Le timing de Dieu n’était pas un retard, c’était une préparation divine qui rendait la rédemption indéniablement claire.

Par FAITH ACTIVIST – 21 mai 2025
Table des matieres
1. « Pourquoi Jésus n’est-il pas venu plus tôt ? »
C’est une question que beaucoup se posent, en silence ou à voix haute, avec sincérité. Après tout, dès la chute d’Adam et Ève, l’humanité avait désespérément besoin d’être secourue. La corruption du péché s’est propagée rapidement et violemment. Pourquoi ne pas avoir envoyé le Sauveur plus tôt, avant le déluge, avant les prophètes, avant des générations de chagrin ?
L’apôtre Paul répond à cette même question dans Galates 4:4-5 :
« Mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachète ceux qui étaient sous la loi. »
Alors, que signifie le fait que le Christ soit venu à la « plénitude des temps » ?
2. Dieu gouverne le temps
La première vérité que nous devons comprendre est que l’histoire n’est pas un hasard. Elle est d’origine divine. Comme nous le rappelle Actes 1:7: « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.» Dieu ne réagit pas à l’histoire, il la gouverne. Chaque génération, chaque mouvement, chaque loi et chaque retard font partie de son plan souverain.
Jésus n’a pas manqué le meilleur moment. Il est arrivé exactement au moment choisi par son Père.
3. Le but de la loi
L’épître aux Galates nous donne un contexte : la loi de Moïse était comme un gardien, un tuteur pour préparer le peuple de Dieu jusqu’à la venue du Christ (Galates 3:24). Entre la promulgation de la loi et son accomplissement, il s’est écoulé environ 1400 ans. C’est long, mais ce n’est pas du temps perdu.
Pourquoi attendre ?
Parce que la loi accomplissait quelque chose d’essentiel. Paul explique dans Romains 5:20: « La loi est intervenue pour augmenter la faute.» Autrement dit, la loi n’a pas guéri le péché ; elle l’a révélé. Elle a donné forme à sa présence et a montré que personne, pas même le peuple élu de Dieu, ne pouvait en satisfaire les exigences.
La loi a révélé l’impuissance de l’humanité. À la venue du Christ, Israël avait appris et enseigné au monde que l’observance de la loi ne pouvait apporter le salut. La leçon était claire : nous avons besoin d’un Rédempteur.
4. Israël : un livre de leçons pour les nations
La longue histoire d’Israël sous la Loi était une parabole vivante. Chaque prêtre, prophète, sacrifice et roi créait des catégories qui mèneraient plus tard à Jésus. Sans elles, nous aurions du mal à comprendre le Fils de Dieu.
- Comment pourrions-nous reconnaître Jésus comme l’Agneau de Dieu sans des siècles de sacrifices au temple ?
- Comment le verrions-nous comme Grand Prêtre sans l’ordre lévitique ?
- Comment pourrions-nous l’appeler Roi ou Messie sans l’ascension et la chute du trône de David ?
Dieu n’a pas tardé. Il a construit le vocabulaire, l’imagerie et le cadre théologique à travers lesquels nous pourrions véritablement connaître son Fils.
5. Quand le péché était plein
Dieu a également attendu que le péché ait atteint son terme. Dans Genèse 15:16, Dieu annonce à Abraham que ses descendants retourneraient en Canaan après quatre générations, « car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble ». Cette idée de péchés atteignant leur paroxysme fait écho à l’attente du Christ.
La loi n’enseignait pas seulement la justice ; elle amplifiait la transgression. L’échec d’Israël n’était pas un effet secondaire, mais une partie de la leçon. Romains 3:20 explique : « Par la loi vient la connaissance du péché. » Plus l’humanité vivait sous la loi, plus il devenait clair : nous avons besoin de la grâce.
Et quand le monde était suffisamment sombre, suffisamment désespéré et suffisamment conscient, le Christ est venu.
6. Le Fils que nous pouvons comprendre
L’épître aux Hébreux ajoute une dernière dimension. Elle nous apprend que ce long délai n’était pas seulement dû au péché, mais aussi à la compréhension. Jésus n’est pas venu d’une page blanche. Il est entré dans une histoire riche.
Dieu a utilisé l’histoire pour révéler son Fils :
- En tant que prophète plus grand que Moïse
- En tant que prêtre surpassant Aaron
- En tant que roi plus fidèle que David
- Comme une sagesse plus profonde que Salomon
- Comme un sacrifice plus pur que n’importe quel agneau
Si Jésus était apparu à l’époque d’Abraham, nous n’aurions pas eu les critères pour le comprendre. Mais après des siècles d’instruction divine, nous avons enfin pu le voir clairement.
7. Faites confiance à la chronologie divine
Il est tentant de penser que nous savons mieux que Dieu. Qu’il aurait peut-être pu racheter le monde plus tôt, aider davantage de personnes, éviter davantage de souffrances. Mais l’Écriture nous appelle non pas à critiquer la sagesse de Dieu, mais à nous en émerveiller.
Le plan de Dieu n’était pas lent, il était parfait.
En méditant sur la venue du Christ, nous nous rappelons que Dieu n’est jamais en retard. Il arrive dans la « plénitude des temps ». Et dans cette plénitude, nous voyons non seulement le sauvetage de l’humanité, mais aussi la richesse d’un Dieu qui prépare son peuple à recevoir son Roi.
Alors, la prochaine fois que vous vous demanderez pourquoi Dieu tarde autant dans votre vie, rappelez-vous : retarder n’est pas nier. Son timing est toujours là pour votre compréhension et sa gloire.