultes imméritées et à peine cohérentes et le bilan stellaire de l’État. “Comme un passereau dans son vol, comme une hirondelle dans son vol, une malédiction sans cause ne se pose pas” (Proverbes 26:2).
Premièrement, l’aspect théologique. “” Proche du péché “n’est pas une catégorie biblique”, a déclaré David Closson, directeur du Center for Biblical Worldview de la FRC, au Washington Stand.
Au lieu de cela, la Bible dit que le péché “s’accroche si étroitement” à nous que nous devons lutter contre lui (Hébreux 12:1,4). Le péché est l’anarchie (1 Jean 3 :4), le fait de ne pas faire ce que nous savons être juste (Jacques 4 :17) et « tout ce qui ne procède pas de la foi » (Romains 14 :23). Dans la comptabilité de la Bible, tout ce qui n’est pas juste est un péché, et cela n’a pas de sens d’appeler la justice « proche du péché ».
Une telle catégorie tampon ne nous est pas non plus très utile, car toute l’humanité la traverse de part en part pour tomber dans le péché à part entière. “Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes”, et “nous faisons de Dieu un menteur, et sa parole n’est pas en nous” (1 Jean 1:8,10).
Néanmoins, Closson a déclaré que la signification du président était claire. “De son point de vue, le soutien à une législation de bon sens comme le House Bill 1421 de Floride … équivaut à un tort moral auquel il faut s’opposer.” Peut-être que “proche du péché” était la manière abrégée de la mère de Biden (et de lui-même) de dire, “l’église ne dit pas que c’est mal, mais je pense que c’est le cas”.
“Ironiquement, le projet de loi de Floride, et non la position du président, est conforme à l’éthique sexuelle chrétienne historique et à une compréhension biblique du sexe et du genre”, a ajouté Closson. “Le tout premier chapitre de la Bible indique clairement que le dessein de Dieu pour les porteurs de son image est que nous soyons nés homme et femme, et que ce dessein est bon et doit être reconnu et adopté.”
“Je suis fascinée par l’utilisation du langage religieux”, a déclaré Jennifer Bauwens, directrice du Centre d’études sur la famille du FRC, sur “Washington Watch”, car “cela a absolument des implications spirituelles”. Bauwens a déclaré que l’influence spirituelle est évidente à partir de la pression politique contre nature derrière cette pratique soi-disant médicale. “Jamais dans toute ma période de pratique ou de recherche, “Je n’ai jamais vu, depuis que je pratique ou que je fais de la recherche, un tel niveau de pouvoir politique, d’effort politique et de financement pour un traitement. … Dans la nature, cela n’a pas beaucoup de sens”
Mme Bauwens a également attiré l’attention sur l’affirmation de Biden selon laquelle les enfants ne se réveillent pas un matin et décident de s’identifier comme transgenres. “Ce n’est pas vrai, c’est exactement ce qui se passe”, a-t-elle déclaré. “La façon dont ces enfants sont entraînés dans l’idéologie du genre est très différente de ce qu’elle était, disons il y a 10 ans. Nous ne disposons pas de données scientifiques à ce sujet. Mais nous pouvons constater, d’un point de vue spirituel, qu’une sorte de vague déferle sur ce pays, sur notre nation”
“Ici, vous avez quelqu’un qui dit que protéger les enfants par le biais de ces projets de loi, comme la Floride, manque en fait la cible. Mais c’est lui qui manque la cible ici”, a déclaré Mme Bauwens. Infliger des procédures de transition sexuelle à des enfants « est en fait cruel ».
“La propre église du président reconnaît cette réalité”, a ajouté Closson, “et c’est une honte qu’il continue à pousser les politiques de la révolution morale qui ne feront que faire souffrir et blesser ses victimes”.
Biden s’est avéré être l’un des principaux représentants de l’idéologie occidentale du genre dans un monde peu réceptif.
“Pour réparer davantage notre leadership moral, je publie également une note présidentielle aux agences pour revigorer notre leadership sur les questions LGBTQI et le faire à l’échelle internationale”, a déclaré Biden lors de son premier grand discours de politique étrangère en février 2021. Au cours du premier mois complet de Biden en fonction, il a signé un “Mémorandum sur la promotion des droits humains des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer et intersexuées dans le monde” et a alloué 10 millions de dollars à un “Fonds mondial pour l’égalité” pour promouvoir les opinions pro-LGBTQ, y compris idéologie de genre extrême, dans le monde entier. Par exemple, 300 000 dollars des contribuables américains ont servi à accroître « l’acceptation sociale » de l’homosexualité et du transgenre au Botswana.
