Le gouvernement américain travaille-t-il sur un plan d’évacuation secret en cas d’éruption du méga volcan Yellowstone ?
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Les théoriciens du complot prétendent que les citoyens américains pourraient être déplacés vers l’Australie, le Brésil et l’Argentine.
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La dernière éruption se serait produite il y a 70 000 années.
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Le volcan pourrait être reclassé comme « éteint », ceci malgré le fait que les chercheurs ont récemment trouvé qu’il était 2,5 fois plus grand qu’ils ne le pensaient.
– Le 8 mai 2014
Il a été évoqué que des millions de citoyens des États-Unis pourraient se retrouver au Brésil, en Australie, ou en Argentine si le supervolcan Yellowstone faisait éruption.
Le site de nouvelles « Praag », édité enAfrique du Sud, soutient que le Congrès National Africain se serait vu offrir 10 milliards de dollars par année pendant 10 ans, pour la construction des logements temporaires pour les Américains en cas d’éruption, ceci dans le cadre de l’élaboration des plans d’urgence en cours.
Les blogueurs et les théoriciens de la conspiration ont passé des semaines à débattre de ces plans depuis que des vidéos montrant des animaux fuyant la région ont été révélées, malgré que les gardes du parc ont affirmé qu’ils étaient en fait effrayés par des touristes.
ÉRUPTIONS ANTÉRIEURES
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Selon le US Geological Survey, il y aurait eu 3 grandes éruptions du supervolcan Yellowstone au cours de ces dernières millions d’années.
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La première aurait eu lieue il y a environ 2,1 millions d’années, alors que la deuxième aurait eu lieu il y a 1,3 millions années.
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La dernière grande éruption aurait eu lieu il y a 640,000 années.
« C’était un jour-type de printemps, et ils étaient fringants. Contrairement aux rapports en ligne, c’est un phénomène tout-à-fait naturel et non pas la fin du monde », a dit la porte-parole, Amy Bartlett.
Si le plus grand volcan du monde faisait éruption, la majeure partie des États-Unis serait recouverte de cendres. Cependant, les chercheurs disent qu’il n’y a pas de signes d’une éruption imminente.
« La chance que cela se produise durant nos vies est extrêmement insignifiante », a déclaré Peter Cervelli, directeur adjoint pour la science et la technologie au centre scientifique des volcans de l’ « US Geological Survey », en Californie.
Une étude récente sur l’important supervolcan du Parc National de Yellowstone, aux États-Unis, que les chercheurs ont récemment découvert être 2,5 fois plus grand que ce qu’ils pensaient, pourrait effectivement être mort très bientôt.
Les chercheurs ont analysé l’eau et le gaz, et estiment qu’il pourrait déjà être sur son lit de mort.
Selon Ken Sims, de l’Université du Wyoming, les échantillons d’air et d’eau prélevés dans le plus grand volcan du monde suggèrent qu’il pourrait être en train de mourir.
L’équipe a examiné l’acidité dans les échantillons d’eaux et de radon dans l’air dans le cadre de leur étude sur la condition de Yellowstone.
À Yellowstone, comme pour d’autres volcans, certains scientifiques théorisent que la croûte terrestre se fracture et se fissure dans un modèle concentrique, appelé aussi des fractures en anneaux. À un certain point, ces fissures atteignent le réservoir de magma et relâchent la pression, et le volcan explose. L’énorme quantité de matière libérée provoque l’effondrement du volcan dans un énorme cratère, une caldeira.
Ils ont aussi analysé comment l’eau et le gaz se mélangent en montant de la terre dans le but d’améliorer les méthodes de prévision des éruptions et d’identifier les zones les plus volatiles du parc.
À l’heure actuelle, le parc est classé comme dormant, puisqu’il n’y aurait pas eu d’éruption depuis 70 000 années.
S’il devient un volcan éteint, il ne fera plus jamais éruption à nouveau.
Au début du mois de novembre, une équipe de chercheurs de l’Université du Wyoming, dirigée par Ken Sims, a réparti des bâches sur le sol enneigé, près des terrasses blanches, à l’extérieur de « Mammoth Hot Springs », là où les piscines sont empilées comme de petites montagnes remplies d’eaux cristallines.
« J’en ai obtenu du radium », a déclaré Ken Sims, un professeur en géologie et en géophysique de l’ « Université du Wyoming et explorateur de National Geographic ».
« Nous devrions prendre des échantillons là-bas. »
Ken Sims s’est agenouillé à côté d’un monticule en formations délicates et a sorti des machines de leurs boîtes de son sac à dos : Il y avait un détecteur de radon avec des lumières et un enregistreur de mesures sur des bandes, un détecteur de pH pour enregistrer les niveaux acides.
Les deux devraient m’aider à savoir comment l’eau et le gaz interagissent.
« Ça ressemble à de l’ébullition, » a dit Ken Sims. « Mais, en fait, c’est de la vapeur ou du CO2. »
La région est d’une beauté naturelle exceptionnelle : La caldeira de Yellowstone dans le Wyoming est le plus grand super-volcan du monde.
Ken Sims a étudié la vitesse à laquelle l’eau et le gaz se mélangent en remontant à la surface.
Ses recherches pourraient finalement aider les scientifiques à comprendre ce qui provoque des éruptions de vapeur.
S’ils savent à quelle vitesse la vapeur et l’eau interagissent dans le parc, ils pourraient mieux prédire quand une zone deviendra plus volatile.
Malgré les craintes que le supervolcan puisse être éteint, le parc reste un des laboratoires de recherches des plus réputés dans le monde, attirant des scientifiques de renommée internationale, pour tout étudier, des tremblements de terre aux origines de la vie, jusqu’à la puissance de ce volcan qui se cache sous le sol.
« Yellowstone est tellement supérieur de bien des façons, qu’il vous crie parfois les réponses de ce qui se passe ailleurs », a dit Jacob Lowenstern, responsable scientifique de l’Observatoire du Volcan de Yellowstone.
Le parc unique a un bourbier de roches fondues et de cristaux sous le premier parc national du pays de 40 miles (environ 64 km.) de long de roches fondues et de cristaux.
Au lieu d’un cône avec un trou, la caldeira est un labyrinthe interconnecté de gaz et d’eau couvrant près de 60 miles (environ 96 km.)à l’angle nord-ouest du Wyoming, avec certaines parties dans le Montana et dans l’Idaho.
Plus de 10 000 pots de boue, de rivières et de geysers bouillants, agissent comme des soupapes de libération de la pression de la nature, empêchant le monstre chauffé d’exploser.
Et, ils se déplacent.
« Mammoth Terrasses », dans la partie nord du parc, peut se développer à la verticale jusqu’à 3 mètres par année et s’étendre horizontalement encore plus loin.
La montée des eaux dissout le calcaire sous la surface et le CO2 fait des bulles et laisse derrière du calcium de carbonate blanc.
Les terrasses s’élèvent jusqu’à ce que les évents s’obstruent et que la pression des gaz force l’ouverture d’un point faible ailleurs.
« La chaleur intense du volcan de Yellowstone est le moteur du système hydrothermal, » a dit Henry Heasler, géologue du parc.
« Il devient chaud et s’élève, et la chambre de magma, ou le réservoir, est à une profondeur relativement faible. »
Traduit par PLEINSFEUX.ORG