ÊTES-VOUS PRO-VIE ?


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Les députés européens veulent que vous soyez qualifié « d’extrémiste ».

Par Joel Forster – Le 28 juillet 2021

Un document publié par une coalition pro-avortement de députés européens a pointé du doigt les organisations « extrémistes religieuses » qu’elles identifient comme des ennemis des droits sexuels et reproductifs des femmes sur le continent.

Le rapport, intitulé « La pointe de l’iceberg » (108 pages) a été produit par le Forum parlementaire européen pour les droits sexuels et reproductifs (EPF) pour « brosser un tableau transnational du système de financement clandestin qui soutient les efforts délibérés des acteurs anti-genre stratégie pour faire reculer les droits de l’homme en Europe ».

Il a été publié le 15 juin, une semaine avant que le Parlement européen ne vote le rapport controversé Matic, qui promeut l’avortement en tant que « droit de l’homme » dans toute l’Union Européenne.

Le document identifie 54 « acteurs anti-genre opérant en Europe » et souligne spécifiquement comment « des extrémistes religieux partageant les mêmes idées » ont contribué à « la montée de l’ultra-conservatisme » depuis 2009.

Des organisations chrétiennes en Europe inscrites sur la liste noire des « extrémistes religieux anti-genre » par des parlementaires pro-avortement.

La France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et la Pologne sont identifiés comme les pays européens où les organisations pro-vie et pro-famille ont le plus fort soutien et la force financière, mais le document tente également de prouver les liens des groupes conservateurs européens avec les grands donateurs des États-Unis.

Le document consacre une section à « l’argent noir de la droite chrétienne américaine » et parle également d’une « pluie de roubles de l’Est » (en référence à l’influence orthodoxe de la Russie).

Le document, rédigé par Neil Datta, secrétaire de l’organisation à Bruxelles, affirme que les acteurs étatiques en Europe « trompent les femmes » et « endoctrinent les jeunes » pour « limiter les droits des femmes et des LGBTI ».

Les réseaux catholiques, les groupes orthodoxes orientaux et les « communautés protestantes minoritaires » sont présentés comme la base religieuse qui alimente la « mobilisation anti-genre » en Europe.

Les organisations chrétiennes sur la liste noire : ECPM, ADF, BGEA

Par le biais d’une campagne de diffamation ciblée…

Parmi les organisations présentées dans le document controversé comme une menace pour les droits des femmes en Europe figure le Mouvement politique chrétien européen (ECPM), une plate-forme réunissant des députés européens et des partis chrétiens engagés.  Dans une entrevue en 2018, le directeur général d’ECPM, Auke Minnema, a déclaré : « Les chrétiens devraient être en politique pour l’impact, pas pour le pouvoir ».

En réponse à Evangelical Focus, l’ECPM a déclaré qu’elle « ne réagirait pas à ce rapport ».

De même, l’Alliance Defending Freedom International (ADF) en Europe est fréquemment citée par l’EPF comme un acteur important dans le domaine du plaidoyer juridique.  Réagissant au rapport, Adina Portaru, conseillère principale en Europe, a déclaré à Evangelical Focus : « Alors que nous soutenons un débat ouvert et une discussion sur les sujets liés à notre travail, le Forum parlementaire européen pour les droits sexuels et reproductifs (EPF) a cherché à fermer les conversations sur les droits de l’homme par le biais d’une campagne de diffamation ciblée ».

Adina Portaru a ajouté : « ADF International est une organisation de défense des droits humains qui protège les libertés fondamentales et promeut la dignité inhérente à tous.  Nous défendons les minorités religieuses persécutées à travers le monde et soutenons le droit à la vie.  Notre campagne « Vanishing Girls » en Asie du Sud-Est, par exemple, défend les filles contre la discrimination fondée sur le sexe tant avant qu’après la naissance ».

« Tout notre travail pour nos clients est pro bono [sans frais].  Nous recevons des fonds de donateurs privés qui croient en notre vision », a-t-elle conclu.

D’autres groupes ayant une vision du monde évangélique mentionnés dans la liste noire de l’EPF incluent le Christen Unie (un parti politique avec 5 sièges au parlement néerlandais) et l’Organisation évangélique Billy Graham.

Planned Parenthood et l’Organisation Mondiale de la Santé parmi les bailleurs de fonds du groupe pro-avortement

Des organisations chrétiennes en Europe inscrites sur la liste noire des  « extrémistes religieux anti-genre » par des parlementaires pro-avortement.

L’EPF a publié ce document en juin, le mois de la sensibilisation LGBT, admettant dans un communiqué de presse qu’il était rendu public avant le « premier rapport du Parlement européen spécifiquement consacré à l’ensemble de la santé et des droits sexuels et reproductifs dans près de 10 années », le rapport Matic approuvé par le Parlement européen le 23 juin.

Parmi les deux douzaines de grandes organisations répertoriées comme donateurs de l’EPF figurent : L’Organisation mondiale de la santé, le Fonds des Nations Unies pour la population, la Commission européenne, la Fédération internationale pour la planification familiale et les Open Society Foundations.

Une campagne coordonnée ?

Ce rapport contre les « acteurs anti-genre » en Europe publié seulement deux jours après qu’une liste noire similaire d’acteurs « anti-droits » ait été rendue publique en Argentine.

Le rapport argentin s’intitule « la réaction conservatrice » et a provoqué une controverse socio-politique et médiatique qui s’est retournée contre ses auteurs, un groupe de journalistes pro-avortement qui avait également été financé par Planned Parenthood International.

Dans cette liste latino-américaine, les pasteurs évangéliques, les églises et les organisations chrétiennes ont été profilés et présentés comme « anti-démocratiques ».

Source : Prophecy News Watch

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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