Israël combat l’ONU au sujet d’une jeune fille


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La propagande représente une menace pour la sécurité et pourrait inciter à la violence.

Par Stewart Stogel

 NATIONS UNIES – Israël se bat contre l’Organisation des Nations Unies au sujet d’un employé de l’ONU qui a tweeté une fausse déclaration d’un enfant tué par les Forces israéliennes de la défense.

La publication sur internet allègue que l’armée israélienne est responsable de la mort d’une jeune fille dans la Bande de Gaza. Le tout était accompagné d’une photographie montrant un homme transportant une jeune fille gravement blessée et ensanglantée.

Les responsables israéliens disent que la photo faussement sous-titrée est devenue virale et constitue une menace sérieuse à la sécurité des civils dans la région, car elle pourrait inciter à la violence. Des sources israéliennes ont confirmé qu’ils croyaient que l’objectif de la publication était de créer une situation dangereuse pour leurs citoyens.

La photographie a été tirée des archives de 2006 qui documentaient un accident, sans aucun rapport avec l’armée israélienne, dans lequel la jeune fille a été blessée.

Lorsque le tweet a été envoyé, il y a quelques mois, Ron Prosor, l’Ambassadeur d’Israël à l’Organisation des Nations Unies, a rapidement déposé une plainte et a demandé que des mesures soient prises à l’encontre du membre de l’Organisation des Nations Unies, Kulhood Badawi, coordonnateur de l’information et des médias pour le bureau des affaires humanitaires de l’ONU au complexe de Jérusalem. Mais, apparemment, rien n’a été fait. Prosor a déclaré que le tout avait duré assez longtemps.

Il écrit dans un courriel : « Il est scandaleux que trois mois se sont écoulés et Kulhood Badawi est toujours sur la masse salariale de l’Organisation des Nations Unies. Le Bureau des affaires humanitaires s’attend à ce qu’Israël lui fournisse des informations instantanément, mais, recherche toutes les excuses imaginables pour retarder l’action et gagner du temps lorsque son propre employé qui est chargé de l’information a été pris en flagrant délit de désinformation. »

Il a poursuivi : « Si l’Organisation des Nation Unies veut qu’Israël prenne ces affirmations dans l’objectivité avec une quelconque dose de sérieux, elle devrait accélérer l’enquête et prendre des mesures pour mettre fin au mandat de Kulhood Badawi. »

Martin Nesirky, porte-parole du Secrétaire général de l’Organisation des nations Unies, Ban Ki-moon, a refusé de commenter, sauf pour dire que l’enquête était toujours « en cours ».

Des sources diplomatiques israéliennes ont dit que si l’ONU continuait à retarder les procédures, ce que Prosor a publiquement qualifié de « blanchissage », Israël pourrait envisager d’agir tout seul. Une des options consiste à expulser Badawi de Jérusalem.

Les derniers développements sont survenus après qu’Israël en a eu marre de tenter d’obtenir une résolution du bureau de Valerie Amos, une ancienne membre du cabinet de Tony Blair et la plus élevée dans le classement national britannique pour l’organisme mondial dans sa position en tant que sous-secrétaire général pour les affaires humanitaires.

Les tentacules de la catastrophe ont maintenant atteint le bureau du secrétaire général lui-même. La plainte initiale de Prosor est arrivée le 14 mars concernant la publication par twitter de Badawi concernant l’image ci-dessous :

La photo a été accompagnée par le commentaire suivant : « La Palestine saigne. Un autre enfant tué par Israël. Un autre père transportant un enfant dans un cimetière dans la bande de Gaza. »

Mais l’image, a documenté Prosor, provenait de 2006 lorsque Reuters a rapporté un accident local dans lequel l’armée israélienne n’avait aucune implication. Reuters a confirmé ces détails.

Prosor s’était plaint en mars : « Nous avons devant nous un agent d’information du Bureau des affaires humanitaires qui a été directement impliqué dans une propagation de désinformations. Lorsque le comportement d’un employé du Bureau des affaires humanitaires s’écarte aussi grossièrement de la responsabilité de l’organisation qui est de demeurer impartial, l’intégrité de toute l’organisation est érodée. La crédibilité du Bureau des affaires humanitaires est déjà sérieusement mise en doute par le public israélien. C’est pourquoi une action immédiate est nécessaire dans ce cas.»

Mais l’Organisation des Nations Unies a refusé de divulguer quelles mesures, le cas échéant, ont été prises ou sont envisagées. Une porte-parole officielle pour le bureau d’Amos à New York, Amanda Pitt, a refusé d’expliquer pourquoi le Bureau des affaires humanitaires a décidé d’enquêter lui-même, plutôt que de faire exécuter le travail par le Bureau des services de contrôle interne.

Un fonctionnaire du Bureau des services de contrôle interne a déclaré que la branche de l’Organisation des Nations Unies n’a pas demandé son aide.

Prosor a signalé que Badawi avait déjà été impliqué dans de telles activités de « désinformations ».

Selon Prosor, Badawi a déjà été filmer la tête d’une manifestation anti-Israël en mars 2008. Durant la manifestation, Badawi aurait été enregistré en déclarant que le Ministre de la Défense d’Israël était un « criminel de guerre » et un « assassin d’enfants ».

The Blaze a récemment rapporté que le tweet était toujours présent sur le compte de Badawi et a été partagé par de nombreux autres utilisateurs. Le rapport explique que l’enfant a effectivement été blessé en tombant d’une balançoire.

The Blaze a commenté : « Malgré cette preuve manifeste, Badawi doit toujours venir s’expliquer et s’excuser pour son tweet, et les explications incorrectes de l’image. Peut-être que son activisme et sa forte allégeance aux idéaux palestiniens l’ont empêché de le faire.»

http://www.wnd.com/2012/05/israel-battles-u-n-over-bloodied-girl/?cat_orig=world


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