La Chine sert la vis sur le Christianisme, et elle annonce que le gouvernement ordonnera les prêtres, pas les Églises.
Par Stoyan Zaimov – Le 3 mars 2016
Le gouvernement chinois aurait continué à resserrer son emprise sur le Christianisme, en influençant deux organisations catholiques contrôlées par le gouvernement de la Chine à accepter d’ordonner des évêques, « sous la direction du gouvernement ».
UCA News a indiqué que lors d’une récente réunion de la coalition, la conférence des évêques et l’Association chinoise patriotique catholique ont également convenu de convertir le clergé non-enregistré à l’église ouverte.
Il y a eu certaines tensions entre le Vatican et l’Église Catholique contrôlée par le gouvernement en Chine en raison de la pratique des évêques élus par le gouvernement, ce qui dure depuis des années.
En 2010, le Vatican avait déclaré que de telles actions « manifestent une attitude répressive à l’égard de l’exercice de la liberté religieuse, pour laquelle il espérait que cela avait été consigné dans le passé de la Chine actuelle ».
International Christian Concern, qui a suivi l’actuelle répression de l’église en Chine, a fait remarquer que c’est le Vatican qui est censé élire les dirigeants de l’église, et non le gouvernement.
« Une des principales raisons pour cela est de maintenir que le gouvernement n’ait aucune influence sur le fonctionnement interne et les enseignements de l’Église. La Chine tente de contrôler le Christianisme de deux manières ; la démolition de l’image chrétienne et l’arrestation des dirigeants, et de les manipuler à travers une église dirigée par le gouvernement, » a indiqué le groupe.
« Quoi qu’il en soit, le Christianisme est confronté à des temps difficiles en Chine, mais, leur nombre augmente toujours. Cela témoigne de la puissance de l’Évangile, et non pas du succès du gouvernement et de l’état. »
La répression du Christianisme a été vue dans les retraits forcés de centaines de croix de l’église à travers plusieurs provinces chinoises, et les arrestations de pasteurs et de fidèles souterrains qui ont résisté aux démolitions des églises.
Les autorités chinoises ont également arrêté et formellement accusé le Pasteur Gu Yuese de l’Église Chongyi de Hangzhou, la plus grande église sanctionnée par le gouvernement en Chine. Bien que les accusations officielles contre lui aient à voir avec des questions de détournements de fonds de l’église, des activistes comme le président de China Aid, Bob Fu, ont déclaré au Christian Post que Gu Yuese avait été ciblé parce qu’il s’était opposé aux suppressions des croix.
« La haute direction est de plus en plus préoccupée par la croissance rapide de la foi chrétienne et de leur présence publique, et de leur influence sociale » a déclaré Bob Fu au Christian Post.
Les rapports de la semaine dernière sont arrivés en notant que les responsables catholiques seront bientôt également tenus de porter des cartes d’identité, comme les moines bouddhistes, ou bien risquer de perdre leur droit de prêcher.
Les rapports ont également déclaré que les dirigeants de l’église protestante, ainsi que les dirigeants islamiques, devraient également emboîter le pas et faire face aux mêmes exigences d’identifications.
« ICC est affligé d’entendre des informations au sujet d’identification de type nazi pour les dirigeants chrétiens en Chine. Notre préoccupation est que cette nouvelle exigence va forcer beaucoup d’églises et leurs chefs vers le souterrain » a déclaré la directrice de ICC, Nate Lance, en répondant aux questions.
Source : Christian Post
Traduit par PLEINSFEUX.ORG
