ISRAËL A ENFIN MONTRÉ SA FORCE DE DISSUASION

Israel

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JForum.fr  –   Le 15 novembre 2023

Israël semble s’être émancipé des États-Unis et de la pseudo-pression internationale. Cette donnée est quasiment historique. Jusqu’à présent les États-Unis empêchaient Israël d’obtenir une victoire par KO. Cela permettait à son adversaire, qui retrouvant ses esprits, après avoir été groggy par les coups, se permettait de sautiller en faisant le malin et en plus de crier victoire pour amuser la galerie.

Ce temps semble être révolu. L’ennemi doit être KO. S’enfuir en rase campagne et être même incapable de capituler, pour bien montrer que sa défaite est totale, plus encore voir son empire totalement anéanti.

C’est à ce prix-là qu’Israël devient dissuasif, et devient réellement respecté. Cela est dû entre autres à l’interdépendance d’Israël et des États-Unis en termes de capacités militaires. Israël est devenu, en le démontrant, la première puissance capable de déployer une défense anti-balistique de premier plan, tout en ayant une force de frappe de très haute qualité.

Son armée, que peu de spécialistes croyaient capable de venir à bout du Hamas, a non seulement relevé le défi, mais qui plus est dans un temps record. Ce qui en a surpris plus d’un, y compris les États-Unis et les autres puissances, qui ne savent plus si c’est du lard ou du cochon. Même Macron ne sait plus quelle attitude avoir à l’égard d’Israël.

Israël, avec son extrême détermination à aller jusqu’au bout de ses objectifs avec vigueur, laisse peu d’espoir de survie à ses ennemis, si par malheur, ils cherchaient à tester sa détermination. C’est bien ce que le secrétaire général de l’ONU et le Président Biden ont compris. Reste à ceux à qui s’adresse cet avertissement à le comprendre ou à en faire les frais.

Antonio Guterres: l’engagement du Hezbollah, la fin du Liban.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré lundi « qu’une attaque d’envergure de la part du Hezbollah vers Israël entraînerait une riposte israélienne massive qui détruirait complètement le Liban ». « Nous devons faire tout notre possible pour éviter une escalade à la frontière au Liban-Sud », a-t-il affirmé lors d’une interview accordée à la chaîne américaine CNN.

Alors que les tensions se développent et que les affrontements s’intensifient sur le front du Sud-Liban entre les groupes de la résistance [libanaise] et l’armée d’occupation israélienne, il est clair que la perspective cauchemardesque qui hante l’administration américaine – l’extension de la guerre contre Gaza en une conflagration régionale – devient de plus en plus probable.

Dans son discours de vendredi, le premier responsable du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reporté la décision de participer à la guerre ou de la déclarer, mais n’a pas exclu cette possibilité. Les événements récents pourraient conduire à l’activation de cette option.

Mardi soir, l’armée israélienne a déclaré que 20 missiles avaient été tirés depuis le territoire libanais contre des bases et des villages en Galilée et qu’elle avait bombardé les environs de plusieurs villages libanais en réponse à ces tirs.

« Le Liban ne survivrait pas »

« L’intervention du Hezbollah provoquerait un impact que je ne saurais prédire, mais ce qui est sûr, c’est que le Liban n’y survivrait pas », a martelé M. Guterres qui a révélé avoir mené de multiples contacts avec des pôles susceptibles d’influencer les parties belligérantes, Israël et le Hezbollah, ainsi qu’avec les autorités libanaises, dans le but de contenir la situation au front sud du Liban.

Il a également déclaré avoir contacté l’Iran, lui demandant fermement l’application de deux points. Tout d’abord, « faire pression sur le Hamas pour obtenir la libération immédiate et inconditionnée des otages ». Ensuite, « dire au Hezbollah qu’il ne peut absolument pas envisager d’entraîner complètement le Liban dans le conflit ».

À la question de savoir si les autorités iraniennes étaient coopérantes vis-à-vis de ces requêtes, M. Guterres a répondu que la position iranienne demeurait « mystérieuse ». « L’Iran maintient sa position selon laquelle il affirme n’avoir pas de lien avec ce qui se déroule à Gaza, tout en mettant en garde, ouvertement, contre une éventuelle expansion régionale du conflit », a-t-il conclu.

Des contacts directs entre les États-Unis et l’Iran, “pour éviter une guerre totale”.

Selon un quotidien koweïtien, Américains et Iraniens auraient tenu une réunion secrète à Genève pour parler du risque d’embrasement régional, à l’ombre de la guerre entre Israël et le Hamas. Une “ligne directe” aurait été décidée pour éviter des erreurs d’interprétation de part et d’autre. Ces contacts auraient déjà évité une escalade, notamment avec le Hezbollah libanais.

“La guerre de Gaza ramène Washington et Téhéran aux négociations directes”, titre le quotidien koweïtien Al-Jarida à la une de son édition datée du 14 novembre 2023,selon lequel une “réunion secrète a eu lieu à Genève pour chercher les moyens d’éviter un glissement vers une guerre totale” au Moyen-Orient.

Le journal affirme détenir ces informations d’une “source au sein du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien”. Téhéran aurait “accepté une proposition des Américains, transmise via des pays arabes voisins, pour mener des négociations au niveau sécuritaire”.

Montée des tensions en Syrie

Il s’agirait notamment d’éviter un dérapage sur le théâtre syrien et en Irak, où l’on observe une “montée des tensions”, et où les Américains ont “répondu avant-hier [12 novembre] aux attaques de milices pro-iraniennes”, mais aussisur les théâtres libanais (Hezbollah) et yéménite (houthistes).

Des contacts entre Iraniens et Américains auraient d’ores et déjà contribué à éviter une escalade, comme en témoigne “le discours d’un registre retenu du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 3 novembre” dans lequel il n’a pas annoncé l’ouverture d’un second front à la frontière israélo-libanaise.

Nasrallah prié de “temporiser”

Selon une autre source, proche des Gardiens de la révolution iraniens, le chef des Forces Al-Qods Ismael Qaani se serait rendu à Beyrouth à la veille d’un second discours de Hassan Nasrallah, le samedi 11 novembre, pour lui demander de “temporiser et de ne pas s’engager dans une escalade”.

Toujours selon Al-Jarida, les Américains auraient expliqué que le président Joe Biden souhaitait éviter que les deux pays ne soient “entraînés dans une guerre aux conséquences désastreuses”, et qu’il demandait aux Iraniens de donner l’ordre “à leurs alliés de cesser leurs opérations contre les forces américaines [stationnées dans la région] ainsi que contre Israël”.

Les Iraniens, de leur côté, auraient “averti Washington que [c’est] Tel-Aviv [qui] voudrait entraîner les Américains dans une guerre contre l’Iran”, ajoute le journal. Et il a été décidé d’ouvrir une “ligne de communication sécuritaire directe pour éviter toute erreur” d’interprétation des actions de part et d’autre.

Source

Traduit par PLEINSFEUX


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