Par sarah HOLLIDAY – le 26 avril 2024
En ce qui concerne la politique de genre
De nombreux opposants reconnaissent que les adultes ont la possibilité de choisir eux-mêmes s’ils suivent un traitement hormonal ou des opérations de mutilation corporelle, car ils peuvent mieux peser les risques de leurs décisions.
Les enfants, en revanche, sont très différents des adultes. Les opposants à l’idéologie du genre sont résolus dans la lutte pour garder ces procédures idéologiques hors de portée des enfants parce qu’ils comprennent à quel point ils sont vulnérables à la nature manipulatrice des soi-disant « soins d’affirmation du genre ». Beaucoup trop d’enfants sont déjà devenus victimes d’expériences médicales.
C’est ce qui rend encore plus exaspérante une récente loi adoptée en Allemagne la semaine dernière. Le 12 avril, le Bundestag, ou Parlement allemand, « a adopté l’une des politiques d’autodétermination sexuelle les plus ambitieuses au monde », connue sous le nom de Loi sur l’autodétermination (SBGG). Cette législation radicale « établit « l’identité de genre » comme une caractéristique protégée et permet aux parents de changer le marqueur de sexe sur les documents de leurs enfants dès la naissance », a rapporté Reduxx.
Les citoyens peuvent désormais être condamnés à une amende de 10 000 euros pour « dénomination mortelle », terme utilisé par les militants LGBT lorsqu’une personne, « sans sa permission », est désignée par le nom qu’elle lui a donné à la naissance plutôt que par le nom qu’elle a choisi dans le cadre de sa déclaration. façade identitaire. Et juste au moment où il semble que cela ne puisse pas être plus drastique, le SBGG “permet également aux parents de modifier le sexe enregistré des enfants dès la naissance. À partir de l’âge de cinq ans, il permet des changements de nom et de sexe s’il y a un accord mutuel”. consentement» entre l’enfant et ses parents.
Les médecins ont souligné que l’Europe était en avance sur les États-Unis en ce qui concerne le chemin parcouru par l’idéologie du genre. Certains pays, cependant, comme le Royaume-Uni, la Suède, la Finlande et la Norvège ont commencé à faire marche arrière à mesure que de nouvelles preuves apparaissent sur la nature nocive de ces procédures. Heureusement, la bataille est forte en Amérique du côté de ceux qui sont déterminés à assurer la sécurité des enfants en empêchant l’adoption d’une législation telle que le SBGG dans ce pays.
- Mais plusieurs questions viennent à l’esprit lorsqu’on analyse ce développement récent : quelles implications une loi telle que celle adoptée en Allemagne offre-t-elle pour l’avenir des guerres politiques en matière de genre ? Des lois similaires seront-elles adoptées ailleurs en Europe ? Comment l’Amérique va-t-elle réagir ? Pour aider à mieux comprendre certaines de ces questions, Joseph Backholm, chercheur principal du Family Research Council pour l’engagement stratégique et la vision biblique du monde, a commenté au Washington Stand.
“Si nous décrivons le terme “radical” comme quelque chose qui s’éloigne des limites de la décence, il s’agit sans aucun doute d’une politique radicale”, a insisté Backholm. « L’idée selon laquelle les parents seraient autorisés à changer le sexe de leur enfant dès la naissance est scandaleuse. Tout parent qui souhaite traiter son fils comme une fille dès la naissance devrait perdre ses droits parentaux, et non avec le soutien et les encouragements du gouvernement. “.
Abordant les détails de la loi qui a été adoptée, Backholm a noté : « Le nom est ironique mais parfait, tout comme leur fête phare, la Fierté. » Il a poursuivi : « La loi sur l’autodétermination reflète leur désir de définir leur propre réalité, mais la réalité ne cessera jamais de repousser et ne perdra jamais. »
Ceci, bien sûr, est démontré par les montagnes de recherches et de preuves qui prouvent la réalité biologique de la binaire bisexuelle, ainsi que la réalité selon laquelle le sexe biologique ne peut pas être modifié par les hormones et les interventions chirurgicales. “Pourquoi le sexe d’un enfant est-il la seule chose que les parents peuvent changer ?” » demanda Backholm. “Pourquoi ne peuvent-ils pas changer leur année de naissance pour être immédiatement éligibles aux prestations de retraite ? Pourquoi un enfant qui se sent comme une vieille âme ne peut-il pas s’identifier comme retraité ?”
En réponse à ces questions, Backholm a affirmé : « Si nous permettons à cette logique de prévaloir, cela ne sert tout simplement à rien d’avoir des documents d’identité. L’Allemagne devrait se débarrasser de toute tentative de décrire les caractéristiques d’une personne (nous ne devrions pas supposer leur espèce) et simplement donner à chaque vie un numéro d’identification et les laisser inventer le reste. C’est la seule façon d’être cohérent ».
Cependant, a-t-il précisé, “ce serait insensé”. Mais la triste réalité est que « ce n’est pas plus insensé que cette loi ». Pour Backholm, la possibilité irrationnelle que « les élites » décident que nous pouvons « choisir notre propre année de naissance… pourrait se présenter ».
Quant à la manière dont les croyants devraient réagir, Backholm a utilement observé : « La réponse correcte pour les chrétiens face à une folie comme celle-ci est de dire sans crainte ce que nous savons être vrai. » En fin de compte, « plus les gens entendent dire la vérité, plus ils sont susceptibles de dire la vérité ».
“Ces idées ne peuvent pas prévaloir dans le temps”, a-t-il insisté, “mais elles peuvent causer beaucoup de dégâts avant que nous revenions à la raison. Notre travail consiste à minimiser ces dégâts et à encourager un retour à la réalité le plus rapidement possible”.
Traduit par PLEINSFEUX