Par le personnel de PNW – le 14 novembre 2023
Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus cette semaine à un accord final sur la création de « portefeuilles européens d’identité numérique », le premier système d’identification central et entièrement numérique pour tous les Européens.
“En vertu de la nouvelle loi, l’UE offrira à ses citoyens des « portefeuilles numériques » – sur une base volontaire, dans un premier temps – qui contiendront des versions numériques de leurs cartes d’identité, permis de conduire, diplômes, dossiers médicaux et de leurs « informations bancaires » a rapporté le Conservateur européen.
Ces documents seront reconnus comme un moyen d’accéder à des services en ligne dans toute l’Europe, et les citoyens pourront prouver leur identité ou partager des documents électroniques depuis leur portefeuille “d’un simple clic”, espèrent les législateurs.
« Cela marque une étape importante vers les objectifs de la décennie numérique 2030 en matière de numérisation des services publics », a déclaré mercredi la Commission européenne dans un communiqué.
« Tous les citoyens de l’UE se verront offrir la possibilité de disposer d’un portefeuille d’identité numérique européen pour accéder aux services en ligne publics et privés en toute sécurité et en protégeant leurs données personnelles dans toute l’Europe ».
L’accord conclu par les colégislateurs est désormais soumis à l’approbation formelle du Parlement européen et du Conseil.
Une fois formellement adopté, le cadre européen sur l’identité numérique entrera en vigueur le 20e jour suivant sa publication au Journal officiel.
L’accord fait suite au sommet du G20 de septembre, au cours duquel les principales économies mondiales ont convenu de construire l’infrastructure nécessaire à la mise en œuvre des monnaies et des cartes d’identité numériques.
L’accord est intervenu quelques semaines seulement après que Christine Lagarde, directrice de la Banque centrale européenne, a annoncé que l’Union européenne allait de l’avant dans le développement de sa nouvelle monnaie numérique de banque centrale (CBDC) : l’euro numérique.
Les législateurs conservateurs de l’UE et les experts en cybersécurité se sont opposés à ces évolutions, avertissant que des abus à grande échelle sont inévitables dans un système d’identité numérique global.
L’eurodéputé néerlandais Rob Roos a tiré la sonnette d’alarme mercredi :
« BREAKING : Très mauvaise nouvelle. Le Parlement européen et les États membres viennent de parvenir à un accord sur l’introduction de l’identité numérique », a-t-il déclaré.
Roos a noté qu’à la suite de l’accord, le commissaire européen Thierry Breton a déclaré : « Maintenant que nous avons un portefeuille d’identité numérique, nous devons y mettre quelque chose… », suggérant un lien entre CBDC et eID.

Avant la décision du Parlement européen, plus de 500 experts en matière de confidentialité et de cybersécurité de 39 pays ont signé une lettre commune avertissant que la législation « ne respecte pas correctement le droit à la vie privée des citoyens et aux communications sécurisées en ligne ».
Roos a déploré que la plupart des législateurs européens « ont ignoré tous les experts en matière de protection de la vie privée et les spécialistes de la sécurité. Ils sont en train de tout faire passer ».
Le conservateur néerlandais a déclaré qu’il n’était pas optimiste, mais qu’il n’est pas encore trop tard.
Le Parlement doit encore voter sur ce sujet. Faites savoir à votre député européen que vous êtes opposé à l’identité numérique et que vous souhaitez qu’il vote contre ! a-t-il dit.
La Maison Blanche de Joe Biden a publié un « Cadre global pour le développement responsable des actifs numériques » en septembre de l’année dernière.
Catherine Austin Fitts, experte financière et secrétaire adjointe au logement et au développement urbain sous l’administration HW Bush, est depuis longtemps une opposante virulente aux systèmes CBDC.
