Lettre ouverte d’un pasteur de New York à ceux qui sont dévastés par la loi qui autorise l’avortement jusqu’au dernier jour du terme

avortement

Partager avec les autres

Dans un éditorial poignant pour The Daily Messenger, le pasteur Steve Charles de Canandaigua, New York, a offert des paroles d’encouragement et d’édification de New-Yorkais qui se sentaient « écrasés » par la loi sur la santé reproductive qui autorise l’avortement jusqu’au terme de la grossesse. Nous vous proposons de découvrir le texte dans son intégralité.

Nous savions que ça allait arriver. Une fois que le régime du parti unique a été établi à New York, nous savions que l’avortement se développerait. Nous ne nous attendions tout simplement pas à ce que ce soit la priorité absolue N°1 pour l’État. Nous pensions avoir le temps de persuader, d’informer et de mettre au défi nos législateurs d’agir correctement. Nous n’étions pas préparés à cela. Mais ils l’étaient.

Alors que faisons-nous maintenant ? Accepter que ce soit la nouvelle norme et apprendre à vivre avec ? Continuer à crier aux législateurs assourdis et aveuglés par leur nouveau pouvoir ? Travailler d’arrache-pied pour que les prochains législateurs essayent de réparer les dégâts causés ? Faire ses valises et quitter l’état pour des pâturages plus sains ? Je voudrais suggérer quelques réponses plus encourageantes.

Le simple fait que ces lois nous aient été imposées ne signifie pas que davantage d’enfants doivent mourir. Et si nous utilisions notre énergie et notre frustration pour faire en sorte que les femmes ne se sentent jamais piégées au point de penser qu’elles doivent faire ce choix horrible ? Je propose quatre réponses positives à cette situation apparemment désespérée.

La première concerne l’éducation. Plus nous en apprendrons d’un point de vue scientifique sur le développement de l’enfant dans l’utérus, plus l’avortement deviendra impensable. De plus en plus d’enfants survivent à des stades de développement précoces, certains dès 22 semaines. Plus nous apprenons sur la capacité de l’enfant à ressentir la douleur, moins nous sommes enclins à permettre le démembrement barbare et d’autres moyens d’exécution. Regardez des vidéos, lisez des articles, partagez l’émerveillement de ce que vous trouvez au sujet de cette chose étonnante appelée la vie.

La seconde implique une action directe. Impliquez-vous dans un centre de grossesse. Ces centres accueillent – avec les bras ouverts et un manque total de jugement – les mères qui luttent contre cette décision impensable. Ces centres apportent également un soutien à la mère qui choisit de poursuivre sa grossesse. Ils fournissent un soutien et une éducation continus pour aider à élever leurs enfants. Assurez-vous que la femme ne se sente pas seule face aux pressions exercées par son petit ami ou par un autre homme de sa vie ne souhaitant pas la soutenir.

Ensuite, ne permettez jamais à ces législateurs moralement en faillite d’agir de la sorte. Assurez-vous de connaître la position de votre candidat à l’Assemblée, au Sénat et au poste de gouverneur. Votez selon votre conscience, car visiblement, ils en manquent. Vous êtes responsable des législateurs qui travaillent pour vous.

Enfin, priez. Priez pour que les législateurs se repentent et progressent vers une justice plus rationnelle, morale et compatissante. Priez pour notre société, pour la guérison de notre égoïsme et de notre froideur de cœur qui nous permettent de progresser dans cette horrible direction. Et priez pour vous-même, pour la conviction et la force d’agir.

Traduit de l’anglais par H.L.

Source


Translate »