CHRÉTIENS IRAKIENS


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Obama empêche une religieuse irakienne de décrire les persécutions chrétiennes. Les « voix critiques qui pourraient réveiller les Églises occidentales » n’obtiennent pas de visa.

Par Leo Hohmann – Le 1 mai 2015

Un dirigeant conservateur demande pourquoi le Département d’État du Président Obama empêche l’entrée aux États-Unis d’une religieuse persécutée en Irak, afin qu’elle partage son message concernant le traitement brutal destinés aux Chrétiens dans son pays.

Nina Shea, du Centre des Libertés Religieuses de l’Institut Hudson, écrit dans un éditorial dans « National Review » que la sœur Diana Momeka est « une représentante internationalement respectée des Chrétiens de Ninive qui ont été tués et expulsés par l’État Islamique d’Irak et du Levant (ISIS) ».

Pourtant, cette religieuse a été « empêchée de venir à Washington pour témoigner au sujet de cette catastrophe. »

Sœur Diana était la seule Chrétienne dans la délégation et le seul membre empêchée pour le voyage, a rapporté le « Washington Times », ce qui a amené certains de ses partisans américains à demander pourquoi elle était la seule à être bloquée.

Nina Shea, dans son éditorial intitulé, « Avec malice envers une religieuse », a exposé la vraie raison pour laquelle le Président Obama a refusé le visa pour la sœur Diana Momeka.

« Sœur Diana Momeka, des sœurs dominicaines de Sainte Catherine de Sienne, a été informée mardi par le consulat américain à Erbil que sa demande de visa pour non-immigrant a été rejeté. »

« La raison évoquée dans la lettre de refus, dont j’ai obtenu une copie, est la suivante : Vous n’avez pas été en mesure de démontrer que vos activités prévues aux États-Unis serait conformes avec la classification du visa. »

De plus, Nina Shea explique :

« Elle m’a dit, par téléphone que l’agent consulaire Christopher Patch lui avait dit en pleine face qu’elle avait été refusée, parce qu’elle mentait. Elle a dit que ceci lui a fait vraiment mal. En gros, le Département d’État lui a dit qu’elle était un traître. »

Nina Shea affirme que les responsables du Département d’État avaient déterminé que la religieuse catholique « pourrait avoir faussement affirmé qu’elle avait l’intention de visiter Washington ceci dans le but secret d’y rester. Ceci constituerait une immigration illégale et, bien sûr, ceci est strictement interdit. Une fois ici, il y aurait le risque qu’elle demande l’asile politique, et les États-Unis semblent déterminés à refuser ce statut aux Chrétiens victimes de l’État Islamique d’Irak et du Levant. »

Nina Shea a ensuite exposé les motifs de la visite de sœur Diana, et les endossements qu’elle a reçu de deux hommes politiques, un républicain et un démocrate, entre autres :

« En réalité, sœur Diana voulait nous visiter pendant une semaine à la mi-mai. Elle devait avoir des rencontres avec les Comités des relations étrangères du Sénat et de la Chambre, le Département d’État, USAID et diverses organisations non-gouvernementales. Pour appuyer sa demande, sœur Diana possédait plusieurs documents, qui se portaient garant en sa faveur et qui appuyait le caractère temporaire de sa visite. Elle a présenté une lettre de sa Prieure, sœur Maria Hana. La lettre atteste que la religieuse a été salariée depuis février dernier au Collège Babel de Philosophie et de Théologie à Erbil, dans le Kurdistan, et qu’elle possède un contrat pour y enseigner pendant l’année académique 2015-16. »

Sœur Diana a également soumis une invitation de ses sponsors, deux grands penseurs du secteur de Washington, l’Institut pour l’Engagement International et l’Initiative Wilberforce du 21ième Siècle et de l’ancien Membre du Congrès Frank Wolf (R., Va.).

Rien de tout cela n’était assez bon pour le Département d’État du Président Obama.

Pourtant, comme le souligne Matthew Balan dans un article de « News Busters », alors même que l’administration refuse un visa à une religieuse chrétienne persécutée, l’administration a créé un « envoyé spécial pour les droits des personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuelles et Transgènes ».

« On peut se demander si les réseaux des principaux médias d’informations s’empareront de l’histoire de sœur Diana» s’amuse Matthew Balan. Un peu plus d’un mois auparavant, sur 60 Minutes, Lara Logan de CBS a attiré d’une manière rafraîchissante une nouvelle attention sur la campagne génocidaire d’ISIS contre les anciennes communautés chrétiennes en Irak. Mais, depuis lors, il y a eu une très maigre couverture des persécutions du groupe extrémiste islamique contre les minorités religieuses.

Sœur Diana, avec 50000 autres personnes de la ville, pour la plupart des résidents Chrétiens, ont été forcés de quitter leurs maisons sous menace d’ISIS, dans la deuxième semaine d’août et ont fui pour sauver leurs vies dans des secteurs contrôlés par les Kurdes.

« Depuis lors, une trentaine de femmes religieuses ont servi de porte-paroles pour cette communauté, ainsi que pour plus de 100000 autres Chrétiens forcés de s’expatrier dans le Kurdistan sous la pression d’ISIS : Convertissez-vous où mourez » écrit Nina Shea.

M. Wolf, qui l’a rencontrée au Kurdistan, il y a quelques mois, a expliqué :

« Nous avions espéré faciliter son voyage aux États-Unis afin qu’elle puisse parler aux décideurs politiques avec beaucoup de candeur, comme à son habitude. Peut-être tout aussi important, nous la considérions comme une voix critique pour réveiller les Église occidentales aux souffrances des Chrétiens et des autres minorités religieuses en Irak. »

Source : http://www.wnd.com/2015/05/obama-blocks-iraqi-nun-from-describing-christian-persecution/

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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