DISCOURS D’OBAMA À BERLIN


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« Les grands problèmes du monde sont le réchauffement climatique et les bombes nucléaires des États-Unis. » 

Par John Hayward – Le 19 juin 2013 –

Le président Obama n’aurait pas pu être plus dans l’erreur s’il avait prononcé son discours de Berlin sur la planète Mars, au lieu d’une audience allemande ratatinée à une fraction de la taille de celle à qui il s’était adressé en 2008.  Il a identifié la question absolument inexistante des « changements climatiques » comme « la plus grande menace mondiale de notre temps » et, selon The Hill, il est prêt à utiliser son vieux pouvoir exécutif pour les combattre :

« Parmi les signes que la Maison Blanche s’apprête à dévoiler de nouvelles mesures au niveau exécutif pour réduire les Gas à Effets de Serre, Obama a relié la lutte contre les changements climatiques à la paix et à la justice tout en exigeant des actions audacieuses. »

« La paix avec la justice, c’est refuser de condamner nos enfants à une planète plus sévère et moins hospitalière, » a-t-il déclaré dans un discours au portail de Brandebourg à Berlin. « L’effort pour ralentir les changements climatiques exige des actions audacieuses. »

« Obama vante le travail de son premier terme sur les énergies vertes et le renforcement des règles en matière d’efficacité des automobiles, mais, il a ajouté : Nous savons que nous devons en faire davantage et nous en ferons plus. »

… Que vous le vouliez ou non, serfs fiscaux de l’Amérique.

Je n’ai pas le dernier calendrier du président pour « la création d’emplois », mais ceci doit être un des prétextes les plus expédiés et les plus faibles pour éviter de se soucier des emplois américains qu’il ait jamais trouvé.  Il y avait des rumeurs que de petites distractions comme les controverses du scandale du Service du Revenu Intérieur et la surveillance de la NSA mettaient des bâtons dans les roues du grand programme de création d’emplois, ce qui est ce dont Obama voulait vraiment parler … et puis, hop, il est à Berlin, annonçant que les emplois américains sont un petit prix à payer en échange de combattre une menace que personne sur terre ne peut réellement prouver.

« Obama a déclaré mercredi qu’un accord mondial sur le climat était nécessaire : Avec une classe moyenne mondiale consommant plus d’énergie chaque jour, il faut maintenant que tous les pays fassent un effort, et pas seulement quelques-uns.  Parce que l’alternative sinistre affecte toutes les nations, des tempêtes plus graves, plus de famines et d’inondations, de nouvelles vagues de réfugiés, les côtes qui disparaissent, les océans qui montent.  C’est l’avenir, nous devons l’éviter, a déclaré Barack Obama. »

Alors, sommes-nous de retour avec la vieille rengaine de blâmer les ouragans et les tornades pour l’industrie humaine ?  Arrgh! Les dieux du ciel sont en colère !  Les dieux du ciel punissent les infidèles avec des orages s’ils ne font pas de sacrifices !  Et Obama n’a-t-il pas promis en 2008 que son ascension à la présidence représenterait le moment où les océans commenceraient à reculer ?  Une autre promesse électorale brisée !

En outre, on ne peut s’empêcher de remarquer que le reste du monde se dirige dans la direction opposée.  Dans tout l’occident, les régimes des énergies vertes sont en faillite.  Autrefois, l’Espagne nous a donné une belle histoire sur un soi-disant chevalier incliné vers les moulins à vent, mais, l’Espagne moderne a abandonné ce passe-temps parce que les moulins à vent sont très chers.  Et en dehors de l’occident, personne n’a jamais eu beaucoup d’enthousiasme pour paralyser leur économie dans la poursuite d’un dogme écologiste.  Après avoir passé les derniers mois à rire alors que les cultistes paniqués au sujet du réchauffement climatique cherchaient un moyen d’expliquer que les données climatiques de leurs modèles ne fonctionnaient toujours pas, il est surréaliste de voir le président des États-Unis partir en campagne comme si nous étions en 1999.

Le Président est également très préoccupé par l’arsenal nucléaire des États-Unis, un problème qui ne préoccupe personne d’autre en Amérique pour le moment. Reuters :

« Après un examen complet, j’ai déterminé que nous pouvons assurer la sécurité de l’Amérique et de nos alliés, et maintenir une forte dissuasion stratégique crédible, tout en réduisant nos armes nucléaires stratégiques déployées de près d’un tiers, a-t-il dit. »

« J’ai l’intention de demander des réductions négociées avec la Russie pour aller au-delà des arsenaux nucléaires de la guerre froide, a déclaré Obama, s’exprimant devant le Portail de Brandebourg qui se trouvait à côté du mur qui divisait l’est communiste de Berlin et l’Occident capitaliste. »

J’adore quand les gens se souviennent de « l’Occident capitaliste ».  C’est comme se faire carter lorsque vous achetez de la bière à l’épicerie, même si vous avez une barbe blanche.  Ceci vous fait sentir jeune à nouveau.

Les remarques d’Obama à Berlin sont des exemples d’un homme avec un marteau qui regarde autour de lui et ne peut voir qu’un monde plein de clous.  Il aime à parler des « problèmes » qu’il veut résoudre et non des problèmes qui existent dans son pays.  « Les changements climatiques » est le plus grand chèque en blanc pour le pouvoir que le gouvernement d’un pays nominalement libre ne s’est jamais écrit lui-même.  Le problème ne pourra jamais être résolu ; Il peut être interprété comme une menace existentielle, même lorsque des années de données accumulées démontrent que cela n’a jamais existé.  Ceux qui résistent à la croisade peuvent être hués comme des hérétiques, alors que les croisés reçoivent un crédit illimité pour leur dévouement désintéressé à la Terre.

Et, le désarmement nucléaire est la boite à savon à laquelle les dirigeants mondiaux ne peuvent résister, une opportunité pour des négociations interminables et de merveilleux discours au sujet de ramener en arrière les aiguilles de l’horloge de l’Apocalypse.  Pendant ce temps, les vrais problèmes sont les aspirants membres du club nucléaire, comme l’Iran, dont l’administration Obama ne pouvait pas attendre de présenter le nouveau chef comme un « modéré », même s’il n’a pas perdu de temps pour annoncer que l’Iran n’avait pas l’intention de mettre fin à son programme d’enrichissement d’uranium.  Sa grosse façade de débutant modéré devrait durer juste assez longtemps pour que les Iraniens puissent atteindre la prochaine étape, l’étape finale de leur programme nucléaire.

Il est dommage que le président Obama ne puisse pas nous donner des discours audacieux et des appels enflammés à l’action pour contrer les problèmes de l’Amérique.  Chaque fois qu’il se présente sous les projecteurs, il utilise l’occasion pour pester contre les segments indociles de la population américaine, à partir des propriétaires d’armes à feu, des industries émettant des gaz à effet de serre, des militants du Tea Party, et des personnes autres que les politiciens et les stars d’Hollywood qui osent voler dans des jets privés.  Ne serait-il pas merveilleux s’il avait annoncé une croisade sans peur pour éradiquer la corruption dans le Service du Revenu Interne, dans l’Agence de Protection de l’Environnement, dans le Département d’État, ou quelque chose d’autre qui est en fait sa responsabilité ?

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Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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