LE PURGATOIRE


Partager avec les autres

Un Feu Purificateur où une Fable Fatale

Par Mike Gendron

Les Catholiques qui croient qu’un feu purificateur va purger leurs péchés sont des victimes délurées d’une fabrication fatale. L’invention d’un lieu pour la purification des péchés appelé Purgatoire est l’une des attractions les plus séduisantes de la religion Catholique Romaine. Le Pasteur John MacArthur de « Grace Community Church » décrit ce canular trompeur avec brio. Il a déclaré : « Le purgatoire est ce qui fait fonctionner tout le système. Sortez le purgatoire et  c’est alors difficile de vendre le fait d’être un catholique. Le purgatoire est le filet de sécurité ; Quand vous mourez, vous n’allez pas en enfer. Vous allez au purgatoire et faites avancer le triage des choses et, enfin, vous allez au ciel si vous avez été un bon catholique. Dans le système catholique, vous ne pouvez jamais savoir que vous allez au ciel. Vous continuez à essayer et à essayer  dans un long voyage vers la perfection. Alors, c’est assez décourageant. Les gens dans ce système sont rongés par la culpabilité et en proie à la peur, et n’ont aucune connaissance de, si oui ou non, ils vont entrer dans le Royaume. S’il n’y a pas de purgatoire, il n’y a pas de filet de sécurité pour me rattraper et me donner une petite possibilité d’entrer dans le ciel. C’est une seconde chance, c’est une autre chance après la mort. »

L’ORIGINE DU PURGATOIRE

Il n’y avait aucune mention du Purgatoire au cours des 2 premiers siècles de l’Église. Toutefois, lorsque l’empereur romain Théodose (379-395) a décrété que le Christianisme devait être la religion officielle de l’empire, des milliers de païens ont inondé l’Église et ont apporté avec eux leurs croyances et leurs traditions païennes. Une de ces anciennes croyances païennes était un lieu de purification où les âmes allaient pour se purifier de leurs péchés.

Le concept est devenu beaucoup plus répandu autour de 600 après Jésus-Christ, à cause du fanatisme du Pape Grégoire le Grand. Il a développé la doctrine par des visions et des révélations sur le feu du purgatoire. Selon l’Encyclopédie Catholique, le Pape Grégoire a dit que les Catholiques « auraient à expier leurs fautes par les flammes du purgatoire », et « la douleur est plus intolérable que quiconque aura pu souffrir dans cette vie ». Des siècles plus tard, lors du Concile de Florence (1431), c’est devenu un dogme infaillible. Ceci a ensuite été réaffirmé par le Concile de Trente (1564). Le dogme est basé en grande partie sur la tradition catholique provenant d’écrits extrabibliques et d’histoires orales. « Cette croyance était enracinée tellement profondément dans notre humanité commune qu’elle a été acceptée par les Juifs et, dans au moins une manière obscure, par les païens, bien avant l’avènement du Christianisme ». Il semble incompréhensible que Rome ne puisse admettre avoir utilisé une tradition païenne pour la défense d’une de ses doctrines « Chrétiennes» les plus estimées.

LA DECEPTION DU PURGATOIRE

Purgatoire vient du mot latin « purgare », ce qui signifie nettoyer ou purifier. L’Encyclopédie Catholique définit le purgatoire comme « un endroit où une condition de punition temporelle pour ceux qui, au départ de cette vie dans la grâce de Dieu, ne sont pas entièrement exempts de défauts véniels, ou n’ont pas entièrement payé la satisfaction en raison de leurs transgressions ». Ils doivent être purifiés de ces péchés « véniels » avant de pouvoir être admis dans le ciel. Ici, nous voyons le Catholicisme perpétuant le mensonge de la séduction de Satan en déclarant que, « vous ne mourrez certainement pas », lorsque vous commettez des péchés véniels (Genèse 3:4). Le Concile de Trente ose déclarer que : « Dieu ne remet pas toujours la punition totale due au péché avec la culpabilité. Dieu exige la satisfaction et punira le péché. Le pécheur, à défaut de faire pénitence pendant cette vie, peut être puni dans un autre monde, afin de ne pas être éloigné éternellement de Dieu ». (Session 15, Can. XI). Ces Évêques Catholiques ont eu l’audace de déclarer que la souffrance et la mort de l’Homme parfait de Dieu et le substitut parfait de l’homme n’était pas suffisant pour satisfaire la justice divine pour le péché.

