D’abord le Royaume-Uni, maintenant la Suisse : les identités numériques et la marche vers le contrôle mondial


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Par le Personnel de PNW  –  le 6 octobre 2025

Un événement historique se produit actuellement dans le monde occidental. Moins bruyant qu’une guerre ou visible qu’une révolution politique, il s’annonce pourtant comme une marche silencieuse qui pourrait bouleverser nos modes de vie, nos déplacements, et même nos achats et ventes. Les dominos commencent à tomber – d’abord au Royaume-Uni, puis en Suisse – et les systèmes d’identification numérique ne sont plus des théories du futur. Ils deviennent réalité.

La Suisse vient d’être le dernier pays en date à approuver un système national d’identification numérique. Le vote a été serré – près de la moitié du pays s’y est opposée – mais la mesure a tout de même été adoptée, donnant au gouvernement suisse le pouvoir de déployer une identité électronique officielle pour chaque citoyen. Quelques semaines plus tôt, le Royaume-Uni avait annoncé son intention d’adopter un cadre similaire, qui pourrait devenir obligatoire pour la vérification de l’emploi et les services publics d’ici la fin de la décennie.

Il ne s’agit pas de choix politiques isolés. Ils s’inscrivent dans une évolution mondiale vers ce que les gouvernements appellent la « transformation numérique » – un terme poli désignant la fusion progressive de l’identité personnelle et des technologies numériques. Et face à cette vague qui s’amplifie, la question que les chrétiens et les citoyens épris de liberté doivent se poser est : quelle est la prochaine étape ?

1. Le prochain domino : l’Australie ?

Si l’histoire nous enseigne quelque chose, le prochain domino est déjà en train de vaciller. L’Australie pose les bases de son propre système d’identité numérique depuis des années. En 2024, le pays a adopté la loi sur l’identité numérique, établissant les bases juridiques de ce qui reliera bientôt tous les principaux services gouvernementaux à une identité en ligne vérifiée. Les autorités promettent que ce système restera « volontaire », mais c’est ce qu’ont fait presque tous les autres pays, jusqu’à ce que la commodité et la conformité transforment discrètement le choix en nécessité.

Et une fois que la commodité devient une exigence, la liberté devient une illusion.

Ce qui n’est au départ qu’un moyen de « simplifier l’accès » aux soins de santé ou aux services bancaires pourrait un jour devenir la clé de toutes les portes que nous cherchons à ouvrir : emplois, voyages, impôts, et même achats. Chaque petit pas semble raisonnable, voire bénéfique. Mais la tendance est indéniable : les systèmes numériques initialement facultatifs finissent par devenir obligatoires. L’effet domino n’est pas seulement géopolitique, il est spirituel.

2. Pourquoi les gouvernements veulent des identifiants numériques

Les gouvernements vantent l’idée de l’identité numérique sous le signe de la sécurité et de l’efficacité. Ils affirment qu’elle réduira la fraude, protégera contre la cybercriminalité et simplifiera la vie en ligne. Finis les mots de passe interminables et les documents égarés : une seule pièce d’identité universelle pour prouver votre identité.

Mais aussi nobles que puissent paraître ces intentions, le pouvoir s’arrête rarement là où il commence. Un système capable de prouver votre identité peut aussi la nier. Un outil de vérification d’identité peut facilement la restreindre. Dès lors que votre accès à l’emploi, aux soins de santé ou aux services bancaires dépend d’une pièce d’identité officielle, chaque aspect de votre vie devient traçable – et contrôlable.

Il est facile d’imaginer comment cela pourrait être étendu. Reliez cette pièce d’identité à une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) et, soudain, vos finances et votre identité seront réunies sous un même toit numérique. D’un simple geste, vos comptes pourraient être gelés ou restreints. Cela peut paraître dramatique, mais l’histoire nous montre avec quelle rapidité les gouvernements prennent le contrôle en temps de crise.

Après tout, ce qui commence comme une protection peut devenir une domination.

3. Échos de la prophétie

Pour les chrétiens, ce débat n’est pas nouveau. Il résonne dans les Écritures, notamment dans l’Apocalypse, qui parle d’une époque où nul ne pourrait « acheter ou vendre sans la marque ». Pendant des siècles, cette prophétie était inimaginable. Comment une marque – liée à l’achat, à la vente et à l’allégeance – pouvait-elle être imposée à toutes les nations ?

Nous voyons maintenant les contours se dessiner. La technologie a enfin rattrapé la prophétie.

Cela ne signifie pas que chaque identité numérique est intrinsèquement mauvaise, ni que chaque gouvernement fomente une tyrannie. Mais cela signifie que l’infrastructure d’un tel contrôle se construit – étape par étape, loi par loi, nation par nation. Le monde est conditionné à accepter l’idée que l’identité, l’économie et la moralité peuvent être contrôlées par des codes.

Et l’illusion la plus dangereuse de toutes est peut-être celle selon laquelle tout cela est fait « pour notre sécurité ».

4. Les leçons du passé

Nous avons déjà observé ce schéma. Après la tragédie du 11 septembre, les gouvernements ont instauré de nouvelles lois de surveillance et de contrôles d’identité « pour assurer notre sécurité ». Nombre de ces pouvoirs d’exception n’ont jamais été abrogés. Ce qui était initialement temporaire est devenu permanent. Les citoyens l’ont accepté, car la peur le rendait nécessaire.

La même logique anime la révolution numérique actuelle. Chaque nouvelle loi paraît anodine – « volontaire », « sécuritaire », « moderne ». Mais, combinées, elles forment un ensemble bien plus vaste : un cadre mondial de suivi et de contrôle.

Comme des dominos qui tombent, ces politiques ne s’arrêtent pas d’elles-mêmes. Elles s’accélèrent.

5. Un avertissement et un choix

Alors, où cela va-t-il finir ? Peut-être que l’Australie sera la prochaine à rejoindre l’Alliance. Peut-être que le Canada ou d’autres pays européens suivront. Mais la vraie question n’est pas de savoir qui sera le prochain à tomber, mais plutôt jusqu’où cela ira avant que nous en disions assez.

Les chrétiens doivent envisager ce moment non pas avec panique, mais avec lucidité. L’Apocalypse ne nous appelle pas à la peur, mais au discernement. On nous dit de « veiller et de prier ». La technologie n’est pas la bête noire, mais elle peut devenir l’outil par lequel on exige sa loyauté.

Le schéma est clair : identité numérique, monnaie numérique, contrôle numérique. Chaque étape semble logique, mais ensemble, elles pourraient former le système même contre lequel l’Apocalypse nous a mis en garde : un monde où la foi et la liberté seraient remplacées par la conformité et le code.

Nous ne sommes pas impuissants, mais nous sommes mis à l’épreuve. L’appel est de résister à une confiance aveugle, de remettre en question les systèmes qui promettent la sécurité au détriment de la souveraineté, et de nous préparer spirituellement au jour où rester ferme dans la vérité pourrait avoir un prix.

Parce que lorsque les dominos finiront de tomber, que restera-t-il debout ?

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