LES ERREURS DE LA RUSSIE


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Les dupes de Poutine et un autre Holocauste

Par Cliff Kincaid – Le 9 mars 2022

Le rôle de la Russie dans la révolution communiste mondiale figure en bonne place dans les révélations de Fatima selon lesquelles la Russie deviendrait une source « d’erreurs » dans le monde entier, entraînant des pertes de vie catastrophiques. Le point de vue catholique est que la Vierge Marie est apparue aux enfants à Fatima, au Portugal, en 1917 et a demandé la consécration de la Russie par une cérémonie religieuse spéciale. Ce n’est jamais arrivé. En conséquence, certains disent que l’assassinat de l’ancien colonel du KGB, Vladimir Poutine, président de la Russie, pourrait être la seule option viable pour sauver le monde et des dizaines de millions de vies.

Poutine dirige une dictature qui tue des gens au pays et à l’étranger en utilisant des poisons et des armes de haute technologie. L’analyste juridique Jeffrey Scott Shapiro est apparu dans mon émission de télévision pour discuter du verdict dans l’affaire de l’assassinat de l’agent russe du FSB, Alexander Litvinenko, ainsi que de l’abattage russe du vol 17 de la compagnie aérienne malaisienne, tuant 298 personnes.

Litvinenko a été assassiné très probablement parce qu’il a révélé l’entraînement du KGB du chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, qui est toujours en vie et dirige le groupe terroriste, qui a engendré l’État Islamique. Il a dirigé le programme d’armes biologiques d’Al-Qaïda.

Un poison ou agent neurotoxique connu sous le nom de Novichok a été impliqué dans la tentative de meurtre de l’ex-espion russe Sergei Skripal et de sa fille Yulia en Grande-Bretagne, et dans l’empoisonnement du politicien de l’opposition russe Alexei Navalny.

L’Ukraine est perdue

Malgré les rapports de résistance courageuse, l’Ukraine est perdue. L’analyste géopolitique J.R. Nyquist est apparu dans mon émission pour discuter des prochains mouvements de Poutine, y compris les menaces nucléaires, la neutralisation de l’Allemagne, la destruction de l’OTAN et l’invasion d’autres républiques ex-soviétiques. Pendant ce temps, la Corée du Sud fait face à une invasion tandis qu’Israël est vulnérable à une attaque nucléaire iranienne surprise soutenue par la Russie.

De manière significative, le livre du Dr Paul Kengor, Un Pape et un Président : Jean Paul II, Ronald Reagan, et l’Histoire Extraordinaire Non-Racontée du 20ème Siècle, documente comment, à l’anniversaire de Fatima, les Soviétiques ont exécuté le 13 mai 1981, une tentative d’assassinat du pape anticommuniste Jean-Paul II de Pologne, un pays anticommuniste qui accueille désormais des milliers de réfugiés de la guerre de la Russie contre l’Ukraine.

Israël est un autre pays qui accueille des Juifs et des Chrétiens et d’autres qui fuient le pays.

Alors que la population ukrainienne est majoritairement orthodoxe, l’Église Orthodoxe d’Ukraine et l’Église gréco-catholique ukrainienne sont séparées de l’Église orthodoxe russe de Moscou, qualifiée par l’ancien officier du KGB, Konstantin Preobrazhensky, « d’Église d’espionnage de Poutine ». Il consacre une grande partie de son livre, Le Nouveau Cheval de Troie du KGB/FSB, à ce sujet.

Il est important de noter que les évêques catholiques ukrainiens ont appelé à la consécration de la Russie, « comme demandé » par les révélations de Fatima.

Soeur Lucie, l’une des enfants de Fatima et témoin des miracles, aurait été interrogée sur la propagation du communisme, les « erreurs » de la Russie, et aurait répondu que cela inclurait l’Amérique.

Bien sûr, la propagation du communisme dans toutes les nations est évidente. La question est de savoir comment il se propage et, par qui, et comment le vaincre.

Alors que nous combattons le socialisme et le communisme ici chez nous, même en reconnaissant les dimensions spirituelles de cette crise, nous devons également reconnaître son avancée à l’étranger, à travers des régimes tels que la Chine, la Russie, l’Iran, la Corée du Nord et Cuba.

Cibler les conservateurs

Les conservateurs en particulier ont été des cibles privilégiées de la propagande russe pendant des années.

En 2014, à l’occasion de la première invasion russe de l’Ukraine, l’un des alliés de Poutine, Alexey Komov, a fait une apparition à Washington, DC mercredi lors d’une conférence de presse du National Press Club et a accusé les banquiers de Wall Street d’avoir financé la révolution communiste bolchevique de la Russie en 1917. Les commentaires faisaient écho à des affirmations incendiaires sur des sites web antisémites selon lesquelles des banquiers juifs étaient derrière le communisme russe.

La Russie se tournait maintenant vers Dieu sous Vladimir Poutine, a-t-il affirmé.

Pour sa part, Poutine a directement blâmé les Juifs pour le communisme soviétique qu’il a autrefois servi comme officier du KGB.

J’avais relevé à l’époque le spectacle absurde que Poutine, divorcé et qui dit avoir une maîtresse, se présentait en défenseur de la foi chrétienne et des valeurs chrétiennes. Il comptait sur les conservateurs pour ignorer le fait qu’il était un officier du KGB soviétique et dirigeait son successeur, le FSB. L’une des principales spécialités des services du renseignement soviétiques/russes est la propagande et la désinformation.