LA MOTIVATION POUR LE PURGATOIRE

Au cours des siècles, des milliards de dollars ont été versés à des prêtres catholiques romains pour obtenir un soulagement des souffrances imaginaires dans le feu du purgatoire. Le clergé catholique a toujours enseigné que la période des souffrances dans le purgatoire peut être raccourcie en achetant des indulgences et des neuvaines, en achetant des cartes et en donnant des dons en argent. Lorsque meurt un catholique, l’argent est extrait des bien-aimés en deuil afin de raccourcir la peine de la personne décédée dans le purgatoire. Quand mon cher vieux père est décédé comme un fervent catholique de 79 ans, j’ai été étonné de voir les centaines de cartes pendant la messe achetées pour lui par des amis bien intentionnés. Nous avons entendu parler d’autres catholiques qui ont donné par testament la totalité de leurs biens à leur religion afin que des messes perpétuelles puissent être offertes pour eux après leur mort. Il n’est pas étonnant que la religion catholique soit devenue l’institution la plus riche du monde. L’achat et la vente de la grâce de Dieu a été une activité très lucrative pour le Vatican.

Une autre motivation pour Rome de fabriquer la doctrine hérétique du Purgatoire est son effet puissant sur le contrôle des personnes. En fin de compte, l’esclavage et l’asservissement de la population est l’objectif de chaque fausse religion, et le purgatoire fait exactement cela. Le concept d’une prison terrifiante avec un feu purifiant, dirigée les chefs religieux, est une invention extrêmement brillante. Elle maintient les gens captifs, non seulement dans cette vie, mais aussi, dans la prochaine vie. Le clergé catholique ne dira jamais combien d’années les gens auront à souffrir pour leurs péchés, ou combien de messes doivent être achetées avant qu’ils ne puissent être libérés des flammes. Cette peur et cette incertitude terrible est la forme la plus impitoyable de l’esclavage et de la tromperie religieuse !

SOUTIEN BIBLIQUE POUR LE PURGATOIRE

Comme vous pouvez l’imaginer, il n’y en a absolument aucun ! En fait, ni le mot ni le concept d’un feu purificateur du péché ne se trouve dans les Écritures. Le Vatican a été confronté à ceci au 16ième siècle, quand les réformateurs ont protesté contre sa pratique d’achats et de ventes de la grâce de Dieu par les indulgences. Coincé dans un coin, le Concile de Trente a ajouté les livres apocryphes à son canon des Écritures. Rome déclare maintenant qu’il y a un soutien scripturaire pour le purgatoire dans le livre apocryphe de II Macchabées. Le concile a ignoré le fait que les scribes juifs n’ont jamais reconnu les livres apocryphes comme inspirés ou comme faisant partie des Écritures Hébraïques. Ils n’ont jamais été inclus en raison de leurs nombreuses erreurs historiques, théologiques et géographiques. Puisque Dieu ne peut être l’auteur de l’erreur, Il n’a évidemment pas inspiré les écrivains des livres apocryphes. Voilà pourquoi les apocryphes n’ont jamais été inclus dans le canon d’origine de 66 livres.

