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Par Jim Denison – Le 26 juillet 2021
Les catastrophes et les pandémies sont-elles le jugement de Dieu ?
Plus de vingt-deux mille pompiers ont combattu un « comportement d’incendie extrême » dans l’Ouest alors que des maisons brûlaient et que des milliers d’habitants fuyaient les flammes qui se propageaient rapidement. Le plus grand incendie aux États-Unis continue de croître ce matin, l’un des quatre-vingt-huit grands incendies de forêt est combattu dans tout le pays. Six nouveaux grands incendies ont été signalés samedi.
La Californie a connu une augmentation de 257% des acres brûlées jusqu’à présent par rapport à 2020. Un analyste du comportement des incendies blâme « le temps extrêmement sec » pour une bonne raison : Les scientifiques disent que la sécheresse actuelle établit un record de 122 ans. Près de 90 pour cent de l’ouest des États-Unis est maintenant considéré comme étant en période de sécheresse. La sécheresse s’étend actuellement de la côte ouest vers l’est jusqu’au Minnesota et au Wisconsin.
Est-ce le jugement de Dieu ?
« LE CIEL EST FERMÉ ET IL N’Y A PAS DE PLUIE »
Il ne fait aucun doute que Dieu utilise parfois la sécheresse comme jugement sur le péché. Il envoya une sécheresse contre Israël aux jours d’Élie (1 Rois 17:1) et « appela à une sécheresse sur le pays et les collines » aux jours d’Aggée (Aggée 1:11). Salomon avait prévu un jour où « le ciel serait fermé et qu’il ne pleuvrait pas » à cause du péché du peuple (1 Rois 8:35).
Jérémie 14 décrit un tel jugement en termes crus : « La parole qui fut adressée à Jérémie par l’Éternel, à l’occasion de la sécheresse ; Juda est dans le deuil, ses villes sont désolées, tristes, abattues, et les cris de Jérusalem s’élèvent. » (Jérémie 14:1-2). La sécheresse a touché aussi bien les riches que les pauvres (Jérémie 14:3) et a été si grave que « et les laboureurs confus se couvrent la tête » (Jérémie 14:4) et la faune souffrait aussi (Jérémie 14:5-6).
Jérémie répondit en confessant les péchés de son peuple et en priant pour la miséricorde divine : « Si nos iniquités témoignent contre nous, agis à cause de ton nom, Ô Éternel ! Car nos infidélités sont nombreuses, nous avons péché contre toi. » (Jérémie 14:7).
Il a reconnu que le Seigneur est le seul vrai Dieu et donc le seul qui puisse les sauver : « Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir ? Ou est-ce le ciel qui donne la pluie ? N’est-ce pas toi, Éternel, notre Dieu ? Nous espérons en toi, car c’est toi qui fait toutes ces choses. » (Jérémie 14:22).
VAINCRE LES DIEUX D’ÉGYPTE
La Bible enseigne clairement que Dieu utilise parfois des catastrophes naturelles pour juger le péché et appeler les pécheurs à la repentance. Dans de tels cas, cependant, il avertit le peuple d’abord par ses prophètes et d’autres représentants, comme avec Moïse devant Pharaon (Exode 5-12). S’ils ne se repentent pas, ils répondent directement de leurs péchés. Par exemple, chacune des plaies contre l’Égypte était une défaite directe de l’un des dieux païens d’Égypte (Exode 12:12).
Il serait facile pour moi, en tant que chrétien conservateur, de blâmer la sécheresse de la côte ouest pour les péchés de certains de ceux qui y vivent. L’immoralité défendue par certains à Hollywood et l’irréligiosité de beaucoup à Washington et en Oregon sont bien connues, par exemple. Mais la sécheresse inclut l’Idaho, le Dakota du Nord et du Sud, le Minnesota et le Wisconsin, des états qui ne sont pas connus pour leur immoralité ou leur irréligiosité.
Contrairement aux plaies d’Egypte, la sécheresse actuelle n’est pas la conséquence de péchés spécifiques. Je ne suis pas non plus au courant des avertissements prophétiques émis par le Seigneur avant le début de la sécheresse.
En conséquence, je ne considère pas la sécheresse actuelle comme un jugement actif de Dieu contre l’ouest des États-Unis, mais comme une conséquence de la vie dans un monde déchu et brisé (Romains 8:22). Nous assistons quotidiennement à de telles tragédies, comme la tempête de sable d’hier dans l’Utah qui a provoqué une série d’accidents de voiture, tuant au moins sept personnes, et les fortes pluies qui ont inondé le métro de New York au début du mois.
Cependant, je suis convaincu que Dieu veut utiliser la sécheresse et les feux de forêt pour nous enseigner une leçon d’une importance vitale.
“LA NUIT ARRIVE,QUAND AUCUN HOMME NE PEUT TRAVAILLER”
Les premiers chrétiens vivaient avec une urgence née de la réalité. L’espérance de vie dans le monde romain était la moitié des taux d’aujourd’hui. Les chrétiens étaient particulièrement en danger : Plus d’un million de personnes sont mortes pour Jésus au cours des trois premiers siècles de l’ère chrétienne.
Mais leur urgence n’était pas seulement le produit de leur situation. Ils savaient que « le salut est plus proche de nous maintenant que lorsque nous avons cru » (Romains 13:11), se souvenant de l’exhortation de Jésus : « La nuit vient, où personne ne peut travailler » (Jean 9:4). Leur Maître les a avertis,
« Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour notre Seigneur viendra. » (Matthieu 24:42).
Les catastrophes dont nous avons parlé aujourd’hui devraient nous rappeler que nos vies ne sont pas plus sûres que la leur. Avec toutes nos avancées scientifiques, nous ne pouvons pas arrêter les sécheresses ou prévenir les incendies de forêt. Avec toute notre expertise médicale, nous ne pouvons pas encore mettre fin à la pandémie actuelle ni prévoir la prochaine. Nous pouvons vivre plus longtemps en moyenne, mais aucun d’entre nous n’est garanti d’un autre jour.
Cependant, je ne sens pas de véritable urgence parmi de nombreux chrétiens en Amérique. Nous pouvons croire théologiquement que Jésus pourrait revenir demain ou que nous pourrions mourir aujourd’hui, mais nous devons traduire cette croyance en pratique. Plus notre foi est urgente, plus nous partagerons sérieusement l’évangile, défendrons courageusement notre Seigneur et vivrons prêts à nous tenir devant lui un jour.
PARTAGER JÉSUS
Nous terminerons aujourd’hui avec un exemple crucial. Veuillez vous joindre à moi pour prier aujourd’hui pour Jonathan Lotz, fils d’Anne Graham Lotz et petit-fils de Billy Graham. Jonathan est en soins intensifs avec la COVID-19 ; Anne nous demande de prier pour qu’il n’ait pas à passer sous respirateur et qu’il soit complètement guéri. « Il y a cinquante ans, je pouvais tenir mon fils dans mes bras », a-t-elle déclaré samedi dans un article. « Maintenant, je l’ai placé dans les bras de Jésus ».
Hier soir, elle a mis à jour sa page Facebook avec l’état de son fils, notant qu’il avait envoyé ce texte plus tôt dimanche : « Je suis physiquement épuisé mais spirituellement débordant ! » Il a ajouté : « J’ai eu le privilège de partager Jésus avec le personnel des urgences et des soins intensifs ! Quel sauveur ! Dieu est si bon ».
Avec qui partagerez-vous Jésus aujourd’hui ?
Source: Christian Headlines
Traduit par PLEINSFEUX.ORG