LA COUR SUPRÊME CONTRE LES LIBERTÉS RELIGIEUSES


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La Cour Suprême du Canada statue contre la liberté religieuse dans le cas d’une école de droit chrétienne.

Par John Stonestreet et Roberto Rivera

La semaine dernière, la Cour Suprême a porté un dur coup aux libertés religieuses.  Pas notre Cour Suprême.  La Cour Suprême du Canada a décidé que les sociétés légales peuvent refuser l’accréditation à la faculté de droit proposée par l’Université Trinity Western.

Ce qui a rendu la décision vraiment troublante, c’est que la Cour Suprême a essentiellement statué que les groupes religieux ne sont pas libres d’imposer leurs propres croyances, du moins en ce qui concerne les questions LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres).

En 1962, l’Université Trinity Western a ouvert ses portes à Langley, en Colombie-Britannique.  Dès le début, ses professeurs, son personnel et ses étudiants ont accepté ce que l’université appelle son « engagement communautaire ».

L’alliance exige entre autres que ses signataires « observent la pudeur, la pureté et l’intimité appropriée dans toutes les relations, et réservent des expressions sexuelles d’intimité pour le mariage ».  Elle ajoute que « selon la Bible, l’intimité sexuelle est réservée à un mariage entre un homme et une femme, et, dans le cadre de ce lien de mariage, Dieu a l’intention d’en faire un moyen d’intimité et de procréation conjugales ».

En 2012, Trinity Western a décidé de créer une école de droit.  Après l’approbation du plan par l’équivalent canadien de l’Association du Barreau Américain, la plupart des barreaux provinciaux ont accrédité le programme, ce qui a permis aux diplômés de Trinity Western d’exercer le droit dans leur province.

Les grandes exceptions étaient la Colombie-Britannique et l’Ontario, qui ont toutes deux jugé que le Pacte était discriminatoire envers les personnes LGBT. Peu importait que le Pacte s’applique également à tout le monde, ou que si une exception était créée pour les étudiants LGBT, alors les étudiants hétérosexuels pourraient prétendre qu’ils étaient victimes de discrimination fondée sur leur orientation sexuelle.

L’affaire a été portée devant la Cour Suprême du Canada qui, par un vote de 7 voix contre 2, a confirmé les actions des barreaux.  Le résultat était assez mauvais, mais, le « raisonnement » était ridicule.

La Cour a statué que les barreaux avaient établi un juste équilibre entre la liberté de religion et « l’intérêt public » en empêchant la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle.

Maintenant, cela seul serait controversé.  Mais, vous n’avez encore rien entendu. La Cour a ensuite estimé « qu’une convention obligatoire n’est pas absolument obligatoire pour étudier le droit dans un environnement chrétien où les gens suivent certaines règles de conduite religieuses, et la fréquentation d’une école de droit chrétienne est préférée, pas nécessaire. . . »

Avez-vous bien lu ?  La Cour Suprême du Canada a pris la liberté de décider ce qu’exige l’étude du droit dans un milieu chrétien.  Elle et les barreaux, et non les membres actuels de la communauté, savent ce qui est nécessaire pour maintenir un « environnement chrétien ».

De plus, la cour a déclaré que fréquenter une école de droit chrétienne est une sorte de choix de style de vie et non une nécessité, pour les futurs avocats.  Vous voulez dire que contrairement à être en mesure de fréquenter les bars gays et de se connecter avec des étrangers ?  Donc, fréquenter une école de droit chrétienne est un choix de vie inutile, mais le comportement sexuel ne l’est pas ?

Pire encore, les deux juges dissidents se sont rangés du côté de Trinity Western, mais, pas sur la base de la liberté religieuse.  Au lieu de cela, ils l’ont fait parce que « les pouvoirs des barreaux devraient être plus limités en ce qui concerne l’approbation des programmes de droit ».

Comme je l’ai dit, c’est un énorme coup dur porté aux libertés religieuses au Canada.  Et, il n’y a aucune raison de penser que la soi-disant « logique » de cette décision restera limitée aux écoles de droit.

Il est difficile d’imaginer qu’un tribunal américain soit aussi présomptueux que le tribunal canadien lorsqu’il s’agit de décider de ce qu’est un « environnement chrétien ».  La Cour Suprême des États-Unis a précisé que la Constitution oblige les juges à résister à une telle tentation.

Mais encore, l’accréditation des écoles chrétiennes aux États-Unis est de plus en plus sous le feu.  Il serait donc stupide de dire que quelque chose comme ça ne peut pas arriver ici.

Source: Christian Head Lines 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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