Les versets apocryphes qu’utilise Rome pour défendre sa doctrine du purgatoire se réfèrent à des soldats juifs qui sont morts en portant des amulettes païennes autour de leurs cous. Judas Macchabées « a envoyé douze mille drachmes d’argent à Jérusalem pour que le sacrifice soit offert pour les péchés des morts. Judas espérait que ces hommes morts en combattant pour la cause de Dieu et de la religion, pourraient trouver miséricorde : Soit parce qu’ils pourraient être dispensés du péché mortel par l’ignorance, ou ils auraient pu se repentir de leurs péchés, au moins au moment de leur mort. C’est donc une pensée sainte et salutaire de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés. » (2 Macchabées 12:43-46). Rome fait valoir que puisque Judas Macchabées a prié pour les morts, il doit y avoir de l’espoir pour ceux qui meurent dans le péché. Cela, bien sûr, va directement contre la Parole de Dieu qui déclare : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. » (Hébreux 9:27) La tentative de Rome pour donner de la crédibilité au Purgatoire en utilisant cette pratique impie des Juifs, qui avait une très longue histoire de désobéissance envers Dieu, est pathétique.

Dans une autre tentative de trouver du soutien pour le Purgatoire, de nombreux catholiques soulignent ce verset : « Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; Pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:15). De toute évidence, le contexte de ce verset est le test des œuvres d’un homme par le feu. Les œuvres qui survivent sont celles faites pour la gloire de Christ et sont appelés or, argent et pierres précieuses (Éphésiens 2:10). Toutes les autres œuvres superflues sont brûlées dans un incendie et sont appelés bois, foin et chaume. Ce ne sont pas les péchés de l’homme qui sont purgés, ce sont les œuvres parasites de l’homme qui sont brûlées et détruites.

LE REJET BIBLIQUE DU PURGATOIRE

La Parole de Dieu ne laisse absolument aucune possibilité pour le péché d’être purgé par rien d’autres que le sang de Jésus-Christ. Le bien-aimé apôtre Jean a écrit ces mots avec une clarté irréfutable. Il a écrit : « Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché et de toute iniquité. » (1 Jean 1:7-9) Jean n’a pas dit de « certains péchés » ou de « la plupart des péchés », mais, de tous les péchés ! Ceci rejette profondément la nécessité d’un feu pour purger le péché. La Parole de Dieu déclare aussi : « Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9:22). Quand Jésus « a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. » (Hébreux 1: 3) Ceux qui désirent faire purger leurs péchés n’ont besoin de faire confiance qu’à une seule personne, pas un endroit. Le sang du Christ est le seul agent de nettoyage pour le péché ! Ceux qui viennent à la croix du Christ doit venir les mains vides de la foi, en ne portant rien d’autre que leurs péchés.

Chaque croyant racheté par le sang est immédiatement présent avec son Rédempteur au moment de la mort. « …et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5:6-8). Ces bonnes nouvelles ont été affirmées par le Seigneur Jésus avec la promesse qu’il a faite au voleur repentant au Calvaire. Il lui a dit : « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43). Ce pécheur habituel n’a pas eu besoin d’un feu pour purger ses péchés.

Les Catholiques qui croient au purgatoire doivent se demander : « Qui est en charge de libérer les âmes du feu purificateur ? » Çà ne peut pas être Dieu à cause de sa promesse aux croyants. « Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:17). Après la conversion, Dieu ne compte plus les péchés contre Ses enfants (2 Corinthiens 5:19).

Le purgatoire est une parodie de la justice de Dieu et une fabrication honteuse qui prive Jésus-Christ de Sa gloire et de Son Honneur. Lui seul satisfait la justice divine, une fois pour toutes, par le sacrifice parfait et final de Lui-même. La déception mortelle du Purgatoire aveugle les Catholiques de l’Évangile glorieux de la grâce. Il s’agit d’un des nombreux mensonges de Satan qui empêchent ses captifs de connaître et de faire confiance à la suffisance de Jésus-Christ. C’est le Christ seul qui va nous présenter « devant sa gloire irrépréhensible et dans l’allégresse » (Jude 24).

Source : RAPTURE forum

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

Translate »