Dites seulement non aux chevaux de Troie


Partager avec les autres

La corruption mondiale est à l’affût et en attente

Par James J. S. Johnson, J.D., Th.D.

Accueillir des visiteurs est généralement perçu comme une vertu, mais, dans ce monde déchu, il est très important de comprendre exactement qui est invité avant de l’accueillir à bras ouverts, comme les Troyens antiques l’ont appris, à la suite de leur destruction. Bien que Troie ait été terrassée dans un combat physique, les chrétiens sont aujourd’hui confrontés aux « chevaux de Troie » idéologiques qui attendent d’entrer et de détruire la foi.

Les chevaux de Troie de la corruption mondiale ont à plusieurs reprises « visité » la communauté chrétienne, comme illustré par les Docteurs John Whitcomb et Henry Morris dans leur œuvre Le déluge de la Genèse.

Le cheval de Troie original

Le cheval de Troie original a été un truc militaire utilisé par les Grecs pour vaincre Troie, selon la légendaire épopée de Virgile L’Énéide. Les Grecs avaient assiégé Troie pendant des années, sans succès. Alors, ils complotèrent une nouvelle stratégie, une stratégie traitant de la distraction et de la tromperie. L’armée grecque a secrètement construit une statue colossale en bois ayant la forme d’un cheval, l’animal « chanceux » de Troie, avec un espace intérieur creux. Des soldats grecs se glissèrent à l’intérieur du creux, à l’affût de l’occasion d’attaquer. La statue immense a été déplacée à la porte principale de Troie et l’armée grecque a fait semblant d’abandonner son siège, en éloignant les bateaux comme s’ils abandonnaient la bataille.

Les Troyens ont été dupés. Un soldat grec prétendument laissé derrière les a persuadés que la statue était une offrande à la déesse des Troyens et les Troyens ont volontairement amené cette catastrophe en attente à l’intérieur des murs de la ville. Plus tard, pendant la nuit, les soldats cachés sont réapparus et ont attaqué avec succès les Troyens sans méfiance.

Depuis, le « cheval de Troie » a signifié une astuce trompeuse qui attire et amène une victime à baisser volontairement ses défenses protectrices et « invite » un ennemi caché à entrer (et à s’emparer) dans une situation auparavant sécurisée.

Le Virus informatique cheval de Troie

Le monde informatique d’aujourd’hui offre une version moderne du cheval de Troie. Il s’agit d’un programme informatique malveillant qui apparaît initialement pour offrir un produit légitime et souhaitable. Cette astuce trompe la victime qui lui permet d’outrepasser tout logiciel de protection.

Une fois installé sur l’ordinateur cible, le programme exécute les commandes destructives du virus informatique pour effacer ou corrompre des fichiers, ou de provoquer d’autres préjudices toxiques à l’ordinateur de la victime. C’est semblable à un loup déguisé en brebis. De tels « visiteurs » ne devraient pas être autorisés à franchir la porte!

Le cheval de Troie mondial

Mais, le cheval de Troie mondial est une version bien pire que cela, c’est le « visiteur » idéologique qui attend pour entrer (et corrompre) votre vision du monde. Cette stratégie combine également la distraction et la tromperie, avec l’envahisseur semblant offrir, dans un premier temps, un avantage réel mais, finalement, émerge pour attaquer ce qui aurait été diligemment protégé. Dans Le Déluge de la Genèse, les Docteurs Whitcomb et Morris ont décrit comment une série de tels visiteurs a corrompu la compréhension du récit biblique du Déluge de la communauté chrétienne. À l’origine, les scientifiques et les dirigeants chrétiens traitaient comme un récit littéral d’un déluge mondial :

« Tout au long de tout le dix-huitième siècle [les années 1700], et bien loin dans le dix-neuvième siècle [les années 1800], une liste imposante de scientifiques et théologiens ont produit des ouvrages qui ont appuyé le Déluge… Que le déluge était universel et qu’il a été responsable des formations géologiques majeures de la terre était accepté presque sans poser de questions dans le monde occidental pendant cette période. »

Cependant, durant les années 1800, l’Angleterre a accueilli trois grandes attaques de « chevaux de Troie » sur le récit de la Genèse du Déluge mondial. La première a été particulièrement influente, en ouvrant la porte aux autres. Chaque attaque était « invitée » hospitalièrement dans les cercles chrétiens et a produit de ruineuses corruptions pour les visions mondiales de ceux qui ont « accueilli » de tels visiteurs.

Les attaques astucieuses ont commencé avec ce qui semblait être une distraction innocente. Ceci a été suivi par la confusion, puis la déception, et finalement par un compromis ouvert. Le résultat final a été un abandon lâche du récit de la Genèse (par un mélange d’ajouts et de soustractions à la Parole) et à un abandon de ce que la Genèse nous enseigne clairement au sujet de la création, la chute d’Adam et le Déluge.