Komov organisait à l’époque une conférence à Moscou parrainée par le Congrès mondial des familles, une coalition pro-famille qui comprenait plusieurs organisations conservatrices américaines de premier plan. Dans une vidéo que j’ai enregistrée, Komov a décrit la montée de la « droite russe », une tromperie prudente du KGB qui continue de tromper les conservateurs américains à ce jour.

L’autre pari de la Russie, que l’Ukraine tomberait sous l’emprise de Poutine par la subversion, s’est retourné contre lui de façon spectaculaire.

La « révolution des couleurs »

La marionnette de Poutine, Viktor Ianoukovitch, avait remporté l’élection à la présidence de l’Ukraine en 2010 en promettant des liens étroits avec l’Occident, mais, il a secrètement négocié un accord pour ramener l’ancienne république soviétique dans la sphère d’influence de Moscou. Les manifestants de la place Maïdan en 2013 ont forcé cette marionnette du Kremlin à fuir, et des dizaines de manifestations spontanées à travers l’Ukraine ont renversé des dizaines de statues de Lénine. Cela a fait de l’Ukraine une cible russe spéciale et un exemple pour le monde de ce qu’une véritable révolution anticommuniste pourrait accomplir.

Pourtant, des commentateurs « conservateurs » américains tels que Steve Bannon décrivent le renversement de Ianoukovitch comme quelque chose d’organisé, apparemment par la CIA, dans une soi-disant « révolution de couleur ».

Si tel était le cas, la CIA mérite d’être félicitée. Mais, en fait, c’était une révolution populaire légitime que Poutine considérait comme une menace de changement de régime à Moscou.

Dans leur déclaration conjointe aux Jeux Olympiques parrainés par la Chine, Poutine et le dictateur chinois Xi ont publié une déclaration dénonçant les « révolutions de couleur ». Comme l’a dit l’agence de presse russe TASS, « la Russie et la Chine ont l’intention de contrer l’ingérence des forces extérieures dans les affaires intérieures d’autres pays et de s’opposer aux révolutions de couleur… »

Cela vient d’un axe du mal né lors de la révolution russe de 1917 !

La peur d’un changement de régime à Moscou est la principale raison pour laquelle la Russie a envahi l’Ukraine, d’abord en 2014 et maintenant. Cela n’a rien à voir avec l’OTAN. Cela a tout à voir avec le sauvetage de la subversion russe d’un grand pays d’Europe, une ancienne république soviétique.

Contrairement aux rapports publics, Poutine n’est pas dérangé. C’est un communiste dévoué qui utilise les « conservateurs » en Occident pour rendre sa conquête de l’Ukraine, une nation majoritairement chrétienne avec un président juif, Volodymyr Zelenskyy, plus facile à avaler. Les effets de cette campagne de propagande continuent de se faire sentir.

Considérez Lauren Witzke, la candidate du Delaware au Sénat en 2020, qui a assisté à une récente conférence « America First » et dit que Poutine préside une « nation nationaliste chrétienne ». Elle explique : « La Russie est une nation chrétienne nationaliste. Ce sont en fait des orthodoxes russes… Je m’identifie davantage aux valeurs chrétiennes de Poutine qu’à celles de Joe Biden ».

Alors que Biden se fait passer pour un catholique et viole les enseignements catholiques, l’Église orthodoxe russe a été dominée par les anciens camarades du KGB de Poutine et continue de servir les intérêts du Kremlin.

Désinformation sur la Russie et l’Ukraine

Malgré tous mes efforts éducatifs, notamment en publiant le livre de 2014 sur la Russie, Retour des Morts : Le Retour de l’Empire du Mal, la désinformation dans les médias conservateurs prend toujours des proportions épidémiques. « Poutine est apparemment un chrétien dévoué et, plus important encore, il ne veut pas que la Russie fasse partie du Nouvel Ordre Mondial bien-aimé des conspirateurs mondialistes », affirme un écrivain américain d’origine cubaine autoproclamé qui atteint un public conservateur.

De même, une chronique de la « conservatrice » Linda Goudsmit insiste sur le fait que le conflit entre la Russie et l’Ukraine fait partie d’un complot mondialiste, ne comprenant pas que Poutine est le vrai mondialiste et que l’Ukraine vivait une révolution anticommuniste qui défie non seulement le régime de Moscou, mais la dictature communiste à Pékin.

Alors que Tucker Carson est certes tombé sous la surveillance de la NSA pour ses contacts avec les Russes, John Hanick, un citoyen américain et ancien producteur de Fox News, a maintenant été accusé de violations des sanctions américaines et de fausses déclarations en rapport avec le financement présumé de réseaux de télévision russes pour l’homme d’affaires orthodoxe russe Konstantin Malofeyev.

Joe Kent, un candidat républicain au Congrès dans l’État de Washington, était dans l’émission de Tucker Carlson pour dire que les États-Unis devraient apaiser Poutine en retirant une éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN « hors de la table ». Il prétend avoir l’aval de Trump.

Une telle position risque de faire passer les républicains pour des pions du dictateur russe alors qu’il prépare ce que l’ancien président Trump appelle un « holocauste » en Ukraine. Trump a déclaré : « Nous assistons à un holocauste. Nous regardons quelque chose que je n’ai jamais vu auparavant ».

Source

Traduit par PLEINSFEUX


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