L’ÉCHEC DE LA PROMESSE DU COMMUNISME


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Par Eric Metaxas, G. Shane Morris

Le paradis sur terre, sans Dieu.

Il y a cent ans, les révolutionnaires bolcheviques ont pris d’assaut le palais d’hiver de Pétrograd, siège du gouvernement provisoire de la Russie.  Ils ont également saisi des bureaux de poste, des gares et des télégraphes en pleine nuit. Quand les habitants de la capitale russe se sont réveillés, ils étaient dans ce que l’érudit de Rhodes, David Satter, a décrit comme « un univers différent ».

Cet univers était communiste.  La soi-disant « Révolution d’Octobre » de Vladimir Lénine, qui a eu lieu en novembre sur le calendrier grégorien, visait à établir le premier état marxiste.  Après une longue guerre civile, l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) a émergé, marquant un des plus grands revers que la civilisation occidentale a subi depuis la chute de Rome.  Le communisme finirait par gouverner un tiers de la planète, condamnant un milliard et demi de personnes à des régimes brutaux et totalitaires, en laissant derrière lui plus de 100 millions de cadavres.

Tant de gens sont morts parce que, comme l’explique David Satter dans The Wall Street Journal, la vision du monde communiste considère l’état comme suprême, en remplaçant Dieu lui-même.  C’est infaillible, cela transcende la moralité et exige une loyauté absolue de la part de ses citoyens.

Karl Marx a enseigné que seul un tel état, agissant pour son peuple, pouvait briser les chaînes de l’oppression économique et de la propriété privée, en créant un « homme nouveau ».  Ce type de personne, représenté par les affiches de la propagande soviétique avec des muscles énormes et des yeux foudroyants, travaille volontiers pour le bien commun, recherche seulement à faire avancer les intérêts de ses camarades, et ouvre la voie au paradis des travailleurs.

L’idéal communiste n’était rien d’autre qu’une eschatologie impie, un paradis sur terre.

Ce que nous avons eu à la place était l’enfer sur terre.  Par des purges politiques, des transferts forcés de la population, des famines artificielles, des goulags et un soi-disant « Grand Bond en Avant », des dictateurs comme Joseph Staline, Mao Zedong et Pol Pot ont présidé certains des pires massacres de l’histoire humaine, tous directement motivés par le désir de mettre en place ce paradis communiste.

Ce n’est qu’à Noël 1991 que les ténèbres tombées sur la Russie en 1917 ont commencé à se lever.  La faucille et le marteau soviétiques descendirent pour la dernière fois du Kremlin, annonçant tranquillement la fin de ce que le président Ronald Reagan avait surnommé « l’empire du mal ».

Mais, pour des millions de personnes dans le monde entier, cette vision du monde sans Dieu est restée et reste encore une réalité politique.  Les avortements forcés de la Chine, la répression politique de Cuba et les persécutions des Chrétiens par la Corée du Nord ne sont que quelques-unes des atrocités qui ont continué dans les pays communistes depuis la chute de l’Union Soviétique.

Et, ici, aux États-Unis, l’idéologie communiste jouit d’une sorte d’immortalité dans nos universités, où de nombreux professeurs s’identifient ouvertement en tant que marxistes, et les étudiants arborent ces t-shirts de Che Guevara toujours aussi populaires.

Un récent sondage réalisé par la Fondation des Victimes du Communisme a révélé que la moitié des milléniaux préféreraient vivre dans un pays socialiste ou communiste que dans une démocratie capitaliste.  Plus de 20% ont une opinion favorable de Marx et 13% pensent que Joseph Staline est un « héros ».

La seule bonne nouvelle est que 71% des personnes interrogées n’ont pas pu identifier la définition correcte du communisme.  Ils ne comprennent pas ce qu’ils louangent.

Lorsque nous regardons les conséquences de cette Révolution d’Octobre, nous devons nous engager à enseigner à nos enfants, à nos amis et à tous ceux qui veulent écouter à quoi le communisme appartient : Carrément dans la poubelle de l’histoire.

La meilleure façon de commémorer le 100ème anniversaire du communisme est peut-être de prier pour que nous puissions enterrer complètement et définitivement cette vision perverse du monde dans nos vies.

Source : Christian Headlines 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

 

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