Les multiples catastrophes de Cuvier

Le premier cheval de Troie semblable a été introduit, ironiquement, par un créationniste protestant français, le baron Georges Cuvier. Cuvier s’opposait à l’évolution pré-darwinienne (par exemple, Lamarckisme) et faisait la promotion d’une interprétation catastrophiste des reliefs et des fossiles de la terre. Le tout paraissait très bien, mais Cuvier a également introduit un poison à action lente; il a découplé les récits de la Genèse de ses spéculations sur la création et le déluge, une ignorance passive qui a été prédite dans 2 Pierre 3:3-6. Cuvier a proposé une théorie des « catastrophes multiples » qui traitait les récits de la Genèse comme étant la plupart du temps hors de propos (sinon trompeurs) pour comprendre le monde naturel et son passé catastrophique.

La théorie de Cuvier a étiré l’image biblique au-delà de toute reconnaissance significative. Ses concepts étaient semblables aux « traditions légalistes exagérées » des Pharisiens qui émoussaient la Parole de Dieu vers « aucun effet » (Marc 7:13). Enseigner que le déluge de Noé avait été seulement un parmi de nombreux autres, contrairement à l’enseignement de la Bible que le déluge de Noé a été un événement unique (Genèse 9:11), la série imaginative de Cuvier d’un monde des catastrophes a « invité ». le rejet de ce que la Bible enseigne au sujet d’un déluge universel unique :

« En acceptant certains principes de base du modèle géologique du déluge, Cuvier a gagné la confiance d’un grand nombre de chrétiens; mais, en introduisant d’autres éléments pratiquement anti-bibliques qui étaient essentiellement mortels pour la géologie du Déluge, il a involontairement ouvert la porte à une véritable foule de théories qui menaçait de mener ce concept de la scène intellectuelle vers le milieu du dix-neuvième siècle… L’opposition de Cuvier à la géologie du Déluge était subtile, parce qu’alors qu’il insistait que les dépôts superficiels de la terre avaient été déposés par le Déluge, il enseignait également que les principales strates fossilifères de la terre avaient été déposées par une série précédente de grands déluges, séparés par d’immenses périodes de temps, et bien avant la création de l’homme. Après chacune de ces catastrophes, les quelques animaux survivants se sont encore répandus sur la terre, seulement pour être presque annihilés par un autre grand déluge. »

Un cheval de Troie en amène un autre

La théorie des « multiples catastrophes » de Cuvier, qui a seulement été mentionnée du bout des lèvres par l’autorité biblique (et par la pertinence biblique), a été adaptée rapidement et populairement par d’autres théoriciens et ensuite étirée encore plus loin de ce que la Genèse enseigne. La théorie de Cuvier a été employée en 1814 par Thomas Chalmers pour sa « théorie des écarts » de ruines et de reconstructions, un attelage inégalé et humaniste de notions « scientifiques » non-bibliques avec les premiers chapitres de la Genèse.

D’autres qui ont accueilli ce cheval de Troie théorique, incluaient Alcide d’Orbigny, Adam Sedgwick, Roderick Murchison et William Buckland. Le dernier faisait la promotion d’une « théorie diluvium » qui rejetait effectivement le récit du Déluge de la Genèse, en affirmant qu’il était « impossible » que les strates observables formées par le déluge aient été produites par « la seule année occupée par le déluge mosaïque », et donc, ce qui est observé dans la nature « doit être la preuve de périodes catastrophiques antérieures d’une antiquité beaucoup plus grande. »

La prochaine race de chevaux de Troie impliqués dans l’attaque des récits du Déluge de la Genèse a été fondée sur l’uniformitarisme anti-catastrophiste de Charles Lyell, mentor idéologique de Darwin. Pendant que la théorie uniformitariste de la terre vieille de Lyell gagnait en popularité, les visions catastrophistes de l’histoire géologique (y compris celle de Cuvier) perdaient en popularité. Par conséquent, les efforts pour préserver la « respectabilité » académique ont conduit certains chrétiens à mélanger dogme anti-catastrophiste de Lyell avec une vision non catastrophiste du Déluge de la Genèse, la théorie du soi-disant « déluge tranquille » mise de l’avant par les semblables à Carolus Linnaeus et John Fleming.

Un autre cheval de Troie a été accueilli au cours des années 1800, la théorie du « déluge local » de John Pye Smith. Ainsi, bien avant la publication par Charles Darwin de son concept athée de la « sélection naturelle » (une métaphore stupide qui remplaçait arbitrairement le Créateur sage et tout-puissant par une force magique appelée « nature »), beaucoup de dirigeants dans les milieux chrétiens, les scientifiques et les responsables des églises, avaient déjà fermé le livre de la Genèse, tout au moins envers ce qu’elle enseigne sur le déluge universel. Pourquoi? Parce qu’ils avaient volontairement invité des chevaux de Troie dans le camp.

La Chrétienté d’aujourd’hui fait face à de nouvelles races de chevaux de Troie (par exemple, BioLogos, Intelligent Design Deism, la « création progressive », l’hypothèse de cadres, etc.) qui sont cachées et attendent de pouvoir attaquer notre compréhension de la Genèse et de ce qu’elle enseigne sur le Déluge. Donc, ATTENTION et gardez votre Bible bien ouverte!

http://www.icr.org/article/5872/

Translate »