Dans une récente interview, elle a prévenu qu’un système 100 % numérique serait contrôlé de manière centralisée et que l’argent d’une personne pourrait potentiellement être limité à une zone géographique particulière. Un tel système totalitaire, a-t-elle soutenu, pourrait également permettre à l’État de limiter les gens sur ce qu’ils sont autorisés à acheter.
« Supposons que je veuille imposer un vaccin. Votre capacité à effectuer des transactions financières peut être désactivée », a déclaré Mme Fitts.
« L’accès à vos actifs financiers peut être refusé ou interrompu si vous ne faites pas ce qu’on vous dit ».
Edward Dowd, fondateur de Phinance Technologies et auteur de Cause Unknown, prévient également depuis longtemps que tout système CBDC sera un système de contrôle totalitaire lié à un « score de crédit social » à la chinoise.
« Cela devient un outil d’ingénierie sociale, le gadget ultime pour les maniaques du contrôle », a-t-il déclaré lors d’une interview l’année dernière.
L’idée d’un système d’identification numérique n’est pas entièrement nouvelle. Dans certains pays, l’identification numérique a déjà été mise en œuvre pour les services gouvernementaux et les services bancaires en ligne.
Toutefois, étendre l’utilisation des identifiants numériques à toutes les activités en ligne constituerait une étape importante vers une identification mondiale pour tous.
L’absence de pièce d’identité et d’accès modifierait la nature des systèmes d’identification et de vérification dans le monde entier.
Bien que cela puisse sembler logique à certains égards, la menace qui pèse sur les libertés individuelles et le risque d’abus par les pouvoirs publics sont considérables.
De la même manière que la monnaie numérique offre aux autorités la possibilité de suivre et d’enregistrer chaque transaction financière en ligne que vous effectuez, l’identification numérique fournira la même chose pour chaque clic que vous effectuez en ligne. Voulons-nous vraiment que le gouvernement ait accès en temps réel à notre navigation sur le Web ?
La capacité des gouvernements à contrôler ce que nous voyons et ce que nous ne voyons pas en ligne rendrait pâle en comparaison la censure de Facebook sur les « normes communautaires ». Ce qui est qualifié de « haine » ou de « désinformation » serait bloqué et, comme les conservateurs l’ont appris, ce sont souvent les valeurs bibliques traditionnelles qui sont souvent qualifiées de telles.
Les Nations Unies n’ont pas caché leur intention de se doter d’une identité numérique mondiale dans le cadre de leurs objectifs de développement durable énoncés dans l’Agenda 2030. Certaines des technologies les plus controversées dont on parle déjà pour maintenir un tel système d’identification numérique sont les implants de puces qui peuvent être insérés dans quelqu’un sous forme de puce.
Il suffirait ensuite de scanner cette puce d’identification à l’aide d’un appareil connecté à l’internet pour y avoir accès. Il a été suggéré que ces puces pourraient non seulement être utilisées comme une forme d’identification biométrique, mais également intégrer un portefeuille numérique (monnaie numérique) et des dossiers de santé (dossiers de vaccination).
Les spécialistes de la prophétie biblique ont depuis longtemps averti que notre société se dirigeait lentement vers l’acceptation de la technologie décrite dans le livre de l’Apocalypse. Apocalypse 13 décrit une époque où une “marque” dans la main droite ou sur le front sera utilisée à la fois comme symbole d’identification avec l’Antéchrist et comme moyen de faire du commerce.
Sans cette marque, personne ne pourra acheter ni vendre. L’Agenda 2030 ne sera mis en œuvre que dans six ans, mais au rythme où la technologie et la société évoluent, nous pourrions assister à de tels changements plus rapidement que nous ne le pensons.
Il est maintenant temps de vous renseigner sur ce que dit le Livre de l’Apocalypse à propos de la fin des temps. Apprenez-en davantage sur la façon dont l’Antéchrist prévoit de « marquer les masses » – avec le dernier livre du pasteur Thomas Hughes « Marquer les masses – Votre monde entier est sur le point de changer » –
Traduit par PLEINSFEUX