LE VATICAN CONTRE LES JUIFS


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La décision du Vatican doit être comprise comme une position historique contre les droits du peuple juif à sa propre terre.

Par Giulio Meotti – Le 14 mai 2015

C’est depuis 2012 que le Vatican, alors sous le règne du Pape Benoît XVI, a parlé de « l’État de la Palestine » dans ses documents officiels. Donc, la décision du Saint-Siège de reconnaître cet état qui n’existe pas ne devrait pas être une surprise. Mais, le traité est le premier document juridique et bilatéral dans lequel le Vatican parle d’un « État de la Palestine » et non plus de « l’Organisation pour la Libération de la Palestine » (OLP) :

C’est, en fait, une reconnaissance officielle. Une percée symbolique et historique.

Lorsque le Vatican a reconnu Israël, au début des années 1900, il l’a fait dans le cadre des Accords d’Oslo : Israël a mortellement reconnu l’OLP et en échange, l’Église Catholique a elle reconnu l’État Juif déjà âgé de plusieurs décennies. Une grosse erreur, mais, de nombreuses erreurs se sont produites durant cette période.

Aujourd’hui, la situation est bien différente : Les Arabes palestiniens sont en train d’internationaliser le conflit avec Israël et évitent de s’asseoir à la même table qu’Israël, tandis que le monde arabo-islamique alimente une énorme haine contre les « sionistes » et de grandes quantités de Chrétiens sont chassés hors des terres islamiques, y compris hors des zones de l’Autorité Palestinienne. La décision du Vatican doit être comprise comme une position historique contre les droits du peuple juif pour sa propre terre.

Pendant plus de 40 ans, après que l’État Juif ait gagné son indépendance, en 1948, le Vatican a adopté une politique diplomatique copiant celle des ennemis d’Israël : Un refus total de reconnaître l’État Juif. Malgré l’acceptation par tous les pays occidentaux, y compris, au début, par le bloc communiste, la reconnaissance d’Israël par le Vatican n’a eu lieu qu’en 1993.

« Pour le Vatican, un État Juif, indépendant, ainsi que le renouveau de la vie dans le pays de la Bible, a été le problème le plus complexe pour la théologie Chrétienne et une totale contradiction avec le dogme de l’Église. »

La même Église qui refusait de reconnaître Israël a ouvert des relations diplomatiques avec l’OLP, une organisation terroriste dont le but est la « libération » de la Terre Sainte des Juifs qui vivent entre la Méditerranée et le Jourdain. L’Église a officiellement reconnu l’existence d’Israël seulement 2 décennies après que l’ennemi d’Israël, l’Égypte, ait signé un traité de paix avec l’État Juif.

Et, le Vatican avait des relations diplomatiques avec plus de 130 états. Il a reconnu leur légitimité même s’il contestait, dans certains cas, leurs frontières.

Pourquoi une norme tellement différente a-t-elle été appliquée à Israël ? En raison de l’antisémitisme et de l’aversion que le Vatican ressentait en voyant Israël à nouveau dans la famille des nations. Pour le Vatican, un État Juif indépendant portant le nom « d’Israël », avec Jérusalem comme capitale, ainsi qu’un renouveau de la vie dans le pays de la Bible, a été le problème le plus complexe pour la théologique Chrétienne et une totale contradiction avec le dogme de l’Église.

Et, maintenant, à cause de ce même antisémitisme, le Vatican s’est empressé de reconnaître « l’État de la Palestine », ce cheval de Troie contre le peuple juif, un outil pour démanteler l’État d’Israël et une entité proto-nazie à partir de laquelle toutes les Juifs doivent être nettoyés.

Il est intéressant de noter, d’une manière choquante, l’empressement du Pape François à reconnaître « l’État de la Palestine », ce avant même qu’il ait été créé, et nous nous souvenons de l’empressement d’un autre pape à reconnaître le régime Nazi seulement 4 mois après qu’il ait été établi.

Ces deux reconnaissances sont toutes les deux des déclarations de guerres morales contre le peuple Juif.

Source : http://www.israelnationalnews.com/Articles/Article.aspx/16922#.VVkxq5vbLm5

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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