Le mémo promet d’utiliser “toute la gamme des outils diplomatiques et d’assistance”, y compris les “sanctions financières”, contre les nations jugées insuffisamment pro-LGBT.
Selon l’Associated Press, plus de 30 des 54 nations africaines ont des lois contre les relations homosexuelles, en grande partie en raison de convictions religieuses largement partagées. Cette liste comprend le Nigeria, que l’administration Biden a retiré en tant que pays particulièrement préoccupant (CPC) malgré l’intensification de la persécution des chrétiens.
Le département d’État a eu une confrontation tendue avec le président ougandais Yoweri Museveni au sujet des lois LGBTQ de son pays le 14 décembre dernier, un jour après que Biden a signé la soi-disant loi sur le respect du mariage. Mais les pressions diplomatiques exercées par l’administration Biden n’ont guère porté leurs fruits.
“Nous n’allons pas suivre les gens qui sont perdus”, a déclaré le président Museveni, faisant référence aux Américains et à d’autres Occidentaux, lors d’un rassemblement en Ouganda le mois dernier. “Ces Européens ne sont pas normaux. Ils n’écoutent pas.” Il a ajouté que les dirigeants occidentaux “ne respectent pas les opinions des autres ; et ils veulent transformer l’anormal en normal et l’imposer aux autres. Nous ne serons pas d’accord”.
Ses remarques sont intervenues alors que le parlement ougandais a présenté un projet de loi interdisant la promotion, le recrutement et le financement des actions et du plaidoyer LGBTQ. “Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec le monde occidental”, a déclaré la présidente du Parlement ougandais, Anita Among.
“Nous ne soutenons pas les droits des gays et des lesbiennes en tant que pays”, a déclaré le président zambien Hakainde Hichilema, qui est largement considéré comme ayant une vision plus positive de l’idéologie LGBTQ. “La Zambie est une nation chrétienne, c’est clair”, a-t-il ajouté.
Vendredi dernier, la Conférence des évêques catholiques du Kenya a critiqué une décision de la Cour suprême de ce pays autorisant les groupes LGBTQ à s’enregistrer en tant qu’ONG, qu’ils ont qualifiée “d’effort pour la promotion de l’idéologie LGBTQ, qui cherche à détruire la vie”. C’est une attaque sur l’humanité.”
“Cette idéologie est une tentative de saper les valeurs familiales et culturelles qui sont enracinées dans la nature même de l’humanité”, ont ajouté les évêques kenyans.
Au Nigeria, l’avocat constitutionnel Dayo Akinlaja a déclaré que la menace de sanctions occidentales « ne devrait pas nous dissuader d’abhorrer ce que nous considérons comme immoral ou pécheur », car la loi devrait « refléter notre culture et nos valeurs. Nous ne pouvons pas abroger notre loi pour refléter le mode de vie américain.”
Pourtant, l’administration Biden devrait poursuivre sa pression pour l’agenda mondial LGBTQ lorsque la vice-présidente Kamala Harris se rendra en Afrique du 25 mars au 2 avril. Elle doit rencontrer les présidents du Ghana, de la Tanzanie et de la Zambie.
Le plaidoyer LGBTQ étranger de Biden affecte également les Américains ordinaires. Biden a engagé le système d’immigration américain “à protéger les réfugiés et demandeurs d’asile LGBTQI+ vulnérables” dans le monde entier, faisant passer le nombre de réfugiés capables de se réinstaller aux États-Unis de 15 000 à 125 000.
L’administration Biden a également vanté le fait que 14% des personnes nommées par Biden s’identifient comme LGBTQ +, ce qui les rend radicalement surreprésentés au sein du gouvernement américain par rapport à leur nombre dans la population générale (7%).
Le travail missionnaire de Biden au nom de l’idéologie du genre se poursuit même si certaines nations européennes se sont retirées des revendications les plus extrêmes du transgenre. “La base de connaissances, en particulier les connaissances basées sur la recherche pour le traitement affirmant le genre (hormonal et chirurgical), est déficiente et les effets à long terme sont peu connus”, a conclu jeudi dernier le Norwegian Healthcare Investigation Board (NHIB/UKOM). “Cela est particulièrement vrai pour la population adolescente où la stabilité de leur incongruité de genre n’est pas non plus connue.”
Un sondage Pew de février a révélé que 50% des personnes interrogées s’attendaient à ce que les chrétiens évangéliques perdent de leur influence pendant l’administration Biden, tandis que 60% des Américains s’attendaient à ce que le mouvement LGBT gagne en puissance.
Traduit par PLEINSFEUX